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3,02

sur 1089 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je possède au moins un point commun avec Grégoire Delacourt, publicitaire de son état et également - et surtout- romancier et auteur du best seller phénomène du début de l'année 2012, la Liste de mes envies : je considère, tout autant que lui, l'actrice américaine Scarlet Johansson comme un fantasme absolu, la seule actrice US du moment (peut-être avec Jennifer Lawrence dans un autre style) que je trouve divinemenent belle, et certainement la seule capable de faire tomber tous les males en rut d'un simple battement de cil...

C'est pour cela que lorsqu'une lectrice /amie de Babelio l'autre jour m'a alerté sur le fait que le nouveau roman de Grégoire Delacourt, La première chose qu'on regarde, qui, à l'époque venait juste de sortir, avait pour héroine principale Scarlet en personne, je n'ai pu que me pencher sérieusement dessus et aller à l'encontre de mes a priori à l'égard de l'auteur.

Réticences pas forcément fondées d'ailleurs vu que je n'ai lu aucun de ses deux romans, et notamment cette fameuse liste de nos envies, que j'avais écarté d'un revers de la main, comme je le fais souvent lorsque des livres ont trop de succès, ayant tendance à les ranger tous dans le même sac que les Levy- Musso et autres auteurs aux ventes plus impressionnantes que leurs plumes...

Bref, j'ai donc profité de la première incursion de Delacourt avec le monde du cinéma ( il faut savoir que La liste de mes envies va bientôt faire l'objet d'une adaptation sur grand écran) pour découvrir sa prose, et voir ce que ma divine Scarlet pouvait bien aller faire dans cet univers si français.

Puisque la première chose qu'on regarde ne se passe en effet non pas à Hollywood, mais en Picardie, où un jeune garagiste,(que l'auteur décrit comme " Ryan Gosling en mieux", ( en même temps, cela ne me semble pas bien difficile d'ailleurs, je le trouve pas terrible à la base, le Ryan, je sais, avec ce genre de provoc facile, je vais me faire vilipender de partout), un certain Arthur Dreyfuss ( avec un s en trop par rapport au jeune romancier qu'on voit un peu partout) , en marcel et caleçon Schtroumpfs, est en train de regarder un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.

Et là, devinez qui va se retrouver en face de lui, je vous le donne en mille :


Bon allez, dévoilons dès à présent le pot aux roses, et spoilons un peu cette intrigue, qui, dans le livre, n'est dévoilée qu'à mi parcours: si Arthur pense vraiment avoir à affaire à la splendide actrice de Match Point, en fait, il ne s'agira pas d'elle, mais de son sosie, une certaine Jeanine Foucamprez, hotesse d'accueil au rayon charcuterie de son état et qui n'en peut plus de vivre dans l'ombre de la star américaine.

Par cette intrigue, qui en vaut d'autres, l' 'auteur offre ici une fable sur le poids des apparences et la recherche de sa propre identité... comment réussir à soi même quand tout le monde aimerait que l'on soit Scarlet Johansson, mais qu'on n'a juste le physique, et pas tout le reste....

Personnellement, j'ai toujours eu beaucoup de mal à plaindre les filles qui disaient souffrir de leurs physique : j'imagine que cela ne doit pas être évident d'avoir toujours des lourdauds à leurs trousses, et que le mecs ne voient pas forcément du delà de l'extérieur, mais franchement il y a d'autres souffrances plus terribles me semble t il, et ne serait ce que pour celles qui, à l'autre bout de la chaine, se font railler par leurs défauts physiques...

Mais malgré cette réticence que j'ai à la base sur le postulat du roman, celui ci pose à brule pourpoint une autre interrogation inhérente au sujet, celle de savoir jusqu'à quel point le fait d'être prisonnier d'une image qu'on ne maitrise pas peut- elle devenir une telle charge?

Le livre essaie de répondre à cette question tant bien que mal, tout en décrivant parrallèllement une belle histoire d'amour entre deux êtres bléssés (il faut savoir que le jeune Arthur a connu une enfance bien difficile avec la mort horrible de sa petite soeur à 2 ans et la folie de sa mère qui a suivi).Car Janine/ Scarlett va tomber sous le charme d'Arthur juste parce que, pour la première fois de son existence, il la regarde et la trouve belle, non pas pour son physique affriolant, mais simplement pour ce qu'elle est à l'intérieur, la fameuse beauté intérieure dont on parle si souvent.

Bref, le livre traite de ces deux sujets, et il s'avère être, à mon sens, plus convaincant dans l'histoire d'amour que dans le versant réflexion sur les apparences, un volet qui reste hélas un peu trop à la surface pour me convaincre vu mes a prioris sur ce sujet.

Alors, certes, Grégoire Delacourt n'a pas toujours une écriture légère et on pourrait se passer de pas mal de maladresses stylistiques.

Il n'empeche que son histoire d'amour entre ces deux êtres à la dérive possède un coté sensible et touchant, entre humour et gravité, qui m'a happé, surtout dans sa seconde partie. Et puis c'est sur, un roman avec un peu de Scarlet dedans, même en fake, ne saurait être totalement mauvais!!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Delacourt m'a laissé une très forte impression avec La liste de mes envies... c'est donc les yeux fermés que j'ai ajouté tous ces autres bouquins dans ma PAL. Bon, j'aurai peut-être du lire des avis sur ce livre avant de le faire !!! Mais c'est tout ça, impulsive que je suis !! Bref, cette histoire m'a vraiment laissé sur ma faim... ou l'a coupé nette plutôt, je sais pas ! Dans tous les cas, je n'ai ni adhéré aux personnages, ni à cette histoire. Je dirai même que je me suis un peu ennuyé à la lecture. Il y a quelques belles choses, quand même... La frénésie du premier amour, les papillons dans le ventre que procurent la proximité de l'être tant convoité, l'idée de voir au-delà des apparences, d'aimer une personne les yeux fermés, en faisant fi d'à qui elle ressemble, ou ne ressemble pas... Il y a aussi quelques touches d'humour.... mais, et il est gros le mais qui me fait mettre que deux étoiles et demi... J'ai trouvé ça gros, facile, pas très profond... Aller, je passe à autre chose maintenant !!! Et j'en profite au passage pour vous souhaiter à tous un très Joyeux Noël !
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« Arthur Dreyfuss aimait les gros seins »
Ainsi commence ce roman.
Première phrase abrupte et accrocheuse !
Puis cet Arthur Dreyfuss nous perd un peu dans son récit. Un saut en avant, un saut en arrière, j'ai eu du mal à suivre.
D'autant que les phrases sont souvent très longues et décousues, alourdies par des références à des acteurs et leurs films, à des chanteurs et leurs chansons, à des auteurs et leurs citations.
Tout cela certainement voulu, mais qui m'a un peu agacée.
Puis survient Jeanine Foucanprez. Elle est toutes les stars américaines à elle seule.
Jeanine et Arthur, ce sont deux jeunes adultes plutôt paumés, « brisés de l'intérieur ».
Et à leur rencontre, mon agacement est passé au second plan, et j'ai suivi avec attendrissement leur histoire.
Une belle histoire d'amour.
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Vite lu, mais vite oublié !
J'ai trouvé ce livre très moyen car l'histoire semble un peu "tirée par les cheveux"...
Une star du cinéma vient sonner à la porte d'un inconnu qui habite une petite ville complètement perdue, c'est certes original, mais peu crédible !
Je ne renie pas cette lecture, mais il ne faut pas s'attendre à une histoire passionnante.
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J'avais passé un très bon moment avec La liste de mes envies et c'est donc avec curiosité et envie que je me suis plongée dans cet autre roman de Delacourt.
Je dois avouer que la magie a moins bien fonctionné avec celui-ci mais que le plaisir a tout de même été au rendez-vous.

Surtout pour la première moitié à vrai dire. J'ai été touché par ce jeune homme garagiste perdu dans sa province et cette rencontre si troublante et touchante à la fois.
J'ai aimé également ce personnage féminin à mi-chemin entre loufoque et fragilité.

L'humour une fois encore est assez présent, surtout le comique de situation. C'est improbable mais drôle quand ce n'est pas triste...
J'ai moins apprécié la seconde moitié, on sent les choses qui dérapent un peu et la fin qui s'annonce difficile (même si pour autant on ne peut la prédire).

C'est donc un bilan en demi-teinte. Ça se lit vite et bien, j'ai passé un bon moment mais je n'ai pas retrouvé le plaisir de lecture que j'attendais de Delacourt.
Ajoutons que j'ai trouvé la fin assez décevante...
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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3ème roman de Grégoire Delacourt pour ma part.
J'ai été plutôt déçue... Je n'ai pas été sensible à la poésie de cette histoire. Même si ça se lit très vite, je n'ai pas accroché. Les personnages principaux sont fades. Heureusement il y a une touche d'humour , mais une fois de plus l'auteur ne va pas assez loin.
Dommage
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Voici comment un seul mot maladroit peut pousser quelqu'un au pire !
L'histoire bien construite d'un garagiste et d'une sosie de star, ils ont 25 ans, ils s'aiment... mais ça ne suffit pas !
J'aime l'univers de cet auteur et son style fluide et efficace.
(lu 2014)
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» C'est la pire chose qui puisse arriver d'être la plus jolie fille du monde. »

Toutes les jeunes filles rêvent de ressembler à une actrice sans savoir comment l'apparence peut gâcher une vie. Être réduite à un objet de désir peut s'avérer très frustrant.
Arthur Dreyfuss et Jeanine Foucamprez vont en mesurer toutes les conséquences.
Lui est garagiste à Long, un petit village de la Somme. Il ressemble à Ryan Gosling, en mieux. Elle est mannequin vedette pour la tournée Pronuptia et elle est le sosie parfait de Scarlett Johansson. Cette belle apparence lui vole toute sa personnalité.
Elle l'aperçoit alors qu'il répare le vélo d' une petite fille. le sourire de l'enfant lui révèle toute la douceur et l'importance du jeune garagiste. Elle décide alors de débarquer chez lui. Il lui ouvre la porte en caleçon schtroumpfs et marcel blanc et reste bouche bée devant cette Scarlett.
C'est l'histoire d'une rencontre de » deux grands blessés d'amour, deux victimes du chagrin. »
Tous deux ont fait le deuil d'un père, ont été oubliés par leur mère. Il a perdu sa soeur dévorée par un chien lorsqu'elle avait deux ans. Elle a subi un beau-père photographe un peu trop pressant.
A l'image de ce livre de poésie de Jean Follain, trouvé par Arthur dans une voiture accidentée, l'auteur met de l'amour, de la beauté, de la simplicité dans des vies chaotiques.
Si l'auteur s'est amusé en utilisant un ton ironique, en se référant au cinéma, cet emballage a, pour moi, noyé la pureté des sentiments. Je trouve cela un peu dommage car l'histoire est belle si on l'épure des abus ironiques.
Par contre, l'auteur reste fidèle à son univers en opposant deux mondes, celui des stars et celui des gens simples. On retrouve aussi son profond attachement à sa région natale avec des allusions au langage, aux spécialités culinaires, aux sites géographiques. Grégoire Delacourt met un point d'honneur à décrire les petits villages tant dans l'aspect que la manière d'y vivre. Il explique en ajoutant des parenthèses explicatives assez drôles.
Comme dans La liste de mes envies, on retrouve la simplicité du bonheur et la dérive dramatique liée aux apparences.
En somme (sans jeu de mots), l'auteur reste fidèle à son univers en s'amusant avec un ton différent, qui n'est pas forcément celui que je préfère.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Si vous étiez un garagiste de vingt ans vivant au fin fond de la Somme, que feriez-vous si Scarlett Johansson frappait un jour à votre porte ? C'est la drôle d'histoire qui est arrivée à Arthur Dreyfuss le soir du 15 septembre 2010.

Impossible de vous en dire plus sans gâcher la fin du livre ! Tout ce que je peux vous dire, c'est que plus on avance dans l'histoire, plus on a envie d'en connaître le fin mot, de cette histoire !
Ce n'est pas mon Delacourt préféré même si je lui reconnais tout de même des talents d'écriture indéniables. Grégoire Delacourt maitrise définitivement l'art et la manière de garder son lecteur en haleine et de terminer son livre avec une fin abracadabrantesque.

Bon, maintenant je m'en vais retirer mon vieux jogging et le remplacer par une nuisette sexy, histoire d'être prête si jamais Bradley Cooper viendrait à sonner à ma porte ce soir…
Lien : http://mademoisellechristell..
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Je continue mes lectures de Grégoire Delacourt avec "la première chose qu'on regarde" et je n'ai pas accroché.....Cette histoire abracadabrante ne m'a pas du tout interpellée, les personnages m'ont paru bien naifs et même s'il faut reconnaitre que l'écriture est plutôt bonne et que ça se lit facilement, c'est un livre que je vais vite oubliée !
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