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3,96

sur 115 notes
J'adore. Il y a dans cet ouvrage beaucoup d'ingrédients connus pour les lecteurs de fantasy : l'univers médiéval, les luttes de pouvoir, le fanatisme de l'église, l'émergence d'une héroïne paria... Mais voilà l'auteur nous rend tout cela passionnant. On ne décroche pas de l'intrigue, il faut dire que la structure de ce récit foisonnant est admirable. Les dialogues sont savoureux, réjouissants. Allez, je ne diffère pas les tomes suivants.
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on m'a offert le livre et j'ai accroché au résumé, mais le rdv n'y est vraiment vraiment pas. Si vous êtes féministe, ne lisez pas ce livre, vous allez vous arracher les cheveux. Si vous êtes agnostique ou athée et que la soupe religieuse de quelque bord que ce soit ne vous convient pas, passez votre chemin en courant.
Si vous aimez les intrigues complexes, les personnages bien construits, un worldbuilding à toute épreuve, fuyez pauvre fous, fuyez.
On est dans un monde machiste de facto parce que Dieu existe et a détruit le monde façon déluge il y a très longtemps, détruisant une femme, son empire, et marquant le genre féminin du sceau de l'infamie. Mais ce dieu tout puissant suite à une boulette se retrouve avec pour Héraut (pas Héraut !! Messagère !!!) une jeune femme libérée au lieu du moine qu'il avait choisi. Ensemble ils vont libérer le pays des monstres qui l'envahissent et apprendre aux gens que le machisme, c'est mal (heureusement elle sera épaulée par un dieu masculin qui lui expliquera la vie, et par des hommes forts. OUF).
Ce bouquin suinte le fantasme, pas la fantasy, et juste, non. Je ne comprends toujours pas comment il a pu recevoir un prix tellement le préchi-précha est insultant, et l'histoire mauvaise, et pleine de trous. Je ne veux pas juger l'auteur (et en lisant des horreurs comme une paysanne/intouchable non seulement avoir un accent à couper au couteau mais également penser dans sa tête avec son accent à couper au couteau... faut oser quand même...), mais pour moi le bouquin échoue en voulant séduire tous les publics à en séduire un seul. Les féministes gauchos se sentiront insultés pendant 800+ pages et les traditionalistes vont vite se lasser de devoir suivre une héroïne pas très maline dans ses épopées.
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Il y a 3 ans, je découvrais avec plaisir la plume de Lionel Davoust dans Port d'âmes, un titre où son style m'avait ravie, notamment grâce à un univers original, mais où je n'avais pas du tout été emportée par l'histoire qui est trop renfermée sur elle-même et qui manquait de lyrisme et d'épique pour moi. C'était bien fait, c'était sombre, c'était dangereux, mais ce n'était pas ce que j'attendais et j'étais ressortie un peu déçue surtout que l'univers antérieur était prometteur, lui. Je ne voulais donc pas rester sur une défaite.

La Messagère du Ciel, premier tome de la quadrulogie des Dieux sauvages était parfaite pour me remettre le pied à l'étrier, puisque se déroulant dans le même univers, l'Evanégyre, imaginé par l'auteur et qu'on retrouve dans chacun (ou presque) de ses titres. La Messagère du Ciel se déroule près de 500 ans avant Port d'âmes dans l'ancien Empire d'Asrethia, après la chute de ce dernier, tandis que deux divinités se livrent à un affrontement sans pitié en utilisant les hommes et autres créatures à leur service pour les départager.

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La plongée dans l'univers des Dieux sauvages ne fut pas simple. J'ai trouvé les cent premières pages environ très touffues et parfois confuses, remplies de nom et de concepts pas toujours explicités. En plus, je n'ai remarqué que très tardivement la présence en fin de tome d'une toute toute légère aide... Parfois, je me dis qu'il serait bien de rappeler au début justement que cela existe, mais ce n'est qu'un détail. Bref, l'entrée en matière ne fut pas simple. Pour autant, j'ai très vite saisi que j'étais en présence d'un univers qui allait me fasciner.

En effet, Lionel Davoust nous propose un titre de fantasy épique dans un cadre moyenâgeux encore barbare par bien des aspects, où la politique mais surtout la religion sont très présents et saisissants. Peut-être est-ce l'influence des premières couvertures du titre chez Critic mais j'avais presque le sentiment de me retrouver dans quelque chose de vraiment primitif et c'est assez rare dans mes lectures pour me dépayser.

Pour porter ce récit, l'auteur offre une ribambelle de voix à suivre. Au début, le changement très fréquent de narrateur me perdait. On passait d'une jeune femme un peu sauvage vivant en lie de la société, à un jeune héritier qui ne veut pas l'être, ou encore au frère d'un roi dément, à la femme de celui-ci ou encore à un noble rebelle, sans parler d'un chef de guerre ennemis dans une société mi-bestiale mi-zombie fort étrange. J'avais du mal à suivre. Mais petit à petit, je me suis laissée enivrer par leurs aventures très immersives.

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Il faut dire que pour nous faire entrer dans son univers complexe, l'auteur, chose rare, offre un début de saga extrêmement rythmé. Passé ces premières pages assez denses, l'action monte et monte jusqu'à un pic épique dès le milieu de ce premier tome. J'ai trouvé ça surprenant et culotté ! J'ai adoré. Il repose ensuite le rythme avant de repartir à l'assaut pour les dernières pages. Un sens du rythme que j'ai rarement trouvé et que je salue tant il m'a fascinée, associé en plus à un sens de la mise en scène excellent, comme lors de la scène représentée en couverture. C'était palpitant à suivre.

Mais venons-en un peu au cadre de cette histoire. La Messagère du Ciel se déroule dans un ancien Empire qui a chuté, désormais partagé en plusieurs unités géographiques tantôt alliées tantôt en conflit. Au coeur de tout ça, la maison royale de Rhovelle, dont le roi Eoel II est souffrant depuis des années, tandis que sa femme Izara dirige à travers un conseil de régence où siègent plusieurs puissants dont Luhac, le frère du roi, et le jeune Juhel, duc de Magnésie qui vient d'hériter du titre. Depuis plusieurs décennies, ils vivent dans la crainte d'un phénomène contre lequel ils ne parviennent pas à lutter : les Anomalie, des sortes de trous spatio-temporels qui se déplacent et transforment la plupart des êtres qui y pénètrent en leur conférant des "difformités" diverses et variées. Ils doivent également affronter les forces voisines des Mortes-Couronnes où l'Armée de la Nuit, dirigée par Ganner, le prophète du dieu rival au leur, prend les armes et se lance à l'assaut de leur pays. le tout pendant que des Ducs rebelles remettent en cause l'autorité de la famille royale. Bref, beaucoup de mouvements en perspective.

Mais de tout cela, Lionel Davoust fait une histoire parfaitement cohérente, simple et passionnante à suivre. La complexité apparente de l'univers s'éclaire au fil des chapitres pour mettre à jour des rouages parfaitement détaillés par l'auteur et qui se mettent en branle à la perfection. C'est juste passionnant et fascinant de voir comment tout s'imbrique.

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Mais l'histoire ne serait rien, comme bien souvent, sans ses personnages et c'est là que j'ai pris le plus de plaisir. Car au delà de la politique du royaume, des complots des Ducs, des assauts lancés par les ennemis et du mystère de ses anomalies, c'est dans l'utilisation de la religion dans cet univers que j'ai trouvé que l'auteur s'accomplissait. 

En effet, l'héroïne de son récit n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle Jeanne d'Arc, sauf qu'à la différence de celle-ci, Mériane n'est pas du tout croyante, bien au contraire et qu'elle remet fortement en question l'ordre de la société dans laquelle elle vit, établi par une religion on ne peut plus patriarcale. Elle est fascinante. J'ai adoré suivre une héroïne qui lutte contre ce destin que les dieux tentent de lui imposer. Elle se retrouve d'un coup, sans l'avoir demandé, à entendre directement dans sa tête la voix d'un dieu qu'elle méprise et dont elle ne veut pas. Celui-ci veut faire d'elle son Hérault, elle refuse ce titre masculin pour s'auto-proclamer plutôt Messagère. J'adore cette femme ! C'est une féministe avant l'heure.

Et les aventures qu'elle va vivre ne sont ni plus ni moins qu'une réinterprétation de celles de notre Jeanne d'Arc nationale. Elle va d'abord ne pas être cru, bien sûr, par l'Eglise du grand dieu Wer, qui va la rejeter. Embarquée de force dans cette histoire, elle va donc devoir se trouver des alliés de circonstance et elle profitera de ce nouveau statut non seulement pour aider le peuple de Rhovelle mais aussi pour aider ceux plus petits et plus proches d'elle. Toute la dernière partie du roman est assez fascinant dans sa construction en miroir avec ce qu'on sait de l'épopée de Jeanne et qui nous est promis pour la suite de l'histoire dans les prochains tomes. Ça donne hâte de les découvrir !

Mais en plus de cette si belle héroïne, l'auteur n'a pas fini d'inventer des personnages solides et charismatiques dans chacun des camps. J'ai été fascinée par la figure de Ganner, le Chef du clan adverse, qui règne sur un peuple d'espèce de zombie créer par son Dieu, Aska. Les Dieux eux-même qu'on entend lors de bref interludes sont plein de nuances et fascinent. Je serais bien en peine de dire lequel je soutiens tant je le trouves fourbes tous les deux dans leurs échanges et actions.

Du côté des alliés, comment ne pas succomber pour le doux et timbré Darèn, qui accompagne notre Elue. J'aime qu'un auteur mettent délibérément en avant quelqu'un souffrant de troubles mentaux comme lui, sans le nier et sans le dénigrer. J'ai aussi apprécié frère Leopol, un croisé, dont l'évolution est peut-être prévisible mais intéressante et surtout dont le passé lui donne une autre envergure que ce qu'on pouvait croire au début.

Je suis plus réservée pour ce qui est des nobles de ce cher royaume. Si la reine est un personnage comme je les aime, une femme forte, maligne, qui ne se laisse pas dicter sa conduite tout en restant aimante. J'apprécie moins les Ducs autour d'elle et leurs rejetons. J'ai l'impression d'y voir des figures plus classique, du frère blasé par la vie qui se laisse porter, au duc rebelle qui prend les armes mais échoue lamentablement. J'attends de voir et mes espoirs reposent notamment sur la nouvelle génération.

Enfin, il y a le mystérieux duo Chunsène - Nehyr, la première étant une vagabonde originaire de Mandre et la seconde une éclaireuse et archère. Elles avancent au milieu de ce monde en pleine agitation, traversant les conflits pour ... faire je ne sais trop quoi. J'ai l'impression d'avoir manqué d'attention avec elles et j'ai juste retenue que Nehyr était la seule à voir Chunsène, ce qui est fort mystérieux.

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Ainsi, ce premier tome fut un franc succès pour moi. J'ai adoréé le cadre brutal et mystérieux imaginé par l'auteur, mais également l'héroïne forte et féministe, porteuse d'un vrai message, qu'il a imaginé. J'ai trouvé ce premier tome original aussi bien de par sa construction, avec ce point culminant dès la première moitié, que par ses propos, avec cette revisite maligne de la figure de Jeanne d'Arc et de sa quête. Lionel Davoust m'a alpaguée pour de bon et je ne suis pas près de lâcher l'affaire !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Voila, j'ai enfin comblé une de mes lacunes dans le domaine de l'imaginaire francophone avec mon premier Lionel Davoust. J'ai pu fouler les sols d'Évanégyre grâce à Babelio et Folio SF dans l'opération masse critique.
J'en ressort avec un avis mitigé.
Dans cet univers où les dieux sont présents et interventionnistes, où certaines parties du monde sont soumises à des phénomènes qui transforment les êtres vivants en monstres à moitié métalliques, ou la religion régente la vie d'une région et relègue les femmes au rang de citoyen de second rang quelque soit la position sociale (petite exception pour la reine). Nous suivons dans un premier temps Meriane, une paria recrutée par un moine soldat pour l'accompagner et le guider dans la forêt où les anomalies sont très nombreuses à la recherche d'un fils de noble irresponsable. Et c'est là que le destin de cette dernière va prendre une tournure pour le moins inattendue.
Tout au long du récit les points de vue de beaucoup de personnages vont alterner, sans jamais nous perdre et de manière très fluide.
Alors mon gros soucis et la raison pour laquelle je n'ai pas mis 5 étoiles (alors que pour d'autres aspect il les aurait largement mérité) c'est le trop plein de religion. Et surtout d'une religion tellement proche d'une qui existe dans notre réalité que cela m'a sorti de l'histoire et fait incroyablement trainer dans ma lecture (en plus du manque de temps en ce moment). Je comprends le but, je comprends le propos mais à chaque référence trop évidente je perdais le fil. Les chapitres dans l'ailleurs m'ont aussi un peu perturbé, j'avais du mal suivre le fil, malgré des dialogues vraiment inspirés.

Là où le livre mérite 5 étoiles dans mes critères, c'est pour la caractérisation. des personnages. Chacun d'eux à une vrai épaisseur et évolue tout au long du tome. J'ai le cheminement de Mériane, Leopol et Chunsène. Tout les trois faibles et forts, leurs actes et leurs pensées finement travaillés.
L'auteur à aussi réussi le tour de force de faire rentrer un personnage directement en première place de ceux que je déteste le plus. Ce Juhel a toutes les caractéristiques de ce que je hais le plus chez un être humain. Ce côté hautain, persuadé de détenir toutes les vérités, ne reculer devant quasi aucune compromission et accepter toutes les bassesses imaginables pour arriver à ses fins (bien entendu prétendument pour le bien commun).
Ganner, le héraut du côté démoniaque de la force m'a paru par moment presque sympathique en comparaison. Une sorte de droiture l'habite malgré tous les actes les plus horribles qu'il peut commettre.
L'univers quant à lui, bien qu'assez classique pour sa plus grande partie est bien travaillé et très bien pimenté par les anomalies et ce qui en est issu.
Autre point que j'ai apprécié ce son les scènes de batailles, j'y étais et, pour moi, c'est un grand signe de qualité quand je n'ai aucun mal à les visualiser et ressentir les émotions quelles contiennent.

Pour une première le chemin fût difficile, mais j'ai trouvé plus de satisfactions que de soucis et je compte donc continuer l'aventure, rien que pour connaitre l'avenir de tout les protagonistes de ce tome.

Un grand merci à Folio sf pour m'avoir permis de lire ce livre dans l'opération masse critique, ainsi qu'a Babelio (aussi pour la patience pour mon retard).
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Un roman de fantasy post-apocalyptique écrit par un romancier primé dans le genre ? Et pour ne rien gâcher : un personnage féminin charismatique qui donne une tournure féministe au roman ? le tout saupoudré d'une superbe couverture mélange entre David et Goliath et le Seigneur des anneaux ?!!!
Comment résister à l'appel d'une telle lecture !

C'est donc pleine d'entrain que je me suis précipitée sur ce roman. Seulement,.. le périple a été plus complexe que je ne le croyais.
En plus de se dérouler dans un univers où les détails sont foisonnants, le fait d'avoir opté pour l' alternance de points de vue des personnages n'a pas non plus facilité ma lecture !

J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Lionel Davoust et son univers, ainsi que les portraits de ses personnages. Donc, je ne peux pas dire que j'ai été déçue, mais je pense que beaucoup de choses m'ont échappées car j'ai été souvent interrompue par les obligations du quotidien. Or ce roman est assez exigeant et mérite qu'on lui réserve l'attention des congés. Une fois les deux autres tomes de la trilogie publiés, je retenterai cette lecture à un moment plus propice.

Je remercie donc Babelio et les éditions Folio SF pour ce partenariat Masse Critique et leur patience !
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Voilà un livre qu'il me tardait de lire ! Tout d'abord parce que je suis fan de la maison d'édition Critic qui a publié ce roman dans sa version grand format. Et puis aussi pour l'auteur, dont j'entends beaucoup de bien. Et enfin aussi pour le résumé, qui promet un mélange de fantasy et de post-apo, dans un roman féministe.
Me voilà du coup bien déçue de ma lecture que je n'ai pas réussi à terminer.
Tout d'abord, les 100 premières pages sont difficiles. Nous n'avons pas toutes les clés en main et la compréhension est vraiment laborieuse. Arrive aussi la surprise de voir que contrairement à ce que dit le résumé, nous n'allons pas uniquement suivre Mériane mais aussi tout un tas d'autres personnages, souvent des hommes.
Et ces points de vue multiples, très multiples, à la Game of thrones, n'est pas ce que je préfère dans les romans.
Je n'ai pu terminé ma lecture car je n'y prenais plus de plaisir. Peut-être n'était ce pas le moment. Je pense que je referais une tentative à une période différente, mais pas dans l'immédiat.
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L'histoire se place dans le monde d'Évanégyre, un monde développé par Davoust dans plusieurs nouvelles et romans, même bien avant sa saga des dieux sauvages. Pour ma part, c'était ma première entrée dans son monde de fantasy. Et j'en ressors un peu dubitative malheureusement 🙁

Il y a beaucoup de choses qui m'ont plu, notamment dans la construction du monde. On se trouve dans un monde dangereux, avec une nature hostile pleine d' »anomalies » qui crée des mutations (plutôt gores, je me serais bien passée de cet aspect un peu dégueu j'avoue^^) chez ceux qui s'en approchent. Et, mystère qui m'a intriguée, il semble que ces anomalies sont le résidu d'un monde moderne qui a laissé sa place à cette société moyenâgeuse, où les gens vivent péniblement. de la fantasy post-apocalyptique en quelque sorte. Il y a clairement du potentiel dans ce monde qui a une histoire et une géographie très précis et tangibles pour l'auteur.

Mais là où je n'ai vraiment pas accroché, c'est pour les personnages. Je ne me suis jamais intéressée à leur histoire, et en plus de 600 pages… ça fait long ! le roman est choral. On suit avant tout Mériane, une paria débrouillarde et râleuse qui, dans un parallèle très appuyé (et pas hyper subtil) suit les pas de Jeanne d'Arc et devient « la messagère de dieu » : elle se met à entendre la voix du dieu Wer dans sa tête. Pas très religieuse et plutôt rancunière envers ce dieu machiste et dur, le dialogue entre les deux n'est pas gagné d'avance, elle a la langue bien pendue. Sur le papier c'est cool, c'est le genre de personnages que j'aime bien… mais je n'ai pas réussi à m'attacher une seconde à Mériane pour autant : elle porte tous les archétype de la nana badass de fantasy, paria, rebelle au grand coeur… et j'ai trouvé que le personnage sonnait creux. On essaye de nous créer une profondeur dans le personnage mais c'est tombé complètement à plat pour moi, avec un coté extrêmement artificiel qui ressort du personnage je trouve.
Deuxième personnage qu'on suit, après les intrigues guerrières et les pieds dans la boue, on suit des intrigues politiques : Juhel, le duc de Magnécie qui complote. Il est persuadé de faire le bon du royaume et justifie ses manigances par le bien commun. Malheureusement, là aussi, si sur le papier les intrigues politiques j'adore… bah là ça n'a pas marché sur moi, je trouve là aussi que le personnage est très archétypal.
On suit ensuite une galerie d'autres personnages plus ou moins sympathiques, et là encore, je suis restée à la porte de leurs états d'âmes.

Le roman a d'hyper bonnes critiques et a reçu un prix elbakin notamment. du coup, je crois juste que le bouquin n'était pas pour moi. Ou alors je l'ai pas lu au bon moment… En tous cas, il est probable que je ne lise pas la suite de la saga. Je me laisserai peut être tenter par les nouvelles dans l'univers pour en apprendre plus sur Évanégyre.
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Lionel Davoust met en scène un univers de Fantasy post-apocalyptique dans La Messagère du ciel. Dans une société médiévale en reconstruction après le cataclysme provoqué par la chute d'un empire maudit, deux dieux, Wer et Aska, s'opposent et se disputent la domination du monde. Aska et son Prophète, Ganner, à la tête d'une armée composée de monstres biomécaniques et de soldats devenus des machines à tuer, se préparent ainsi à envahir le royaume de Rhovelle, rongé par des dissensions internes.
Mériane, jeune femme qui vit en ermite dans la forêt, entend la voix du dieu Wer et devient sa Messagère, ce qui la conduire à unifier la Rhovelle contre l'envahisseur, malgré les conflits qui accablent la couronne et le sexisme omniprésent dans la société, marquée au fer rouge par une religion intégriste et obscurantiste.
Le roman est ainsi porteur de thématiques féministes, mais également de complots politiques et d'affrontements entre êtres humains standard et créatures monstrueuses !
J'ai hâte de lire la suite !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Alors que le 3e volume de cette saga est sortie cette année, avec un peu de retard, je reviens sur le premier.

Mieux vaut tard que jamais !
Lien : http://latannieredelork.free..
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