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3,82

sur 312 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Jean-Laurent del Soccoro Bouddica. Ed J'ai lu. 314 pages. 2,5 étoiles.
Je me laisse toujours aller au récit jusqu'à ce que quelque chose me dérange, ...jusqu'à ce que mon cerveau et mon coeur se consultent pour me dire …bon c'est pas mal mais il y a mieux… 😊
Ici la mutation a eu lieu aux environs de la page 150 : le récit devient un peu « monotone ».
Quelques observations…Le récit nous présente une reine celte en guerrière quasiment du début à la fin du récit. Et cela me gêne un peu. Les facettes de mère de famille, de diplomate, …sont passées un peu à la trappe.
L'auteur réduit les druides / bardes à un rôle subalterne quasi inexistant. Or les nombreuses études historiques ont montré qu'au contraire, cette classe sociale jouissait de privilèges « supranationaux » (espions, diplomates, juges, conseillers royaux,…).
P 158. Les armes du peuple de Boudicca sont confisquées. Dès la réception de l'avis de confiscation, aidée par son garde du corps et le barde qui sont ses conseillers, Boudicca aurait dû prévoir de fabriquer / cacher des armes en nombre suffisant pour une révolte (c'est un must)…
P 160. Incohérence : Bouddica laisse ses filles à portée de son ennemi ? Or elle sait que le sort réservé est le viol…Jamais aucune mère ne laisserait faire cela (aucun père non plus d'ailleurs 😊).
P 177. Bouddica est en guerre. Pourquoi l'auteur a négligé la réaction naturelle d'une reine :
- de faire jouer la diplomatie et l'espionnage (bardes,…)
- de s'assurer que les rois celtes clients de Rome ne l'attaqueraient pas (prise d'otages,…).
Et en cas d'ouverture des hostilités pourquoi ne pas avoir envisagé d'attaquer les lignes arrières, les vivres, de harceler l'ennemi…L'auteur présente Bouddica comme une personne qui agit de manière instinctive…Or je ne peux pas m'imaginer qu' une reine d'un tel rayonnement ait été aussi limitée intellectuellement.
JLDS nous parle de l'entraînement à l'épée, mais en p. 187 , on découvre que Bouddica savait conduire un char de combat…on aurait aimé savoir (imaginer) quel entraînement suivre pour pouvoir conduire cet engin mortel…
P 197. Bouddica en guerre contre Rome arrive chez un roi celte client de Rome pour parlementer. La première chose à faire : placer des sentinelles sur la route de Rome pour intercepter tout courrier. Et elle aurait oublié de faire cela, elle ou ses conseillers dont un garde du corps fort compétent ? Incohérent.
P 219 : l'homosexualité entre homme était admise chez les celtes ? (cela me paraît peu crédible)
P 223 : très beau passage
P 231 « Si Rome s'obstine à contester cette moitié de royaume… » : l'auteur n'a pas parlé de cette « obstination » auparavant. Au contraire.
P 233. Bouddica hait les romains et leurs clients (des tribus celtes)…mais elle ne met pas de sentinelles aux abords de son village…Incohérent.
P 236 et suivantes très bien…
En synthèse quelques bons passages, mais trop d'incohérences de l'auteur qui présente une reine « un peu limitée » (par défaut d'information sur le monde celte probablement) … Or les incohérences peuvent être « levées » par une explication à imaginer par l'auteur. Encore faut-il savoir les détecter…
Je suis sûr au contraire que pour pouvoir s'imposer aux rois de l'époque et se faire respecter par un gouverneur romain, il aura fallu à Bouddica de l'adresse aux armes bien sûr, mais aussi un courage, une rage contre l'oppression, une ruse diplomatique et guerrière et des capacités de gestion de conflit exceptionnelles… Ce qui n'apparaît pas dans ce roman trop « limité » lui. Ceci explique la cotation. Dommage. C'est un thème magnifique que j'ai découvert grâce à ce roman (et qui m'a immédiatement intéressé en parallèle). Cotation : 3,82 ? Cela me paraît excessif. Ce qui explique ma cotation.







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Que dire au sujet d'un tel livre, pas grand chose ou on contraire beaucoup. Même si pas mal semble l'avoir apprécier, je me suis rapidement rendu compte que ce public est complètement néophyte au sujet de Boudicca.

Déjà on sait pas trop ce que l'auteur à tenter de faire : histoire de fiction ou bibliographie devant rendre honneur à cette personnalité forte. Sur ce dernier point on se rend compte à la fin du livre qu'il ne s'est pas appuyé sur des oeuvres reconnues du monde celtique bien au contraire. Cela fait de nombreuse années que je lis des livres tournant autour de cette culture, je porte même un tatouage de Boudicca sur mon avant bras. Tatouage pas fait à la légère. Alors quand je vois une approche aussi basique et médiocre cela me révolte.


Déjà le roman est écrit à la première personne et l'auteur en fait une petite écervelée sans réel charisme. Les gens de cette époque étaient des forces de la nature, il faut comprendre et ressentir une culture avant de vouloir en faire un roman. de plus ce dernier est bâclé d'un bout à l'autre, on saute sans cesse dans l'histoire alors qu'un roman plus long, plus approfondi mieux décrit (zéro pointé pour le style descriptif) aurait été plus apprécié. Mes l'auteur à Actusf comme maison mère donc cette médiocre qualité s'explique donc par cela.


L'auteur tente de nous faire ressentir la culture celte mais il passe complètement à côté de son sujet. Il aurait pu nous parler des rites de passages, mais aussi que la culture celte repose sur trois forces : Ceux qui cultivent la terre pour subvenir aux besoins des autres membre du clan, les guerriers pour protéger et le roi pour diriger avec l'avale du Druide. Druides complètement relégués au second plan dans l'histoire. Je parlera même pas du deniers druide qui zozote, petite information pour l'auteur de tels défauts n'était pas accepté chez les druides. Mais en plus c'est pas du zozotement au quel on a droit mais plus des phrases qui ressemble à un homme enrhumé ou bourré. Dans une des dernières scène (aberration de plus) on voit le druide invoquer les ancêtres pour recevoir les armes devant leur servir à mener la guerre à bien. Si on se fie à la culture de tels manifestations ne pouvait avoir lieu car des moments très précis dans l'année.

Il y avait tant à faire pour rendre hommage à Boudicca et à la culture celte. Parler de la dureté de la vie de cette époque, la maladie la mort l'autre monde, que la vie était un vrai combat et pas seulement contre les romains, la représentation de l'âme par les totem lors des rites de passages. En plus de passer complètement à côté de son sujet l'auteur écris et décrit mal chacune de ses scènes. On ne ressent aucune intensité dans cette histoire et c'est surtout cela qui est triste.


Toutefois je dirais que la nouvelle qui succède est de meilleure qualité. Cela indique surtout que l'auteur devrait juste se contenter d'une histoire sortie de son esprit plutôt que de vouloir écrire une fresque historique sans réelle émotion.
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