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Toujours le même style clinquant pour cette nouvelle aventure du commissaire San-Antonio. L'enquête est du même acabit que les précédentes sans que je ne m'en lasse personnellement. Quelques réflexions "philosophiques" redondantes mais rien de bien méchant. A noter l'arrivée de Bérurier avec ses gros sabots...
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Bon. revoilà le San-Antonio mensuel.
Une bonne nouvelle : ici présents, outre San-A, le Boss et Félicie (sa brave femme de mère), Bérurier, mais pas dans toute sa splendeur... et Pinaud. Bref, le trio infernal est de sortie.

Malheureusement, une intrigue faiblarde gâche un peu le plaisir.
Un savant Polonais, inventeur d'une balle remplie d'un acide auquel rien ne résiste s'est réfugié en France au début de la seconde guerre mondiale. Il est mort sous les bombardements. Un second Polak cherche à récupérer le colis...mais un autre pékin cherche lui aussi à récupérer la marchandise ; un dénommé Straub...
Quelques morts plus tard, le célèbre commissaire devra "se faire la tête" de Carmona, un spécialiste du coffre-fort pour tenter d'entrer en contact avec Straub...

Un petit San-Antonio, malgré la présence de Béru, qu'on sent sur la retenue. le personnage haut en couleur qu'on connaîtra par la suite est en gestation. Une bonne lecture de plage, néanmoins.
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Balle perdue

Un bon vieux San-Antonio pour commencer 2022 ! Et quand je dis « un bon vieux », c'est pour de vrai, car j'ai en main l'édition « originale » de 1955, le numéro 85 des Editions Fleuve-Noir, livre qui appartenait à mon père. En fait, j'ai été élevée au San-Antonio ! Mon père lisait peu, mais il y avait toujours un bouquin estampillé « San-A » à la maison (souvenirs d'enfance, doux parfum de nostalgie…).
Certes, ce « fil à couper le beurre » n'est certainement pas l'un des meilleurs de l'auteur mais la gouaille parigote du commissaire et de son inénarrable acolyte Bérurier (Béru pour les intimes) est au rendez-vous ! C'est aussi l'occasion de se plonger dans les années 50, la deuxième guerre mondiale n'était pas si loin …
De fait, ici, il est question d'une invention mise au point par un savant polonais, au potentiel redoutable, sur laquelle il faudrait mettre la main avant que des « gonzes » malfaisants s'en emparent…
Une lecture facile et souriante.
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18ème aventure pour San Antonio !

Cette fois, Antoine restera sur le territoire pour conduire son enquête. Une enquête non officielle qui démarre un peu par hasard alors que notre agent secret souhaite échapper à un invité plutôt ronchon et pénible que la maman a invité à la maison.

Ensuite le scénario ne diffère pas des précédents : « cigarettes, whisky et p'tites pépées » !

Des coups, des blessés, des morts font partie du « pacage » habituel.

San Antonio côtoie la mort de (très !) près au point d'avoir peur à en crier (eh oui ça lui arrive !).

Mais il s'en sortira, n'ayez crainte, grâce à sa bonne étoile.

Point important dans ce 18ème livre : un rôle bien plus étoffé pour Bérurier qui coopérera largement dans ce numéro en tant que Roi de la filature (ou presque !)

Et pour terminer une touche émouvante de San Antonio pour sa maman Félicie qu'il adore. Très beau.

Bref, un bon numéro que ce 18 !
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"Il y a dans tout individu une portion de brie qui sommeille..."

Un épisode ficelé à la grosse, avec invention redoutable et anciens nazis sur le retour. On a connu mieux. Là où l'on biche c'est qu'en loucedé, Mister Graduc -cette grosse enflure de Bérurier- et Pinuche le flageolant s'imposent comme personnages récurrents et dorénavant indispensables. Leurs traits s'affinent (antiphrase !) et leurs caractères s'affirment : Alexandre-Benoît est déjà brailleur, bien dégueu et avec la main leste ; César, larmoyant, souffreteux et fouineur. Pour l'amateur c'est de la blanquette de veau.

"M'man ! N'oublie pas d'y mettre des rondelles de cornichons... le cornichon, c'est un peu le Sacha Guitry de la blanquette."

Du condiment, Dard en a ajouté une belle louchée sous forme de divagations céliniennes bourrées de cynisme et de misanthropie comme on les aime. Un polar piquant et aromatique.

"Toi, fait-il, tu cherches à te faire cloquer une olive dans le chignon, c'est couru..."
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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L'écriture de Frédéric Dard est un régal. Dans ce roman, San Antonio se trouve entrainé dans une histoire qu'il ne comprend pas, avec un ex taulard qui cherche à le redevenir, et une bande un peu inconnue qui cherche aussi quelque chose.

Ecrit 10 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, l'intrigue tourne autour d'une balle redoutable dont le secret a été perdu.

L'Antoine préféré de Félicie échappe de peu à la baignoire bétonnée, et tout finit bien.

Je me demande toujours si cette littérature reste réservée à quelques générations, dont la mienne serait une des dernières.
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Supplié d'un regard par Félicie de ne pas la laisser seule avec le cousin Hector, San-A les emmène, sa mère et lui, à la foire du trône. Et voilà qu'entre les manèges et les machines à barpapa, il croise une vieille connaissance, Carmona. Ce voyou, revanchard, s'en prend violemment au commissaire, qui lui a mis la main dessus dans le passé. Quelques jours plus tard, San-Antonio est interpellé dans la rue par un inconnu qui souhaite lui parler de cet incident, et vite, sous prétexte que ses jours sont comptés. Et en effet, dans la minute, celui-ci est abattu depuis une voiture qui prend la fuite...

Pas grand chose à dire de ce roman si ce n'est qu'il remplit honnêtement son office. Il coche toutes les bonnes cases mais, sympathique et anecdotique, il exploite ses personnages sans se fouler et tisse une intrigue peu consistante basée sur des secrets militaires. Il est plaisant mais n'offre finalement rien de réellement notable.
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Une enquête très sympa comme je les aime. San Antonio plonge dans une aventure contre son gré mais ne lâche pas le morceau tant qu'il n'as pas décidé que c'était la fin et c'est aussi ce que l'on aime chez ce personnage haut en couleur. Ce n'est peut être pas l'enquête qui m'as le plus passionné mais elle m'a néanmoins bien captivé de bout en bout et je suis ravi d'en voir un peu plus sur Bérurier qui a un rôle important dans ce récit.
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Un San Antonio classique qui se déroule sur quelques jours à Paris. Félicie, la maman fait partie du décor avec sa célèbre blanquette de veau et Bérurier commence à assurer la sécurité du commissaire en le filochant. L'histoire se lit facilement, nous ne sommes pas loin de la seconde guerre mondiale, et certains acteurs néfastes de celle ci circulent toujours. Je note tout de même deux évènements déjà lus dans des tomes précédents, le témoin qui se fait sulfater devant le commissariat et l'appât féminin trop facile. Un dix huitième tome plutôt moyen.
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Plus que l'histoire, c'est la verve qui prévaut. L'intrigue devient secondaire, prétexte à épanchements de notre malheureux Dard.
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