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Tu tueras le père avait été un coup de coeur, Tu tueras l'ange se hisse sans difficulté à sa hauteur.
On retrouve l'enquêtrice Colomba Caselli qui, depuis les évènements du 1er tome, est regardée de travers aussi bien par ses chefs que par ses collègues.

Dans cette nouvelle enquête, Colomba est confronté à la mort de tout un wagon de 1ère classe. Pour ses supérieurs, l'affaire est limpide : l'attentat a été revendiqué par deux hommes masqués, au nom de Daesh, on cherche donc deux arabes à buter et emballé c'est pesé, on est à la maison pour le diner.
Sauf que Colomba a des doutes et va solliciter Dante Torre, qu'elle n'a pas revu depuis la fin de l'histoire du Père, pour qu'il lui donne son avis, lequel ne tarde pas à tomber : Les deux jeunes qui « revendiquent » l'attentat ne sont absolument pas des terroristes et semblent avoir été manipulés pour revendiquer un acte qu'ils n'ont pas commis et qui a lui-même autant de rapports avec Daesh que des lardons avec un couscous.
Colomba et Dante sont un peu seuls contre tous, la hiérarchie de l'enquêtrice refuse d'envisager une autre théorie que celle déjà établie. Mais Colomba, même si elle a parfois du mal à accepter les théories de Dante, n'a pas l'intention d'en rester là. Elle ne veut pas UN coupable, elle veut LE coupable.
Et les indices sont minces. Ils arrivent vraiment au compte-goutte et on ressent la même frustration que Colomba.
Dante n'est pas en grande forme, ses TOC sont de plus en plus présents, sa consommation de café et de drogues a augmentée et pourtant, il est sans doute le plus lucide de tous.
L'enquête officieuse de Colomba et Dante va les amener d'Italie en Allemagne, puis retour en Italie après un passage par la Suisse.
J'ai compris les objectifs du coupable mais sa manière de l'atteindre est particulièrement ignoble.
Comme pour le 1er, je l'ai lu en un temps record et, si j'ai un reproche, c'est que Colomba ne parle jamais du Père. Alors que, vu sa véritable identité, on pourrait penser que ça ait marqué la brigade, mais non, pas un mot, comme si le père avait été un criminel comme les autres.

C'est un peu déroutant.
Pour en revenir à Tu tueras l'ange, il y a trois éléments que je n'avais vraiment pas vu venir : Un en rapport avec le coupable, un concernant l'équipe de Colomba et enfin, la toute fin.
Mais cette fin ! J'ai, pendant un instant, profondément détesté Sandrone Dazieri. Non mais c'est vrai : comment a-t-il pu oser nous faire un coup pareil ?
Pour une fois, je suis bien contente d'avoir énormément de retard dans mes lectures, car au moins je n'aurais pas à attendre deux ans pour connaitre la suite, vu que j'ai acheté les deux derniers tomes en même temps.
D'ici quelques semaines, je vais donc pouvoir découvrir la suite et fin de l'histoire de Dante et Colomba.
Et s'il est aussi bien que les deux premiers, ça promet d'être explosif !
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Dans ce roman, on se retrouve sur les traces d'une tueuse en série implacable qui n'hésite pas à tuer une masse de gens pour atteindre une seule victime. Face à cet esprit torturé , il faut lui opposer les meilleurs : Colomba Caselli, policière fragile qui doute de tout ce qu'elle accompli, et Dante Torre, fin analyste de l'âme humaine mais dont le passé horrible a laissé une empreinte indélébile sur sa vie.

Ces deux êtres broyés par la vie vont unir leur force dans un roman tout simplement époustouflant. Une intrigue originale, des personnages qui marquent et touchent, un rythme effréné et un cliffhanger digne des plus belles séries , tous ces ingrédients font de "Tu tueras l'ange" un polar extra. Mélange de noirceur italienne et de courses-poursuites américaines, on en redemande.

Une fois la dernière page tournée , j'ai simplement hâte de lire la suite et l'attente va être longue.

Pour finir je dirais donc que si vous connaissez l'auteur, foncez, et si vous le découvrez pour la première fois , qu'attendez-vous ? Une fois embarqué dans l'univers de Sandrone Dazieri , il est difficile d'en réchapper.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Tout d'abord, je remercie NetGalley et La Bête Noire de Robert Laffont pour l'envoi de ce roman!

Il y a quelques jours... j'ai tué le Père! Mais je n'en avais point assez, je devais m'attaquer maintenant à l'ange!
Oui, je sais, c'est facile comme intro mais il est vrai que j'ai enchaîné les deux titres! Et je vous rassure, même après ce deuxième voyage aux côtés de Dante et de Colomba, mon esprit est tout aussi dérangé que d'habitude!

Sous de pseudo-attentats meurtriers se cachent bien autre chose. Et seuls Colomba et Dante ont suffisamment de flair pour le voir. Retrouvailles tendues entre ces deux écorchés que la recherche de la vérité va toutefois unir pour le pire... et un peu de meilleur, pourquoi pas? 

Tu tueras le Père a été un gros coup de coeur, surtout avec la connaissance de Dante. Tu tueras l'ange est beaucoup moins axé sur la personnalité de Dante et de son passé douloureux et, de ce fait, ce roman m'a moins captivée, je l'avoue.

Attention hein, il est toujours aussi déjanté et borderline, tout aussi génial, tour à tour hyperactif ou amorphe et bourré de médocs. Son esprit cavale à toute allure, entrevoyant bien avant tout le monde les rouages et les ramifications des événements.
Il est touchant, avec ses failles monstrueuses qui le rendent fragile comme un enfant, avec son insolence  et son côté bourrin, avec son petit coeur malmené et sa capacité à encaisser les épreuves! On a le sourire jusqu'aux oreilles quand on l'imagine à la fenêtre grande ouverte de la voiture, comme un chien, les oreilles au vent et la langue bien pendue! 
Les scènes cocasses et d'humour allègent et rythment une intrigue des plus machiavéliques où guerre froide et espionnage russe ne sont pas bien loin!
Et entre nous, je veux bien boire un café préparé par Dante, que ce soit dans une suite luxueuse ou au bord de la route... en parlant de route, un petit tour dans sa DeLorean ne serait pas de refus aussi! 
Les tensions avec Colomba le forcent à marcher sur des oeufs par moments. Colomba semble gérer et maîtriser sa vie à la perfection avec son retour au travail mais il n'en est rien. Au contraire, elle donne l'impression de foncer droit dans le mur, avec un brin d'égoïsme et d'arrogance qui la rende un peu agaçante. Et ce qu'elle inflige à Dante n'est absolument pour rien dans mon avis... je suis totalement impartiale, hein! Totalement! (ouai, c'est ça, crois-le!)  

J'ai beaucoup apprécié les interventions de son acolyte ponctuel, Santiago, découvert avec Tu tueras le Père, avec les gros clichés du mafieu et des excès entourant sa bande, mais qu'on ne peut qu'apprécier de part sa loyauté (rémunérée!) pour Dante et son efficacité dans le soutien apporté aux élucubrations de celui-ci. 

Les flashbacks concernant l'Ange ne sont pas suffisamment étoffés, à mon sens, pour créer un attachement pour le personnage, même si nous sommes aussi sur le thème de l'enfermement.
Dans la mythologie lituanienne, soeur et double de la déesse Laima, ange de vie, Giltiné est son pendant contraire et représente le destin et l'au-delà. Notre personnage illustre parfaitement ce mythe quand les voix des morts l'accompagnent sans cesse et que c'est entre ses mains qui le destin des victimes de sa vengeance est scellé. 
J'ai adoré l'intrigue autour de l'Ange dont je ne peux rien dévoiler malheureusement, mais la personnalité de l'Ange est restée trop mystérieuse à mon goût!
Mais les horreurs orchestrées de main de maître par l'auteur, un écho de la théorie que Dante avait exposée à la fin de Tu tueras le Père, sont tellement crédibles que le lecteur ne peut qu'y croire!
Une théorie complexe et tellement énorme à laquelle personne n'a adhéré mais qui, au fil des preuves récoltées dans cette enquête en dehors des sentiers policiers par Colomba et Dante accréditent peu à peu sa thèse et l'ampleur qu'elle revêt.  
J'ai bien aimé l'apparence horrifique de l'Ange, notamment pendant son séjour à Venise, comme un rappel antagoniste du célèbre carnaval annuel avec son défilé de costumes et de masques tout aussi magnifiques et majestueux les uns que les autres. 

Même si j'ai été un poil moins captivée par ce deuxième volet, je reconnais le talent de l'auteur à jongler avec une analyse fine de ses personnages au creux d'une intrigue réellement bien ficelée, dévoilée par petites touches au gré d'un suspens omniprésent!
Et ce cliffhanger de malade, dans les dernières pages! 
Pas possible de nous laisser sur cette fin! 
Le suspens est terrible! Insoutenable! 
Les questions se bousculent!
Insupportable!
Vite, vite, la suite!  
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Un jour normal, des vies bien rangées... Jusqu'à ce que le TGV Milan-Rome entre en gare, et où le contrôleur fait une découverte macabre : tout les passagers de la classe affaire sont retrouvés mort, et de façon violente. Un acte qui a été revendiqué par Daesh, mais la commissaire Colomba Caselli est intimement persuadée du contraire. C'est pourquoi elle va faire appel à Dante Torre, l'homme au passé marquant et expert en l'art de retrouver personnes et informations.
Au fil de leur enquête, ils tombent sur la trace d'une personne mystérieuse, responsables d'innombrables carnages à travers le monde, et qui se fait appeler Giltiné, le mot lituanien pour la Mort.
Après avoir frappé très fort avec Tu Tueras le Père, j'étais plus qu'impatiente de retrouver Colomba et Dante ! Surtout que Sandrone Dazieri a fait de Tu Tueras l'Ange une nouvelle enquête palpitante et très bien menée. Sur les traces de Giltiné, ils vont parcourir toute l'Italie, aller en Allemagne, de carnages en découvertes. Vengeance, manipulation, et surtout une enquête où on va notamment rencontrer la mafia russe et le KGB. Sandrone Dazieri entremêle avec talent ces différents éléments, donnant à son récit une atmosphère pesante, lourde et prenante. En plus de cette tension, il introduit une certaine tension psychologique avec ses personnages pour le moins cabossés.
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : https://chezlechatducheshire..
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Ce livre est la suite du livre "Tu tueras le Père" du même auteur italien. C'est une nouvelle enquête de Colomba Caselli et Dante Torre.

L'histoire se passe en Italie. Colomba Caselli a 33 ans, elle est commissaire adjointe de police. Elle est appelée à la gare Termini de Rome et elle découvre que les passagers de la classe affaire sont tous morts. Mais que s'est-il passé? Pour la police, c'est un attentat qui est d'ailleurs revendiqué par Daesh sur une vidéo. Les passagers ont tous été tués par un poison proche du cyanure dans l'air de la voiture de la classe affaire. L'opération "Tamis" est lancée. Colomba va se rendre dans un centre islamiste pour le début de son enquête mais une fusillade éclate et elle est suspendue. Elle va alors demander de l'aide à son ami Dante Torre. Il a un don pour étudier les comportements des autres grâce/à cause de son geôlier qui l'a tenu enfermé pendant 13 ans. C'est un homme brisé, torturé par ses démons intérieurs et dépendant aux médicaments qui n'a aucune idée de qui il est réellement (cf le livre ''Tu tueras le Père"). Deux personnes pas encore guéries psychologiquement de leur ancienne enquête mais qui vont faire équipe malgré la mise à pied de Colomba afin de découvrir la vérité sur cette affaire. Ce qu'ils croyaient être un acte terroriste va se révéler bien plus compliqué et ils vont se lancer sur les traces de l'Ange de la mort Giltiné, un être manipulateur et malfaisant. C'est une enquête parsemée de morts mais qui tue tous ces gens et brouille les pistes? D'italie en Allemagne, ils vont suivre les traces de l'Ange et s'apercevoir qu'il y a partout dans le monde d'autres morts suspectes sous l'emprise de drogue. Vont-il réussir à retrouver Giltiné? Qui est-elle? Pourquoi manipuler les gens afin qu'ils en tuent d'autres?

Voila un thriller sous le signe de la manipulation et de la vengeance. J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur. Il y a beaucoup d'actions et on ne s'ennuie pas une seconde. L'enquête va nous mener au coeur de la mafia russe, du KGB... dans une atmosphère pesante. Les personnages ont une psychologie complexe que ce soit les policiers, Colomba, Dante, l'Ange de la mort... Chacun a sa part d'ombre. Je mettrais un petit bémol concernant les retours en arrière dont j'ai compris le sens qu'à plus de la moitié du livre. Normal me direz-vous pour garder le suspense mais j'ai trouvé ça pesant et frustrant de ne pas comprendre. C'est un avis très subjectif bien entendu.
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Salut les z'ami(e)s !
J'ai mis quelques jours à lire Tu tueras l'ange de Sandrone Dazieri... Non pas que je n'étais pas captivée mais entre le télétravail (en fait, on bosse vachement plus que quand on est au bureau !) et les petites angoisses liées à la situation actuelle (je parle du Covid), j'ai eu du mal à me concentrer sur ma lecture. Qui plus est, c'est tout de même un pavé de plus de 600 pages !
Malgré tout, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Colombe Caselli et Dante Torre, dont j'ai fait la connaissance il y a quelques mois en lisant Tu tueras le père.
Dante est vraiment un personnage à part, complètement torturé et très attachant.
Dans ce deuxième livre, l'auteur nous propose un polar au suspense addictif, et nous balade de mystère en mystère et de surprise en surprise...
Je voudrais vous en dire plus mais ce serait spoiler. Lisez-le, vous allez adorer.
La fin, cathartique, est un véritable appel à lire la suite, Tu tueras le roi, que je vais acheter dès que ma librairie rouvrira !!!
A bientôt, les z'ami(e)s, pour un prochain retour !
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Ça s'annonçait comme un bon moment : même chef, même recette, mêmes ingrédients que "Tu tueras le Père" que j'avais beaucoup aimé. Un démarrage sur les chapeaux de roue avec l'arrivée en gare d'un train dans le wagon classe affaire duquel on retrouve passagers et personnel de bord morts. Appétissant !!
On s'oriente d'abord vers Daesh mais les héros, fines mouches que je retrouvais avec plaisir, ne se laissent pas embobiner et voient dans cet attentat la marque de l'Ange. Alors attention, pas la petite marque verticale entre le nez et la lèvre supérieure, non, la bonne grosse marque faite de morceaux de cervelle, de sang qui gicle, d'explosions et tutti quanti. Car l'Ange en question est une femme vénéneuse, mystérieuse et sûrement un brin dérangée...
Commence alors la chasse à l'Ange.
Une chasse qu'on aurait aimé trépidante mais qui s'avère très inégale jonglant entre le mouvementé et le mollasson. On attend que ça court, mais ça caquette, on attend que ca pète mais ça pschitte.
Fallait-il en faire 600 pages ? Sûrement pas. Plus court aurait peut-être rendu la chose plus concise, haletante...
C'est donc avec un chouïa de déception que je vois l'Ange passé mais j'irai quand même voir du côté du Roi (la fin de la trilogie) comment l'auteur a conclu les tribulations de Columba et Dante qui restent malgré tout des personnages attachants.
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Sous le choc... Je viens de finir dans le train, le tome 2 de Sandrone Dazieri mais j'ignorais qu'il y avait un tome 3 😱 et inutile de dire que la fin est une apothéose sur le néant : dix mille questions, mais...mais... C'est pas possible, je vais pas pouvoir attendre là, c'est rare mais une réelle boule au ventre à la dernière page lue...
630 pages délicieuses, on retrouve l'inspectrice Colomba et l'enfant au silo le fameux Dante Torre. Évidemment il faut avoir lu impérativement Tu tueras le père, pour la compréhension totale de l'histoire.
C'est fabuleux : à l'arrivée en gare de Rome d'un terminus , une scène de crime incroyable puisque l'intégralité des voyageurs du wagon de la classe affaire est retrouvée morte.
Branle bas de combat, revendications de Daesch, immédiates mais pour Colomba tout sonne faux... Elle va faire appel à Dante, son ami de longue date pour résoudre ce mystère.
Une femme incroyable, une tueuse rare, va vite apparaître au centre de l'histoire. Mais quand je dis rare, c'est rare : elle est implacable de détermination et les moyens utilisés sont peu orthodoxes même si il est difficile de mêler ces mots pour répandre la mort.
C'est diablement efficace, la plume de Dazieri est affûtée, rythmée, endiablée...
Je suis comme dingue... Je veux le tome 3 😭

#sandronedazieri
#tutueraslange
#pocket
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Aussi bon que Tu tueras le père, ce roman se dévore. Une très bonne hisoire, beaucoup d'action et des personnages très intéressants sont selon moi les principaux atouts de cet excellent roman. Et quelle fin ! Vivement la suite.
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Whaaa,quelle belle surprise l'auteur nous offre un vrai page turner qui tiens ses promesses du début jusqu au final qui en surprendra plus d un .
Dan Torre va devoir affronter un adversaire à sa taille et affronter en même temps ses vieux démons.
Jetez vous sur cette suite haut en couleur et dans la noirceur.
Superbe roman.
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