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3,68

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après la Volonté du Dragon et la Route de la Conquête, Lionel Davoust nous propose une nouvelle plongée dans son univers d'Evanégyre via Port d'Âmes, roman qui se veut indépendant des autres comme les précédents, et se déroulant plusieurs siècles après ceux-ci.

Si le livre est clairement abouti, on y retrouve cependant les qualités et défauts de l'auteur notés par le passé.

Là où le bas blesse franchement, c'est le personnage de Rhuys ap Kaledán, plein de candeur et de naïveté à un point tel qu'on a envie de le secouer voire baffer par moments. Or, difficile de se passionner pour une histoire dont le personnage principal nous agace. Surtout que l'on a affaire à une histoire au final somme toute assez classique, surtout en fantasy.
De plus, elle souffre de longueurs, notamment via des péripéties qui se répètent inutilement ou n'amènent guère de variations en milieu de roman, où encore d'autres qu'on voit venir de loin mais pas notre cher personnage tête-à-claque.
Si le style est indubitablement travaillé, sans être complexe ni simpliste, sachant nous captiver à l'occasion, force est d'admettre également qu'il participe parfois à cet effet de longueur, ou laisse indifférent.

En revanche, d'autres éléments savent faire pencher la balance dans l'autre sens.
En effet, la cité franche, avec sa culture et son fonctionnement bien particulier, s'avère le cadre parfait pour ce genre d'histoire, et donne un vrai cachet au roman. On ne se lasse jamais de l'explorer avec le personnage, d'en découvrir toujours plus, y compris et surtout dans les plus terribles secrets dont elle regorge en son sein.
Jeu de l'auteur avec ses lecteurs les plus fidèles, les clins d'oeil et références à l'Histoire d'Evanégyre foisonnent pour prendre une importance inattendue à un moment. En tout cas, l'univers et son Histoire continuent à se densifier tout en restant abordable et passionnante, notamment avec la mythification d'éléments lus dans les précédents ouvrages.
Si Rhuys agace pendant une bonne partie du roman, il saura faire montre d'une belle évolution (quoi que tardive) grâce aux souvenirs de la Vendeuse et à ses prises de conscience successives suite à ses découvertes de dessous de la Cité et des manigances de ceux qui l'entourent.
D'ailleurs, sa relation avec la Vendeuse, teintée de poésie, de mystères, de beauté et de douleurs, évitant le côté fleur bleue, est très bien retranscrite. On se plaît à suivre leurs rencontres, où chacun se dévoile un peu plus, et évoquent parmi les plus beaux moments du livre.
Enfin, la dernière partie du livre s'avère de grande qualité, entre la confrontation finale entre Rhuys et Gheze où on retrouve un peu le Lionel Davoust nouvelliste, et la conclusion douce-amère touchante qui montre que l'auteur a tout compris et su saisir l'essence-même des beautés douloureuses qu'il évoquait.

Malgré des qualités évidentes, j'en ressors un peu déçu et pourtant impatient de découvrir son nouveau projet toujours dans le même univers, s'annonçant comme une trilogie de post-apo fantasy se déroulant pendant les Ages Sombres. le rendez-vous est pris.
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Ce livre, sélectionné pour le Prix Imaginales des Lycéens, m'a laissé une impression mitigée. C'était mon premier Lionel Davoust, et, comme j'aimais son ton sur son blog (entre autres), je partais confiante.
Pourtant, l'histoire ici est mélancolique est assez contemplative - je ne m'attendais pas à ça, et le résumé ne m'y avais pas préparé non plus. Il y a deux histoires principales dans ce récit : le fil rouge de l'intrigue, et la pseudo-histoire d'amour que vit Rhuys. Pour ma part, l'intrigue m'a perdue, et au bout d'un moment, le héros kafkaïen broyé par le système m'a profondément ennuyé. En revanche, l'histoire entre la Vendeuse et Rhyus étaient très poétique, avec une forme de magie à la fois magnifique et effrayante. Malheureusement, les atermoiements de l'un et de l'autre ont là aussi fini par me lasser.
En conclusion, j'ai salué les bonnes idées, mais je pense que ce livre est trop long, il m'a perdu en cours de route, et je l'ai terminé laborieusement.
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Très mitigée sur cette lecture, que j'ai mis une éternité à finir. Pourtant, c'est loin d'être un mauvais livre, et certaines choses m'ont même énormément plu ! Seulement, je n'y ai pas accroché.

Ce qui m'a freinée le plus dans ma lecture, c'est que je n'ai pas réussi du tout à m'intéresser à l'intrigue principale, celle du héros qui tente de retrouver sa place déchue, ses affaires et ses mésaventures dans cette sorte de jeu politique et commercial où tout peut se retourner contre soi. C'est riche et bien mené mais j'y suis restée totalement étrangère, ne sentant poindre un peu d'intérêt qu'au bout de 300 ou 400 pages.

J'ai bien plus apprécié tout ce qui tournait autour des Vendeurs d'Âme. J'ai trouvé ça très original et très fin, fascinant, sensible, imprégnant toute ma lecture d'une redoutable mélancolie.
La fin de l'histoire est superbe.

L'écriture m'a parue trop lourdement descriptive au début, surtout en ce qui concerne la ville (il faut dire qu'Aniagrad est un gros morceau), du coup j'ai eu du mal à m'immerger dans l'univers, sans cesse en train de perdre le fil. Soit j'ai fini par m'y faire soit les descriptions se sont allégées, mais ça m'a semblé plus fluide par la suite.

Comme dans trop de romans où la ville outrepasse sa fonction de décor pour devenir personnage à part entière, j'avais peur qu'Aniagrad ne prenne trop de place, « bouffe » l'intrigue et les protagonistes, par une présence trop... hé bien, présente. Heureusement, ça n'a pas été le cas, et même si son atmosphère forte et ses particularités pèsent lourd dans le récit, elles le nourrissent plutôt que l'écrasent.

J'ai eu du mal à m'attacher à Rhuys. C'est un personnage dont on apprend beaucoup par ses introspections, et qui évolue énormément au cours du roman, mais il traîne trop longtemps un côté « trop bon, trop con » peu charismatique et ce n'est que vers la fin qu'il devient plus attachant.
La Vendeuse en revanche est un personnage qui m'a tout de suite envoûtée, et le mystère de sa personnalité comme de son passé qui se dénoue de page en page est un vrai plaisir à lire.

J'ai vraiment eu l'impression de passer à côté de cette lecture qui a été laborieuse malgré ses qualités, mais elle m'a quand même rendue curieuse de son univers, et peut-être que je retenterais un autre livre qui s'y déroule.
Lien : https://minetsbooks.wixsite...
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Quelquefois on tombe sur un roman dont la qualité ressort, mais dans lequel on ne plonge pas vraiment. C'est malheureusement le cas avec ma lecture de Port d'Âmes. L'écriture est indéniablement de qualité, on sent également que l'univers est bien construit et il y a beaucoup d'originalité. Malgré tout, je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire au point d'abandonner en cours de route.

Je ne ferme jamais un livre prématurément par plaisir et j'avais très envie de découvrir un roman de Lionel Davoust, mais ce livre en particulier ne m'a pas accroché. Je pense sincèrement que ce n'est tout simplement pas le genre de livres que j'aime lire en général et que les quelques longueurs au début du roman ne m'ont pas aidé à m'attacher à un personnage en particulier, autrement j'aurais peut-être continué un peu plus loin.

Je retenterai sans aucun doute l'écriture de Lionel Davoust, avec La Messagère du Ciel qui me fait de l'oeil, mais je suis quand même un peu triste de ne pas être entrée dans cette ville si particulière !
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J'ai eu du mal à me laisser emporter par cet ouvrage. Il y a pourtant de très bons éléments et une intrigue bien maîtrisée. La fin ne laisse pas indifférent. Malgré tout j'ai traîné des pieds tout du long, l'ambiance très mélancolique et le personnage principal en pleine quête de lui-même ne m'ont pas convaincue.
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