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3,02

sur 1090 notes
Après La liste de mes envies, que j'avais passablement détesté, j'ai voulu faire la paix avec Grégoire Delacourt. Mal m'en a pris... Cette histoire abracadabrante d'un garagiste de province fasciné par les grosses poitrines qui voit Scarlett Johansson débouler dans sa vie est à la limite du grotesque.
Cette fable moderne qui tente de faire la critique du vedettariat frise en permanence le ridicule. La critique est facile, le propos est creux... Comment vivre anonymement avec le physique d'une star d'Hollywwod ? Voilà qui est une question que je ne m'étais pas vraiment posée et à laquelle ce livre répond à grands coups de clichés. L'écriture est parfois maladroite, souvent lourde et dégoulinante de mièvrerie. J'ai eu le sentiment qu'à vouloir faire trop simple, l'auteur en est arrivé à faire du simpliste.
Encore un rendez-vous raté avec cet auteur... Ce sera le dernier.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Croyez-vous au hasard ? En ce qui me concerne, je n'y croyais pas jusqu'à ce que je rencontre Grégoire Delacourt au premier Salon du livre organisé dans ma petite ville au mois de mai dernier. de lui, je n'avais alors lu que "La liste de mes envies", que j'avais adoré et c'est en sympathisant avec lui que j'ai eu envie de découvrir autre chose. L'écrivain étant un homme très accessible, je me suis dit qu'il devait en être de même de ses romans et c'est bel et bien le cas, ils sont à l'image de l'auteur que j'ai rencontré ce jour-là : abordable, sans prétention et surtout qui font rêver parfois, qui font rire souvent ou parfois même pleurer !

Ici, le lecteur se plonge dans une sorte de conte de fées 'à prendre au pied de la lettre c'est-à-dire dans son sens premier, à savoir que les contes de fées sont souvent cruels même s'ils ont été détournés par la suite afin de nous permettre de rêver). Quel chance y aurait-il en effet pour qu'un simple garagiste de province, habitant la bourgade de Long voit Scarlett Johansonn, l'immense actrice américaine sonner à sa porte ? Nous sommes d'accord, les chances sont quasiment nulles, pour ne pas dire inexistantes ? Sauf que c'est bel et bien ce qui arrive à notre protagoniste, Arthur Dreyfuss un beau soir alors qu'il est devant son poste de télévision, habillé uniquement d'un marcel et d'un caleçon Schtroumpfs ! S'il est vrai qu'Arthur est beau garçon, elle aussi est très belle sauf qu'elle ne s'appelle pas Scarlett Johansson mais Jeanine Foucamprez ! Elle a eu la chance ou plutôt ce qu'elle considère, elle comme étant une malédiction, de naître avec ce corps sublime, qui font baver les hommes et jalousent les femmes. Ils l'aiment pour son enveloppe corporelle mais pas pour son âme, pour ce qu'elle est vraiment, elle ! Et cela, elle va avoir l'impression qu'Arthur, garagiste à Long, va pouvoir le lui offrir durant six jours et six nuits...

Un ouvrage très bien écrit, qui se lient extrêmement vite (trop ?) et bien et qui nous permet de rêver le temps de ces quelques mots, glissés ça et là que Grégoire Delacourt, à l'image du vent, a su réagencer afin de permettre au lecteur d'y croire un peu, de rêver aussi mais attention, peut-être la chute n'en sera-elle que plus brutale ? Une lecture que je ne peux que vous recommander et lorsque je parlais de hasard en amorçant cette critique, c'est pour la simple et bonne raison que les deux dernières critiques que j'ai faites sur des livres de cet auteur, c'est tout simplement parce qu'ils ont été placés sur ma route ! Vous ne me croyez toujours pas ? Libre à vous mais en tout cas, lisez du Grégoire Delacourt, voilà mon dernier pot !
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En tout cas, la première chose qu'on voit, c'est le talent d'un publicitaire devenu écrivain qui, dans ce roman aligne des phrases ajustées comme des gants et qui claquent comme des slogans.

Scénario créatif pour un texte à fleur de peau, à fleur de mots tendres et sauvages parfois.
Arthur Dreyfuss banal mécanicien à Long (Somme) va ouvrir sa porte à Scarlett Johansson.
Tout le monde n'est pas le loup de Tex Avery et Scarlett a-t-elle constamment envie d'être Scarlett ? Autant que le vent l'emporte !

Lisez les mots assemblés avec brio par Grégoire Delacourt, abrupts, émouvants, très souvent drôles, toujours justes. « Je trouve que la tristesse a quelque chose de beau »

Oui, c'est une histoire d'amour. Dépecée de fioriture, toute en écorchure, cruelle parfois comme peut l'être la quête du père et de soi, le soir dans les bois.

« Arthur Dreyfuss découvrit l'une des formes les plus simples et les plus pures du bonheur : être profondément heureux en compagnie de quelqu'un d'autre. »

De véritables coups de fouet verbaux feront s'écailler les carapaces gardiennes de nos émotions pour une plus profonde immersion dans ses vies trompeuses où le regard des uns et des autres est plus important que ce que nous sommes vraiment.

Roman touchant et percutant…Où l'on « comprend que l'on est jamais aimé pour soi mais pour ce qu'on comble chez l'autre. On est ce qui manque aux autres ».

G. Delacourt croque des vies cabossées à belles dents acérées. Jouissif.

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Lecture qui ne démarre pas très bien.
Scarlett Johansson doit être une célébrité, son nom me parle vaguement. Mais impossible de mettre un visage sur son patronyme, de là à imaginer ses seins … Pourtant le héros de l'histoire en est fan … de fortes poitrines j'entends.
Bon, évidemment j'ai été voir à quoi elle ressemblait. Actrice et chanteuse dixit Wikipédia. Je ne connais aucune de ses chansons ni aucun de ses films. Mais je ne suis pas une référence dans le genre bourrage de crâne médiatique et endormissement de foule.
Mais revenons à notre lecture. Arthur est fan de gros seins et v'la t'y pas que Scarlett Johansson dreling à sa porte. Par tous les Dieux infernaux, que faire pour Arthur, garagiste de son état et peu habitué au bling bling.
Entrez donc ma bonne dame que vous lorgne et plus si affinité. Finalement c'est un sosie de la dite Scarlett. Bisous bisous etcéteri etcétera. La belle se demandera alors si Arthur l'aime pour elle ou parce qu'elle ressemble à l'autre ? Cruel dilemme. le fameux jeu du : je t'aime moi non plus.
Le style de l'auteur m'a un brin déstabiliser : jeux de mots à quarante centimes, quoique les miens ne valent guère plus, références et précisions qui ne servent à rien mais alors à rien du tout si ce n'est à brasser de l'air et remplir des pages.
Un exemple ?
Bon c'est bien parce c'est vous.
Arthur demande à la belle d'entrée dans sa demeure et lui déclare donc : come in. L'auteur fait alors un rapprochement vaseux avec la commune de Comines située tout la haut la haut près de Tourcoing.
Un bouquin qui se lit vite : c'est à peu près le seul élément positif.
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La première chose qu'on regarde, je ne sais pas... mais (un des) premier(s) livre(s) qu'on oublie, certainement !

Ou comment un gentil gars du Chnord tombe amoureux du sosie de Scarlett Johansen qui le lui rend bien, mais la beauté et l'amour c'est dur, surtout que le sosie ne sait pas s'il l'aime pour sa ressemblance avec le sex-symbole ou pour elle-même... alors hop, fin tragique.

Mièvre, niais et convenu, ce roman a été à la hauteur de tous les préjugés que j'avais avant ma lecture. Ma curiosité relative à Grégoire Delacourt est satisfaite, le reste de ma personne pas trop. Dommage !

Challenge PAL
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NE PAS FIER AUX APPARENCES

Rencontre entre deux écorchés vifs de la vie... qui réapprennent à se connaître et à se réapproprier tant leur passé, que leur présent.

Je ne pas été « enthousiasmée » plus que ça par cette lecture malgré la publicité faite sur ce roman.
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N'y aurait_il pas du René Fallet là-dedans ?
Pas celui de la veine du Beaujolais, bien sûr qui donna « Les vieux de la vieille » et « « La soupe aux choux »… Non, celle du Whisky ; celle qui donna « Paris au mois d'Août » et « Comment fais-tu l'amour Cerise ? »

Arthur Dreyfuss, un jeune mécanicien qui ne cache pas son attrait pour les fortes poitrines se trouve fort dépourvu quand un soir, on sonne à son huis et que, oh divine surprise, un 90 C conquérant s'encadre dans la porte : Scarlett Johansson soi-même… Une visite propre à faire oublier à notre jeunot, son déniaisement raté avec Joëlle Ringuet, « porteuse d'un 80 A de limande »… La patience finirait-elle par payer ? On peut le penser… Mais qui est donc Jeanine Foucamprez ? Une démonstratrice en robes de mariée, dotée elle aussi d'un somptueux 90 C. Bein voyons…

« La première chose qu'on regarde », une bluette parue en 2013, un an après l'énorme succès de « La liste de mes envies »… Un éloge aux fortes poitrines ? Certes, mais ce n'est ni le premier ni le dernier ; voir la production de Ramon Gomez de la Serna, et ses trois cents pages de « Seins »…
Néanmoins, méfions-nous de l'arbre qui cache la forêt, si j'ose dire : le sujet n'est pas là. le sujet réside dans les mots. Les mots qui flattent, les mots qui blessent, les mots qui tuent… Et la façon que nous avons de nous accepter tels que nous sommes, ou en rêve dans le corps d'un autre, ou à travers le regard du vulgum pecus…
Et Jean Follain (un pays) qui s'invite…
Bref, un bouquin qui se lit comme un « roman de gare » mais qui ne manque pas d'interroger le lecteur s'il parvient à regarder au-delà de l'hommage au « 90 C flamboyant ».
Confirmation : il y a bien du René Fallet la dedans...
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Après La liste de mes envies, je continue ma découverte des romans de Grégoire Delacourt et une nouvelle fois, j'ai passé un très bon moment.

Nous débarquons dans la Somme, en Picardie ou devrais-je dire maintenant Les Hauts-de-France. Alors forcement, ça me parle, puisque c'est chez moi ! On y rencontre Arthur Dreyfuss, un jeune homme de 20 ans, garagiste, qui fantasme sur de nombreuses filles mais qui est toujours seul. Et puis un jour on frappe à sa porte et c'est Scarlett Johansson. Imaginez la surprise !
"Le jour où commence ce livre, on frappe à sa porte. Arthur Dreyfuss regardait un épisode des Soprano (saison 3, épisode 7 : "Oncle Junior se fait opérer d'un cancer à l'estomac"). Il fit un bond. Cria : c'est qui ? On frappa de nouveau. Alors il alla ouvrir. Et n'en crut pas ses yeux.
Devant lui se tenait Scarlett Johansson."

Au fil des pages, on s'aperçoit que ce couple hors-norme est en fait deux êtres cassés, un couple qui essaie de se reconstruire jusqu'à cette fin tragique.
"[...] si j'étais devenu le mec de Marilyn Monroe, jamais elle se serait empoisonnée avec toutes ces conneries ; je le sais. C'est pas des footballers, des acteurs, des présidents, des auteurs prétentieux et des gens qui s'aimaient plus qu'elle qu'il lui fallait, non ; ce dont son coeur avait besoin, c'était d'un gars simple, honnête, qui aime les autres, un garagiste, un type capable de l'emmener en auto voir des jolies choses, de baisser la capote, de lui faire respirer l'air roux d'un bel automne, de lui faire goûter la pluie, les minuscules gouttes remplies de poussière, gonflées de vent de lui tenir la main, sans la serrer, sans l'étouffer surtout, sans chercher à la baiser sur la banquette arrière [...]"
Autour d'eux gravitent différents personnages, PP l'employeur d'Arthur qui m'a beaucoup fait rire, la mère d'Arthur qui sombre chaque jour un peu plus et bien d'autres....

J'ai aimé retrouvé l'écriture de l'auteur et cette forme de tragi-comique que j'avais déjà rencontré dans la liste de mes envies :
"- Pourquoi le bonheur c'est toujours triste ? demande-t-il.
- Parce qu'il ne dure jamais peut-être?"

C'est encore une fois une bonne découverte et j'ai prévu de sortir de ma PAL prochainement On ne voyait que le bonheur.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Voici une histoire qui n'est pas banale. Arthur voit débarquer le sosie de Scarlett Johansson chez elle.

L'écriture en elle-même peut déstabiliser avec un humour parfois bas de gamme, mais il faut reconnaître que certaines personnes le pratique. Certaines réflexions nauséabondes sur le physique du style : « Té, une poule que je me farcirais bien » (p.79) sont malheureusement phrases courantes que chaque femme a entendues plusieurs fois dans sa vie (celle-là ou une similaire, bien vulgaire, assenée d'un air fier...)

Sinon, derrière cette rencontre improbable et assez ridicule, il y a tout de même des thèmes qui méritent d'être soulignés.

Par exemple, le physique qui prend de plus en plus de place… On va vous sortir la phrase toute faite « le plus important c'est la beauté intérieure... » Ah oui, vraiment ? Sauf qu'en réalité, la première chose qu'on regarde, c'est le physique dans 90 % des cas, parce que la beauté intérieure, il faut quand même un peu de temps pour la découvrir.

À une époque où de plus en plus de personnes font de la chirurgie esthétique, pour ressembler à une star ou parfois à leur avatar sur les réseaux sociaux (oui, oui, c'est ridicule, mais ça existe) il me semble bon que ce problème soit soulevé. Et je ne parle pas des photos de profil retouchées à outrance sur les réseaux sociaux.

Certainement ce livre n'aura pas sa place parmi les chefs-d'oeuvre, mais il pourra peut-être permettre une réflexion sur le physique… Se rappeler utilement que la beauté se fane, n'est-ce pas Monsieur Pierre de Ronsard ? Ne vaut-il pas mieux une tête bien faite qu'une plastique de rêve ?

D'autres thèmes intéressants sont également abordés par petites touches…

Bref, un roman qui permet quand même de passer un moment agréable et donne à réfléchir…

À lire en dégustant des pâtes au fromage gratinées près du portrait de Scarlett Johansson...

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Pourquoi ai-je lu ce livre ? J'avoue par curiosité, quand j'ai lu sur la 4ème de couverture que Scarlett Johansson frappait à la porte d'un inconnu lambda.
Ai-je aimé ce livre ? Non.
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