La jaquette signé Wolinski de l'édition que je possède de "
Messieurs les Hommes" annonce la couleur.
San Antonio est toujours là et il ne fait toujours pas dans la finesse. C'est donc en sachant à quoi m'attendre que je me suis plongé avec hâte dans cette lecture pour en prendre plein les yeux.
Et le premier constat que je peux faire, c'est que j'ai été très agréablement surpris. Depuis que j'ai commencé ma découverte des enquêtes de notre commissaire, cette seizième aventure à réussi le pari de me surprendre et de me tenir en haleine de bout en bout.
Si l'on se doute très vite que
San Antonio n'a pas changé de camp (la quatrième de couverture nous préviens de toute façon), j'ai énormément apprécié la tournure que
Frédéric Dard a donner à son récit. Dès les premières lignes, on est dans une histoire de gangsters dans son jus avec tout ce qu'il faut de gros bras, de pétarades et de punchlines.
Si le côté misogyne et sexiste est toujours présent (l'inverse aurait été en même temps surprenant puisque c'est aussi cette exagération - en partie lié à son époque - que l'on vient chercher), j'ai trouvé que c'était une très bonne chose que ce soit un peu mis en retrait dans cette aventure.
San Antonio est toujours prêt à donner de sa personne avec ses dames mais ici, ses passages sont vraiment survolé. Si parfois je trouve ses scènes un peu trop lourdingue à mes yeux, dans "
Messieurs les Hommes", elles sont juste bien dosé. Présente pour remplir le cahier des charges mais sans pour autant combler des trous dans l'intrigue.
Quant au final, il est aussi surprenant qu'expéditif. Toujours très court et très rythmé, j'aurais presque aimé que l'aventure continue tant j'ai adoré cet opus qui compte parmi mes préférés à ce jour (même si il m'en reste quasiment encore 160 à lire ce qui me laisse de la marge pour faire évoluer mon podium). Une lecture très plaisante, un
San Antonio comme je les aime.
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