Les lettres hébraïques sont du genre féminin. Le corps écrit de la Thora, confié à l'arbre de transmission masculin, est composé de cellules féminines. C'est pourquoi il est vivant et produit de nouvelles pousses à chaque lecture, dans chaque génération. Même l'Ecriture sainte, le domaine le plus strictement masculin, est constituée de vie féminine grâce aux lettres.
La beauté féminine est un mystère qui tourmente la pensée et les sens.
La lettre écrite pour elle (Giuseppina, analphabète) devait être lue par un étranger (…)
Alors Giuseppina avait trouvé une solution pour protéger son écoute de la lettre. Armée de courage, elle s’était rendue chez l’instituteur avec la première enveloppe reçue de Naples (…) et cette petite requête en plus : s’il vous plait, pourriez-vous lire la lettre en vous bouchant les oreilles.
Iosèf croit Miriam par amour et en amour croire n’est pas céder, mais ajouter des poignées d’ardente confiance.
Matthieu fait le compte des générations entre Abraham et Ieshu/Jésus : quarante-deux. C'est un nombre intentionnel. L'Evangile de Luc fournit lui aussi une liste de noms, de Jésus jusqu'à Adam : entre Jésus et Abraham il en compte plus. Donc, Matthieu veut qu'elles soient quarante-deux, parce que les étapes du voyage d'Israël sur les chemins vers la libertés et la Terre promise, du camp de base de Ramsès jusqu'à la plaine de Jéricho, sont au nombre de quarante-deux. Matthieu nous signifie que Ieshu/Jésus est la Terre promise, une arrivée, du long pèlerinage d'Israël dans l'histoire, sa destination finale. Car tel doit être le messie : une ligne d'arrivée.
(chap : Les saintes du scandale)
On pense l'émigration au masculin, mais il n'en a pas été ainsi. Des femmes, des filles de la campagne quittaient les villages pour aller se placer dans les villes, logées, nourries et salaire minimal. C'étaient des domestiques, elles étaient analphabètes. Dans aucune maison on ne se souciait de corriger par un peu d'instruction leur infériorité, considérée comme naturelle.
Rien ne condamne à la douleur d'accouchement : le mot hébraïque ètzev, et ses dérivés, veut dire "effort", ou "fatigue", ou "peine".[...]
De propos délibéré, les traductions masculines inventent ici une volonté divine de punir la femme, de la charger du sens de culpabilité d'un péché originel à expier par les douleurs de l'accouchement. P.96
"Et Yod l'aima." Cet amour,la plus forte énergie de la nature humaine,remet les fautes et fait monter sur le trône le plus parfait des rois de l'histoire d'Israêl;
Elle ne savait pas dire qu'elle était analphabète, mot à la portée de vocabulaire de ceux qui ne le sont pas.
Le ,guide du peuple et receveur des dépêches de la divinité,épouse une prostituée étrangère. L'histoire sainte a beaucoup moins de préjugés que notre histoire profane.plus grand chef militaire d'Israël