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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La troisième fois que j'ai relue cette saga, c'est pour ce dernier tome que je n'avais jamais lu.
J'ai maintenant la trentaine et Léa qui m'a tellement fascinée étant jeune n'est pour moi maintenant dans les dernier tome celle que je n'aurai jamais voulu être. Toujours parti loin de chez soi pour des causes qui ne sont pas les siennes, loin de sa famille de ces enfants qu'elle n'a pas vu grandir (elle peut dire merci à sa soeur qui malgré les souffrance endurée a toujours tenu bon, s'est relevé à refait sa vie et en prime à élever ses enfants !!!).
J'ai trouvé une fois de plus ce livre long et la fin était peut être le mieux qui pouvait arriver mais qu'elle tristesse de finir comme ça .
si je dois un jour relire une fois cette saga je pense que je m'arrêterai sur à Noir Tango, peut être à Cuba Libre mais surement pas plus loin.
Lien : http://exulire.blogspot.fr
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Nous voici donc rendus à l'ultime épisode de la saga La bicyclette bleue, qui débute en 1939 et s'achève donc en 1967. Pour qui a lu l'intégralité de la série, le dernier bon tome, en terme de rythme et de romanesque est clairement Noir Tango. A l'époque, même s'il est évident qu'il a été fait pour des raisons mercantiles, il y avait encore du souffle, de la puissance et un vrai plaisir de lecture dans cette fresque historique. C'est à partir de Rue de la soie que tout cela se gâte vraiment. L'auteur décide de couvrir tous les conflits français qui suivent la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la passion pour cet aspect historique est évident, mais il se marie de moins en moins bien au romanesque. C'est souvent indigeste, pas simple à suivre et là où les personnages devraient nous aider à épouser la compréhension, ils ne font que l'embrouiller : Régine Deforges se met à les bâcler, les fait mourir les uns après les autres (c'est pratique, on règle la question), ou en rajoute une ribambelle qu'on finit par confondre les uns avec les autres. Deux tics sont particulièrement agaçants au fil des tomes : tout le monde soupire devant Léa (ou disons-le crûment, tout le monde veut la b*iser) et à chaque fois qu'un nouveau personnage la rencontre, la première phrase qui vient, c'est "elle est belle/ravissante/superbe" au choix. Ensuite Léa parait avoir un don pour rencontrer les personnage historiques importants : elle couche avec Ernesto Guevara et Camillo Cienfuegos et elle s'entraine au Viet Vo Dao avec Ho Chi Minh, ça devient vite risible. Bizarrement plus les tomes avancent moins elle se révèle intéressante, là où François garde toute sa force et son bagout. Une conclusion assez pénible, voire désastreuse achève de ternir la force d'une saga qui bien qu'ayant commencé comme un remake (assumé) d'Autant en emporte le vent avait fini par trouver sa voix propre. le décès de l'auteur nous épargne au moins de nouveaux tomes avec les enfants de Léa et François en vedette. Les séries littéraires, c'est comme les séries tv : il y a un moment où il faut savoir s'arrêter à temps...
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