Ce qui ne nous tue pas...

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. le début est long, tout est lent à se mettre en place et on se demande même quand va arriver la "vraie histoire". C'est vers la 80ème page que j'ai commencé à apprécier. le personnage principal entre enfin en scène et on se demande si elle va réussir, comment elle va gérer tout ce qu'on lui demande, et surtout, on se demande comment ça va se terminer...

C'est une belle histoire d'amour qui commence sous nos yeux mais bien trop détaillée à mon goût. Au fil des pages, je me suis attachée à Marianne, un jeune femme fragile mais qui veut à tout prix réussir sa mission pour son pays. Mais en réalité, elle n'est pas si fragile et son personnage évolue au côté de cet officier allemand qui m'a plus ou moins attendrie.

J'ai beaucoup aimé les pans légers de l'histoire de France. L'auteur parle des derniers mois de la seconde guerre mondiale, elle nous fait ressentir toutes les tensions qu'il peut y avoir autant du côté français que du côté allemand. Je n'aime pas les romans historique en général mais celui-ci est léger car il traite surtout d'amour ; de l'amour impossible entre une française résistante et un officier allemand.

J'ai apprécié la fin, elle est légère et nous laisse imaginer une suite...

Concernant l'auteur, je trouve qu'elle a un très beau style d'écriture et on voit très bien qu'elle s'est vraiment documentée sur cette période historique, on dirait même qu'elle y était et qu'elle nous fait revivre des moments de sa vie. Elle a su retranscrire les évènements, les doutes et les espoirs de chacun des 2 camps.

Merci à Carole Declercq de m'avoir confié son livre.
Lien : http://leslecturesdemaryline..

Dans le feu de l'histoire, deux destins que tout sépare nous promet-on sur la couverture, d'ailleurs très jolie avec son charme désuet et sa version noir et blanc colorisé. L'histoire d'une résistante française sous l'occupation de 1944 qui doit extorquer des renseignements à un officier allemand. La petite histoire dans la grande Histoire. La seconde guerre mondiale vue sous l'angle humain des petites gens au courage extra-ordinaire. Ca c'était pour mes attentes !

Et finalement qu'avons-nous ? Un roman à l'eau de rose qui décrit la liaison amoureuse de cette « résistante » française avec ledit officier, soit l'attrait de l'amour interdit censé nous coller un petit frisson le long de l'échine… Sauf que ce n'est pas ce que je venais chercher et qu'un amour interdit ne suscite des émotions que s'il relève de l'injustice de ne pouvoir s'aimer.

Les personnages sont un peu caricaturaux. La jolie prude diablement attirante qui va prendre goût à ouvrir les bras (et les cuisses) à son bel officier, incarnation aryenne et sculpturale de l'Allemand du IIIème Reich. Il est évidemment un gentil officier allemand, qui est contre la politique de son propre parti. Il est romantique et rustre juste ce qu'il faut pour mettre en émois la résistante-espionne-collabo. Les pages se tournent et se ressemblent.

Le début déjà est poussif. L'histoire débute de nos jours avec un jeune allemand qui se voit mêler à une altercation avec un néo-nazi et qui finira sa convalescence chez sa grand-mère (ladite « résistante ») qui va lui raconter son histoire…

Heureusement, l'histoire décolle enfin, mais tardivement, trop tardivement puisqu'il faut attendre les trois quarts du livre ! Mais c'est un peu comme Titanic, on connait déjà la fin puisque le début nous la raconte, donc les rebondissements nous captent sans nous mettre en haleine. Mais grâce à cela, je me montre moins sévère dans ma critique que je ne l'aurais pensé.

Néanmoins, cela reste une lecture décevante pour ceux et celles qui comme moi aiment les histoires sur la seconde guerre mondiale avec tout ce qu'elle comporte de gravité et de questions sur l'humanité. Si toutefois vous avez envie d'une histoire facile et de romantisme, ce livre est fait pour vous.

Ce qui ne nous tue pas... est un roman qui évoque à sa façon la Seconde Guerre mondiale. Nous voici plongés, une fois de plus, dans ces années qui inspirent tant d'auteurs ! le gros point positif de ce livre est qu'il traite d'un sujet peu évoqué jusqu'ici : l'amour (sincère) entre une résistante et un Allemand.
Nous faisons la connaissance de Marianne, une jeune femme vivant à Paris, elle va avoir pour mission de séduire Maximilian von Wreden, un officier du renseignement allemand. Marianne va tout faire pour mettre en confiance Maximilian, elle va se donner corps et âme, faire languir l'officier, le charmer, le rendre amoureux, pour mieux l'affaiblir, le manipuler, le trahir, le détruire... Jusqu'où la résistante est-elle prête à aller pour défendre ses idées ? La réponse se trouve dans le livre, mais ce que je peux déjà vous dire, c'est qu'elle va vite être prise à son propre piège !
C'est avec une plume simple et fluide que Carole Declercq nous embarque dans une histoire haletante. J'ai aimé son écriture, par contre, je regrette le décalage qu'il y a entre l'époque et les mots employés tout au long du récit.[...]
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Une histoire dont le dénouement est connu dès le début du livre et qui gâche, selon moi, tout le suspense de cette histoire.
L'histoire d'amour est un peu "gnangnan", prévisible et par certains côtés non crédible.
Mais au delà de cela, j'ai aimé le travail de l'auteur autour de la situation de guerre, présentant le quotidien des deux "camps" et montrant un côté de l'histoire souvent méconnu.
A recommander aux personnes aimant les histoires d'amour dans un contexte de seconde guerre mondiale.