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Ce 12e épisode de San-Antonio sera sans doute ma dernière lecture de cette année 2021, et c'est toujours sur cette même note mêlant les marrons, les jolies "pépées" , les doubles whisky et les gangsters chevronnés, le tout à Chicago, que je boucle mon année littéraire.
Cette fois, notre commissaire charismatique et sans complexe traverse l'Atlantique pour rejoindre les rives du lac Michigan, où des jeunes filles sont retrouvées mortes dans des établissements nocturnes plus ou moins douteux et aux mains de la pègre.
D'étranges indices n'ont pas manqué de faire tiquer la police locale, dont San-Antonio comprend vite qu'il na pas grand chose à espérer, les flics du coin ne semblant pas vraiment faire la loi face à la mafia...
Bref, une nouvelle enquête/aventure à ne pas rater, je dirais même une de mes préférées de la série jusqu'ici, l'ambiance américaine dépaysante aidant sans doute.
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Sana à Chicago... Des cops ripoux, des mafieux chaudards, des pin-up chaudasses : Dard nous sort toute la panoplie amerloque et c'est du velours !

Sur la piste d'un serial killer, notre Beau Gosse a la gamberge qui carbure et dame le pion -entre deux parties de tumeveux-tumas- à ses collègues ricains.

"La tronche boursouflée par le whisky et l'oeil jaunâtre", en costard tartignole le jour et pyjama ringard la nuit (mais oui ! le Vigoureux San-Antonio ne se pieute pas à loilpé !), incapable de jacter l'anglomuche, amateur de pêche à la ligne et de plaisanteries de garçon de bain, il est temps que notre commissaire préféré termine sa mue.

Un épisode sympathique mais rien d'ébouriffant !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Des filles sont assassinées en masse. Et à qui fait-on appel pour que cela cesse ? A un commissaire français ! Au meilleur, cela va de soi, à SAN-A.
- J'ai bien aimé l'histoire, mais encore une fois, j'ai davantage été attiré par "l'environnement" : Dorothy Lamour, Rigoulot, Brummel, le maître des élégance, Rigoulot, Jean Nohain, déjà vieux quand je l'ai connu...
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Soyons clairs : il y a de grands San Antonio, principalement en fin d'années 60 et courant années 70. Celui-ci, onzième de la série - si on écarte un premier ouvrage un peu atypique - n'est pas d'une grande facture... Intrigue faible, peu de personnages... Malgré tout, il constitue un vrai tournant : SA poursuit clairement le crime, contrairement aux premiers opus où son appartenance aux services secrets, l'amenait, plus souvent qu'à son tour, à pourchasser le nazi.
On avait découvert Bérurier comme figurant dans "Des clientes pour la morgue", N°6, il était cité ("comme dit mon collègue Bérurier") dans "Passez-moi la Joconde", N°8 et il sauvait San Antonio d'une mort certaine dans "Descendez-le à la prochaine", N°7... Point de Béru ici, mais on sent la langue de San Antonio évoluer petit à petit vers le langage fleuri qui fera son succès plus tard.
Patience, Paris ne s'est pas fait en un jour...
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Et de 12 ! Une nouvelle aventure de San Antonio (et Bérurier n'est toujours pas revenu, il n'a fait que quelques brèves apparitions dans les récits précédents !)

Alors, j'avais parlé des propos homophobes dans mon billet du numéro précédent dont faisait les frais un homosexuel et on retrouve dans ce douzième roman des propos qui peuvent (doivent) choquer aujourd'hui : on y parle de « nègres ». « Le nègre dit », « je croise un nègre ».

Je me suis demandais Frédéric Dard était homophobe ou si c'est le personnage, San Antonio, qui l'est. Ou tout simplement si c'est l'époque (n'oublions pas que nous sommes dans les années 50) qui fait que l'on s'exprime ainsi. Je connais d'ailleurs personnellement une dame née en 1940 qui ne dit jamais « un noir », (encore moins « une personne de couleur » !) Quand elle s'exprime. Elle dit « un nègre » mais il n'y a absolument aucune connotation raciste dans sa bouche, c'est juste sa façon de s'exprimer. Certainement que c'est avec le temps que ce terme est devenu péjoratif.

Bref, passé cela ce douzième roman est bien agréable. Il se passe « aux states » et SA a bien du mal à s'exprimer là-bas, il est bien plus à l'aise à Paname avec sa verve argotique !

Heureusement il est bien rentré à Paris à la fin de son aventure ! SON Paris et SA petite maman Félicie. Une petite touche de douceur dans son monde de brutes !

Ah ! Si Félicie savait tout ce que « son petit » fait !
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Quand San-Antonio découvre Chicago, tous les clichées y passent : les maffieux qui ont pignon sur rue, les flics ripous, les danseuses qu'on assassine, les ascenseurs gigantesques, les portes où il est écrit "private" comme dans les films, la réputation du french lover que San-Antonio se fait un devoir de défendre, etc. Ce premier San-Antonio américain, c'est un peu Les gendarmes à New-York avec quelques cadavres en plus. le modèle américain, si usé aujourd'hui, reste mystérieux pour le Français moyen qu'est le fiston de la brave Félicie. Il s'y casse quelques dents mais s'y habitue vite. Là où il y a de la castagne et de la fesse, San-Antonio est à la maison, de toute façon.
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San Antonio part pour une mission spéciale à Chicago, ce qui fait de ce douzième tome une aventure exotique au pays des gangsters. J'ai bien aimé justement ce changement de cadre. Bien qu'il ne décrive pas tellement cette immense ville, il nous en apprend beaucoup sur les taxi girl.
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Pour le 12ème San-Antonio, paru en 1954, l'enquête va s'exporter aux States pour une enquête sur des assassinats de gonzesses; l'enquête n'est pas des plus sophistiquées, mais elle tient la route quand même. Et puis de bons moments à Chicago pour les franchouillards de Pantruche.
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Douzième roman de San-Antonio publié en 1954 (dépôt légal 3ème trimestre 1954).

L'histoire se déroule en 1954 à Chicago pendant 4 jours et est dans la continuité de "Rue des macchabées"

Il s'agit de la première enquête de San-Antonio aux Etats-Unis.
A la demande de la police de Chicago, il doit enquêter sur les meurtres de taxi-girl.
A côté de leur corps, le meurtrier laisse un papier marqué dessus "Le Français".
Aussi, on demande l'aide de San-Antonio et de sa "psychologie" française ...

Bon roman sans plus

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :

- Ne parle toujours pas anglais
- Arme : un 6.35
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Merci à lecteurs.com de m'avoir fait découvrir cet univers policier loufoque au vocabulaire si particulier.. J'ai beaucoup aimé!
Je l'ai offert à mon père qui s'est replongé avec délectation dans l'univers de San Antonio, ravi comme un gamin devant son sapin de Noel....
Un bon moment de lecture, loin des policiers actuels
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