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Citations sur Les demoiselles de Spindle Cove, tome 1 : Un moment d.. (27)

- Je vais vous épouser, déclara-t-il.
- Oh, Bram…
Au clair de lune, il vit son expression.
- Non, non. Ne fais pas cette tête consternée chaque fois que je vous demande en mariage ! C’est terrible pour l’assurance d’un homme.
(p. 263)
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Ce qui se passe là-dedans est important.
- L’ébriété sur la voie publique, c’est important ?
(p. 199)
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Mon problème, mademoiselle Finch, c’est vous. Non, vous n’êtes ni une épine, ni une ronce, ni une fleur fragile. Vous êtes un véritable baril de poudre, et chaque fois que je m’approche de vous, nous produisons des étincelles.
(p. 101)
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L'extrait :
Il se redressa.

— Il faut que je demande votre main. Il le faut, sans quoi je ne pourrai plus me regarder en face.

— Et vous l'avez fait. Sans déclaration de sentiments, sans poser de questions, vous m'avez proposé de m'épouser en hâte, de coucher avec moi avec enthousiasme, puis de me laisser me débrouiller seule avec les interrogations et le scandale, afin de pouvoir aller vous jeter devant une balle la conscience tranquille. Permettez-moi de décliner poliment, monsieur le comte.

Il secoua la tête.

— Je ne puis supporter la trahison et le mensonge, Susanna. Votre père a fait beaucoup pour moi. Il mérite au moins mon honnêteté.

— Bonsoir. Alors, que se passe-t-il ?

Son père apparut sur le seuil, toujours en tablier de travail.

Susanna sourit, se redressa sur le bureau et gazouilla :

— Oh, rien. Lord Rycliff et moi étions simplement en train d'entretenir une liaison clandestine scandaleuse.


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Prestement, il la porta jusqu'au côté opposé de la tour et la plaqua contre le parapet en pierre dure et froide. Elle sentit le créneau sous ses omoplates. La masse solide et chaude de Bram l'emprisonnait. L'excitait. Elle cessa de respirer.

— Je vous l'ai déjà dit, fit-il dans un grognement sourd. C'est moi qui décide de ce que je veux. Et là, je vous veux, si ardemment que j'en perds la tête.

Son baiser écrasa la bouche de Susanna.

— Quand je pense qu'il a fallu trois missives ridicules pour vous faire venir jusqu'ici... Quelle tête de mule !

— Quoi ? Bram, vous auriez pu le dire, tout simplement !

— Mais je l'ai dit.

Il posa les lèvres sur son cou.

— Votre chatoyante chevelure couleur bronze... vos yeux couleur iris...

Il embrassa sa mâchoire.

— Toutes vos nombreuses nuances de rose...

Un soupir de plaisir échappa à Susanna.



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Boum, répondit le monde.

Susanna baissa la tête et s'enfouit sous la protection de ce qu'elle reconnut comme étant l'habit d'un officier. Un bouton en laiton s'enfonçait dans sa joue. La masse de l'homme formait un bouclier confortable tandis qu'une pluie de mottes de terre retombait sur eux ; il sentait le whisky et la poudre à canon.

Une fois le nuage éclairci, elle écarta les cheveux du front de l'inconnu pour y chercher des traces de blessure ou de confusion. Ses yeux étaient alertes et intelligents, et d'une surprenante nuance de vert qui lui fit penser à du jade.

— Allez-vous bien ? s'alarma-t-elle.

— Oui.

Sa voix était profonde et râpeuse.

— Et vous ?

Elle acquiesça de la tête, s'attendant à ce que, rassuré, il la laisse aller. Voyant qu'il ne bougeait pas, elle s'étonna. Soit il était gravement blessé, soit il était sérieusement impertinent.

— Monsieur, vous êtes... euh, vous êtes un peu lourd.

L'insinuation, cette fois, était claire.

— Et vous, vous êtes douce, répondit-il.


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Dieu tout-puissant, oui, c'était exquis, tout bonnement exquis. Le rythme, l'inclinaison, la façon dont leurs corps s'adaptaient l'un à l'autre. Ils avaient atteint une véritable union de corps et d'esprit. Bram n'avait jamais encore ressenti une chose pareille. Il n'avait jamais su qu'il pouvait se perdre ainsi totalement en une femme, et en même temps, avoir le sentiment d'être chez lui.

Il existait un monde, au-delà des branches du saule. Des océans, des montagnes, des glaciers, des dunes. Quelque part, au loin, des guerres se livraient. Bram ne s’en souciait plus ; il ne voulait être nulle part ailleurs qu'à l'intérieur de cette femme. Il n'avait d'autre objectif, d'autre devoir dans cette vie que de la combler.

En elle, il était à sa place.


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— ... Pourquoi nous, les femmes, déprécions-nous nos talents ?
— Je l'ignore. Les hommes, eux, se vantent toujours des leurs.
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Les falaises sont magnifiques à cette époque de l'année. Quand nous arriverons en haut, vous aurez la mer à perte de vue. On se sent au sommet du monde.
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Vous préféreriez que nous vous offrions une bonne tranche de viande saignante. Une chose que vous seriez capable de perforer avec une fourchette. De poignarder avec un couteau. De conquérir, brutalement. Un homme voit sa nourriture comme une conquête. Une femme, comme une rébellion.
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