Dieu est une liberté réalisée, l'homme est une liberté en voie de réalisation. Afin de faire face aux difficultés qui ne cessent de l'assaillir sur sa route et tentent de le réduire en esclavage, l'homme doit constamment revenir à son image théandrique.
[…] A toutes les époques, qu’elles soient fascistes ou communistes, l’individu suit volontiers ceux qui le prennent en charge. Qu’un ami de la sagesse et de la justice le rende maître de son destin, le voici inquiet et jugeant suspect celui qui veut lui faire don de la liberté. (Nicolas BERDIAV (Berdiaeff sur Babelio) ou la révolution de l’esprit, p.35)
L'opposition se colore toujours de ce qu'elle combat.
Cet élément révolutionnaire, chez moi, est avant tout de nature spirituelle, c'est une indignation de l'esprit, c'est-à-dire de la liberté et de l'intelligence contre l'asservissement du monde et sa stupidité. Au fond, j'étais très peu un révolutionnaire politique et j'avais très peu participé de façon active à nos révolutions. (Autobiographie, p. 137)