AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 130 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Merci aux éditions Kennes et Babelio de nous avoir permis cette intrusion au Québec.
Michel David a été bien fin d’écrire cette histoire Un bonheur si fragile dont le tome I. L’engagement nous laisse entrapercevoir l’histoire de Corinne, une jeune femme se mouvant peu ou prou en solitaire dans le monde rural de 1901. C’est pantoute, avec le parler canadien mais parsemé à bon escient et point trop envahissant qu’on relève le fond en donnant ben de l’authenticité aux personnages.
La jeune femme est attachante, toute jeune mariée et nous la suivons dans son labeur quotidien en butte avec les éléments, de ces tempêtes toutefois dont la dureté n’égale pas la véhémence des agissements des siens, du côté du moins de sa belle famille. Nous nous sommes tout de suite familiarisée tant au cadre qu’aux personnages qui retracent le contexte d’une époque où la tradition est de nature à vous conférer une position sociale et un statut qu’il serait de mauvais ton de contrarier, surtout pour une femme. Il en est de même de la religion dont la pratique rythme les saisons et le quotidien des habitants de tels rangs, dans tels villages. L’écriture est fort belle et bien agréable qui nous hisse avec beaucoup de facilité à la dernière page, laquelle nous met en gourmandise de connaître ce qui s’ensuivra tout au long de cette saga familiale.
Pour l’heure, notre Laurent, le mari de Corinne est parti se louer comme ouvrier sur un chantier tandis que son épouse restée sans nouvelles lui prépare, elle, du nouveau... Nous n’aurons plus désormais qu’à nous asseoir tantôt sur une chaise berçante pour reprendre la lecture de cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          470
Torrieu! Voilà une lecture ben agréable en maudit! Dépaysement garanti pour ce voyage outre-atlantique (sans jetlag, en plus).
Ce premier tome de la saga de Michel David nous entraîne au début du vingtième siècle, au coeur du Québec rural, pour partager le quotidien des familles Joyal et Boisvert, unies pour le meilleur et le pire lorsque leurs enfants Laurent et Corinne convolent en justes noces.

Il faudra peu de temps pour que l'innocente jeune fille découvre de quel bois se chauffe sa belle-famille, et que son époux est sans doute plus séducteur que séduisant.
Mais elle a de la ressource la jeune Corinne, et la tâche ne lui fait pas peur. Et c'est tambour battant qu'elle organise sa vie de femme, retroussant ses manches pour rendre sa maison habitable, et se créant des alliances utiles dans son voisinage. Pourtant les défis sont multiples : Laurent est un maudit fainéant, qui passe volontiers ses soirées à dépenser le maigre pécule accumulé par sa vaillante épouse, y compris ce qu'elle gagne en assurant le remplacement de l'institutrice du village. Ce mari peu fiable décide de plus de « monter aux chantiers d'hiver » qui embauchaient des travailleurs sur une saison. C'est certes deux bras en moins à la maison, mais finalement l'occasion pour la jeune femme d'organiser sa vie sans avoir à s'occuper des ivrogneries de Laurent. Il devrait avoir quelques surprises en rentrant : Corinne n'est pas seule, elle a accueilli le grand-père de Laurent et un jeune orphelin maltraité par la satanée famille Boisvert, et surtout un heureux événement est prévu pour l'été.
Oui mais voilà : le temps passe et Laurent ne revient pas….Et l'auteur nous laisse ainsi, en proie au doute! Une seule issue : attaquer le deuxième tome!

La lecture est facile (on se fait rapidement au dialecte, et aux expressions savoureuses que l'auteur retranscrit dans les dialogues) et la détermination de la jeune héroïne fait partie des attraits de ce roman du terroir. C'est aussi l'occasion de découvrir la rudesse des conditions de la vie quotidienne, bien loin des standards du confort contemporain, dans un climat éprouvant.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes pour cette belle découverte

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          450
J'ai fini ce premier tome ce matin et depuis j'ai envie de lire la suite. Je suis toujours dans l'histoire. Pourtant le style est à l'opposé de mes lectures habituelles beaucoup plus contemporaines. L'illustration originale et colorée ne m'a pas vraiment aidée, l'annonce du patois québécois ancien et familier non plus. Au bout que quelques pages j'étais là-bas au Québec dans la famille de Corinne. J'ai suivi avec passion son mariage et son installation dans son nouveau village. J'ai pesté contre son fainéant de mari qui n'a d'ailleurs pas tardé à partir soi-disant travailler avec une partie des économies du ménage. C'est une jeune femme qui pourrait donner des leçons à quelques femmes qui se disent féministes, rencontrées dans ma vie professionnelle, et qui passent leur temps à se lamenter. Corinne est une battante et avec sa débrouillardise et son courage, va s'en sortir avec l'aide d'un voisin, un travail pendant quelques mois et les provisions que ses parents lui amènent. Attentive et chaleureuse, elle va récupérer un orphelin maltraité par sa belle-soeur puis le grand-père de son mari. Je l'ai quittée enceinte, un peu dans l'embarras puisque son mari n'est pas rentré du chantier contrairement aux hommes du village, plus de provision et sans un sou vaillant. Bon, il y a trois tomes après celui-ci, je fais un appel national à des sponsors éventuels, j'ai vraiment envie de continuer l'aventure avec cette famille. Je suis fan !


De vifs remerciements à Babelio et aux éditions Kennes
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          182
Premier tome de la saga : Un bonheur si fragile.
Nous faisons la connaissance de Corinne Joyal qui va bientôt épouser Laurent Boisvert. Sauf qu'elle a tiré le mauvais numéro, il est fainéant, menteur, flambeur et un peu trop porté sur la bouteille. Sa belle-famille égoïste et avare ne va lui apporter aucune aide. Heureusement, qu'elle pourra compter sur ses parents, sa belle-soeur et ses voisins. J'ai suivi avec plaisir le quotidien pas toujours évident de cette jeune femme courageuse et fort sympathique. J'attaque aussitôt le Tome 2.
Commenter  J’apprécie          140
Prenons ce livre par le début.... La couverture ! J'adore J'adore J'adore. Je suis fan de cette couverture, je la trouve magnifique. J'aime le dessin, le graphisme. Néanmoins, elle donne, à mon sens, une information légèrement fausse sur le contenu du livre.
En effet, je pensais que cette histoire serait plus ou moins humoristique, ce qui n'est pas le cas.

Ensuite, je me suis un peu renseignée sur l'auteur. J'en ai déduit qu'il était un peu notre Christian Signol par exemple. J'ai pu comprendre qu'il allait nous parler du Québec début de siècle, avec ses us et coutumes.
Et c'est bien de cela qu'il s'agit.

Lorsque j'ai commencé la lecture, j'étais toujours sur mon idée d'humour. Je pensais que les expressions étaient un peu des "farces" mais en fait... non. Il s'agit d'une manière de s'exprimer.
Si on comprend assez bien le sens de ces expressions, je trouve que c'est dommage de ne pas, quand même, intégrer un petit lexique en fin d'ouvrage. Cela aurait l'avantage de permettre aux européens de s'intéresser plus encore à la culture québecoise.

Sur le fond de l'histoire : on découvre des personnages haut en couleur. On en apprécie certains, on en déteste d'autres. J'ai, personnellement, trouvé l'héroïne très courageuse.

Sur le style : c'est vraiment chouette et agréable à lire. J'ai appris plein de choses quant à la conservation de la viande par exemple. La manière d'écrire de l'auteur est très fine, très légère.

Ce que je trouve un peu dommage, outre l'absence de lexique, c'est qu'on reste sur sa fin en attendant le tome 2. Or, pour ma part, je n'achète jamais de grands formats car cela me couterait une fortune sinon et j'ai très peu de chance d'avoir un jour l'opportunité de louer les bouquins suivants en bibliothèque en Belgique.
Du coup, je risque bien de ne jamais savoir la suite des aventures de cette petite famille.

En conclusion : les amateurs de Christian Signol, de l'histoire populaire, se retrouveront dans ce livre mais doivent s'attendre à acheter les tomes suivants.
Commenter  J’apprécie          101
Je remercie vivement Babélio et ses opérations Masse Critique et les éditions Kennes pour l'envoi de ce 1er tome de la saga québécoise « Un bonheur si fragile » intitulé « L'engagement ».
Comme je suis tombée en amour du Québec il y a déjà pas mal de temps, bien évidemment ce livre ne pouvait que me tenter. Et il m'a conquis.
L'histoire se déroule dans le Québec rural du début du 20e siècle. On démarre à la fin de l'hiver, début du printemps en 1901 à Saint-François-du-Lac dans une famille chaleureuse et travailleuse : Lucienne et Napoléon Joyal et leurs nombreux enfants. On s'intéresse en particulier à Corinne, leur fille cadette qui est amoureuse d'un garçon d'un autre village, Laurent Boisvert de Saint-Paul-des-Prés. Parti travailler tout l'hiver au chantier, elle l'attend avec impatience… Ses 2 frères partis au même chantier sont déjà rentrés… Lui se fait attendre. Il finit enfin par revenir, et après quelques chicaneries, il fait sa grande demande auprès du père de la jeune fille. Les fiançailles et le mariage sont programmés. Par ailleurs, on suit aussi l'histoire du village de Saint-Paul-des-Prés et de ses habitants et surtout les péripéties de l'église qui a brulé 3 ans plus tôt… le pauvre curé de la paroisse, Anselme Béliveau, fait tout son possible pour réunir l'argent nécessaire et démarrer les travaux. Il doit faire face aux manigances malveillantes et mesquines de Gonzague Boisvert, le père de Laurent et futur beau-père de Corinne…. Au fil des jours et des saisons, on suit la vie de tout ce petit monde. le mariage, l'installation du jeune couple dans son nouveau logis à Saint-Paul-des-Prés. Corinne devra s'habituer à son nouveau logis, sa vie de femme mariée, sa belle-famille, bien différente de la sienne et son 1er hiver seule, sans son mari parti de nouveau au chantier…
Une écriture agréable à lire teintée de québécois (j'ai adoré ce langage qui nous parait un peu exotique pour nous Français, mais tout à fait compréhensible), des personnages attachants ou franchement détestables mais qu'on aime suivre tout de même et une découverte de la vie rurale dans un Québec qui doit affronter en plus du reste des conditions météorologiques pas faciles, pour le moins ! Bref, j'ai beaucoup aimé. Et bien évidemment, ce 1er tome nous laisse un peu en plein milieu d'une attente… Tout est fait pour qu'on ait envie de lire la suite… c'est de bonne guerre et bien sûr je vais tout faire pour pouvoir suivre de nouveau Corinne, Laurent, Rosaire, Juliette, Lucienne, Napoléon, Gonzague etc.
Une belle découverte aussi de cet auteur québécois, Michel David, qui est visiblement fort connu chez lui mais que je ne connaissais pas.
Commenter  J’apprécie          80
Merci à Babelio pour ce beau livre qui nous plonge dans l'histoire des Québecquois début du vingtième siècle.


Résumé : Dans le Québec rural de 1900, la vie demeure rythmée par les saisons. Corinne, une jeune fille de dix-huit ans de Saint-François-du-Lac, accepte d'épouser le beau Laurent Boisvert, de Saint-Paul-des-Prés.

Alors que fidélité, piété et esprit de travail sont des vertus encouragées par le clergé tout-puissant, Corinne Joyal, issue d'une famille dont les membres sont liés par l'amour et l'esprit d'entraide, n'aurait jamais cru qu'en épousant Laurent Boisvert, elle allait faire son entrée dans une famille où l'argent et l'égoïsme sont rois. Dès les premiers mois de vie commune, Corinne découvrira rapidement que le fils de Gonzague Boisvert est un homme irresponsable et un coureur de jupons. Pendant cette première année de vie commune, elle fera néanmoins des rencontres avec des personnages colorés et attachants comme Rosaire, un adolescent orphelin, Juliette, la soeur de Laurent, et Wilfrid Boucher, le grand-père de son mari.

Au fil des mois, la jeune femme, d'abord considérée comme une étrangère dans son nouveau village d'adoption, apprendra à se défendre autant des excès de son mari, qui aime bien prendre un verre, que de l'avarice de son beau-père, un homme rongé par l'ambition et en lutte ouverte avec le curé de la paroisse.

À l'automne 1900, Laurent quitte plusieurs mois pour le chantier. Il apprendra alors que sa femme est enceinte et, pas prêt à affronter les responsabilités paternelles, il ne reviendra pas à la maison à la fin de cette première partie. Reviendra-t-il dans le tome 2 qui se déroulera en 1901 ou a-t-il fui à jamais?

Lien : http://www.editionshurtubise..
Commenter  J’apprécie          50
Curieuse de nature, c'est avec plaisir que j'ai participé à ce "Masse Critique privilégié" de Babelio et des éditions Kennes que je remercie.

La littérature québécoise, j'avoue j'en ai souvent entendu parler mais c'était une lacune à combler.

Une saga, un roman du terroir, pas vraiment dans mes habitudes de lecture, mais pourquoi pas, raison de plus de sauter sur l'occasion de la découverte. Je suis intriguée même si la couverture ne me tente pas vraiment.

Je commence la lecture, l'écriture me semble simple, truffée de québécismes, cela me perturbe un peu. Mais pourquoi il n'y a pas de lexique ?? mais très vite je me rends compte que c'est inutile, je m'habitue et y prends goût. La lecture fût au final très rapide.

Nous sommes en avril 1901, nous faisons connaissance avec Corinne Joyal, 18 ans et sa famille, des paysans bien sympathiques. C'est le jour et la nuit de la famille Boisvert, de riches propriétaires, usuriers, égoïstes et avares, future belle-famille de Corinne. Un manichéisme mis en avant dans ce récit.

Laurent Boisvert est l'amoureux de Corin^ne, il revient des chantiers d'hiver et fera sa demande en mariage. C'est un panier percé porté sur la séduction et la bouteille mais Corinne est amoureuse et l'amour c'est bien connu rend aveugle.

Elle l'épousera et quittera bien vite sa naïveté. Non, non, détrompez-vous, ce n'est pas un roman d'amour pantoute (pas du tout), il s'agit bien d'un roman du terroir et Michel David souvent surnommé le Pagnol Québécois nous contera le quotidien dans des conditions climatiques parfois extrêmes mais aussi la débrouille et les ressources de ce bout de femme face à l'adversité.

Toujours optimiste, sa combativité, son courage et sa générosité mais aussi son caractère bien trempé font en sorte qu'arrivée à la fin du volume, et ben oui torrieu !, on en redemande et on ne veut pas en rester là. Pas de souci il y a encore 3 volumes.

Des personnages bien trempés, attachants qui donnent envie de rester au Québec.

En toile de fond nous suivons aussi la querelle opposant les partisans de la reconstruction de l'église au centre ou non du village. La religion est omniprésente et rythme le cours des saisons. Dans ce combat, la belle famille de Corinne et son abominable "Picsou" de beau-père ; Gonzague Boisvert.

La saga compte encore trois volumes, je vous avoue ne pas avoir vu passer les 520 pages que compte celui-ci, la magie de l'écriture sans doute, simple directe, authentique truffée de dialogues.

Merci encore à Kennes et Babelio, j'ai vraiment passé un bon moment.

Ma note : 9/10

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
Commenter  J’apprécie          51
Vous aurez sans doute reconnu la patte de Régis Loisel et de Jean-Louis Tripp derrière cette couverture qui rappelle les aventures de notre Marie dans la série BD Magasin Général. Dès lors, vous êtes en droit d'espérer cette atmosphère rurale authentique que vous avez tant aimer et des personnages auxquels vous vous attacherez.

Eh bien je vous le dis tout de suite, vous ne serez pas déçus. Je suis tombée sous le charme dès les premières pages de ce premier volet d'une série en quatre volumes.

Nous sommes en 1901, au Québec. La jeune Corinne vit avec ses parents et ses trois frères. Les deux aînés sont partis au chantier pendant l'hiver et vont bientôt revenir courtiser leurs amoureuses.

C'est une très belle jeune femme, dévouée et travailleuse (sauf pour faire le train, i.e traire les vaches). Elle pourrait se marier avec n'importe quel bon gars du village, mais elle a choisi Laurent Boisvert, d'un village voisin. Lui aussi va revenir du chantier après l'hiver et pourra de nouveau veiller avec sa belle pour quelques soirées. Toujours est-il qu'alors que ses deux frères sont revenus depuis une semaine, Laurent n'a toujours pas pointé le bout de son nez. Entre courtiser ou fêter, il faut choisir ! Et Laurent a choisi.

Corinne est une femme intelligente et de caractère mais aussi très amoureuse. Elle va se marier avec l'homme qu'elle croit être le bon sans imaginer ce qu'il lui fera subir. Car Laurent n'est pas méchant, mais c'est un paresseux, un ivrogne et un lâche. Pour faire court. Et contrairement à ce que vous pourriez penser, Corinne ne passe pas du tout pour une cruche. Elle reste courageuse et fait tout pour maintenir à flot la vie du ménage. Elle est dotée d'un grand coeur et fait tout ce qu'elle peut pour aider les autres.

A côté de l'histoire de Corinne et Laurent, il y a aussi leurs familles. le jour et la nuit ! Chez les Joyal, on s'aime et on s'aide. Chez les Boisvert, on est pingre et froid comme la pierre. Et puis il y a ces histoires de villages, avec le curé porté sur la bouteille qui se bat pour faire reconstruire son église à un endroit, la partie adverse qui veut la reconstruire à un autre etc.

L'atmosphère est particulièrement bien rendue, on a vraiment l'impression de vivre au milieu de Québécois du début du 20è siècle. La langue est délicieuse : "pantoute", "c'est de valeur", laisse faire"... L'éditeur précise dans l'avant-propos qu'il a fait le choix de garder les particularités du langage de Michel David, qu'il s'agisse de tournures anciennes ou de québécismes. C'est justement ce qui donne toute son authenticité au récit. Entre la neige, la traite, le poêle qui doit être surveillé, la fabrication du pain etc, on évolue totalement dans ce mode de vie à l'ancienne bourré de charme. Quant à l'écriture de Michel David, elle coule comme du miel doux et sucré. Un régal.

J'ai tellement aimé que le deuxième tome m'attend déjà sur ma PAL. J'ai hâte de retrouver tout ce petit monde.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes pour ce partenariat à l'occasion d'une opération Masse Critique.
Commenter  J’apprécie          50
Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes qui avec les autorisations des éditions Hurtubises m'ont fait ici un vrai cadeau avec ce livre.
Je ne suis pas habituée à la littérature québécoise mais là j'avoue que la découverte est de taille. Tout d'abord, je souhaiterai m'arrêter sur la couverture formidable réalisée par Régis Loisel et Jean Louis Tripp, les auteurs de la fameuse série « Magasin général » que j'avais déjà beaucoup appréciée : autant dire que le premier contact visuel avec le livre s'est très bien passé.
Il y a des livres où il est compliqué de rentrer dans l'histoire et ici, j'avoue que même si pendant quelques pages je ne savais où j'allais, je me suis laissée prendre au jeu pour mon plus grand plaisir. Et à partir de ce moment-là, ça a été l'évasion complète, un voyage dans le temps et dans mon époque préférée en plus. Ce livre m'a plu car il raconte cette vie à la campagne dans les années 1900 avec ses valeurs, ses peines, ses espoirs et ses doutes. C'est le temps où on vivait encore au rythme des saisons et le temps où on savait attendre et laisser le temps au temps. Ce livre raconte donc la vie sans fioriture. C'est compliqué de raconter la vie avec des mots simples et pourtant Michel David a réussi avec brio ! Mais ne vous trompez pas ! Ce livre n'est pas ennuyeux du tout. le personnage principal qui se prénomme Corinne est une tête dure. En effet, cette jeune femme va se battre pour se faire une place dans le petit village où elle a suivi son mari Laurent et franchement on aime ce personnage au caractère bien trempé et qui va faire bouger les choses !
Je vous parle de Corinne mais il y en a d'autres qui valent le détour et que j'aime beaucoup : vous avez Napoléon son père (notez le nom original !), Lucienne sa mère, son beau-père Wilfrid et le petit orphelin Rosaire sans oublier Jocelyn; tous ces personnages qui gravitent autour de Corinne sont formidables chacun à leur façon dans leurs habitudes mais aussi dans leur générosité.
Le dernier point que je voudrais soulever c'est l'authenticité de ce livre que l'on peut trouver dans les dialogues. Les expressions sont incroyables pour une française comme moi. Même s'il m'a fallu un temps d'adaptation, on comprend assez vite les expressions ou tout du moins on devine rapidement ce que cela veut dire. le « couple de minutes » est pour moi une expression très originale car je retrouve la même expression en anglais ! « Etre en famille » pour dire « être enceinte » c'est tellement joli : J'adore… et il y en a plein d'autres …
Un bilan très positif, une lecture sympathique qui se prolongera par le deuxième tome et ensuite dès la sortie des deux derniers tomes.
Sachez que le tome 2 « le drame » est déjà disponible depuis Mai 2015 , le tome 3 « Les épreuves » sera chez votre libraire préféré pour Septembre 2015 et enfin le dernier tome , le 4 « Les Amours » pour Novembre 2015.
Bonne lecture !

Lien : http://ideeslivres.jimdo.com..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (368) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3205 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}