Ni vous ni moi n’avons souhaité ce qui s’est passé il y a sept ans, mais c’est arrivé et il n’y a pas moyen de revenir en arrière. Je vous ai demandé de rester et vous l’avez fait. Nous avons partagé un moment à part. Vous respectez les bonnes mœurs et les bons usages. Mais nous sommes au-delà des convenances. La main du destin nous a réunis. Elle nous pousse l’un vers l’autre. Et, quant à moi, je suis fatigué de lui résister.
Par nécessité, il avait appris à bien faire l’amour. Son intérêt avait toujours été de satisfaire suffisamment une femme pour qu’elle prenne goût à lui – mais pas davantage. Il fallait qu’elle reste sur sa faim. Rassasiée, elle se serait détournée de lui, ce qui n’aurait pas arrangé ses affaires.
Elle avait le goût du vin, de la passion et du péché. Elle était comme un philtre qu’il voulait savourer jusqu’à la dernière goutte, tout en sachant que ça ne suffirait pas à étancher sa soif.
Les mains de certains hommes ne procurent que de la souffrance.
Nous sommes sur un navire, pas dans la vraie vie. Au milieu de l’océan, tout peut arriver.
La violence laisse au fond de l’âme une empreinte qui ne se voit pas tout de suite. Comme on dit, la pomme ne tombe jamais très loin du pommier.
Les idéaux coûtent cher. Quand on est riche, on peut se permettre d’en avoir. Quand on ne l’est pas, on est obligé de les sacrifier.
Jessica détestait l’idée que c’était à des esclaves qu’elle devait ses robes, ses bijoux, son carrosse, son fringant attelage et une multitude d’autres objets de luxe. Elle savait trop bien ce que c’était que d’être faible et à la merci des caprices de quelqu’un d’autre.
Les idées généreuses, c’est bien beau, mais ce n’est pas ça qui vous vêtira, remplira votre assiette et mettra du bois dans votre cheminée l’hiver.
Ce n’est pas une loi contre la traite qui va impressionner les négriers.