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Citations sur Je vais passer pour un vieux con et autres petites ph.. (69)

Oui, à 25 ou 30 ans, avec la séduction physique, l’écharpe au vent, la chevelure folle, on peut tenter de donner un petit coup de canif dans le politiquement correct, et même envisager de provoquer la concession, voire l’assentiment. Après… ça devient plus périlleux. Et bientôt… suicidaire.

(Extrait de 1. Je vais passer pour un vieux con)

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Le goût des mots

Les mots nous intimident. Ils sont là, mais semblent dépasser nos pensées, nos émotions, nos sensations. Souvent, nous disons "Je ne trouve pas les mots". Pourtant les mots ne seraient rien sans nous. Ils sont déçus de rencontrer notre respect, quand ils voudraient notre amitié.
Pour les apprivoiser, il faut les soupeser, les regarder, apprendre leurs histoires, et puis jouer avec eux, sourire avec eux. Les approcher pour mieux les savourer, les saluer, et toujours un peu en retrait se dire je l'ai sur le bout de la langue... le goût du mot qui ne me manque déjà plus.
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Oh lui rien ne l'inquiète. A tout âge c'est doux d'avoir un gros nounours.
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« Oh, lui, rien ne l’inquiète ! »... Comment être si sûre de l’absence de ce qu’il y a chez
l’autre de plus secret, de plus dissimulé parfois ?
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"Les mots qui vont au-delà de la mort ne sont plus du langage."
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"Lire Proust est un concept. Pour ce
qui pratiquent cette activité, et en témoignent avec une espèce d'évidence gourmande, comme si son oeuvre était un autre chez soi où l'on aurait ses habitudes, une coquille protectrice...."
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Comment il l'a cassé ! Quelle expression nos ancêtres utilisaient-ils quand ils éprouvaient le réjouissement pervers de voir un acteur de la comédie humaine crucifié par un contradicteur ? […] Quand le Christ disait à Saint-Thomas : « Parce que tu as vu, Thomas, tu as cru. Heureux celui qui croit et ne voit pas », aucun des apôtres ne s'exclamait « Comment il l'a cassé », même si le sentiment éprouvé devait être assez proche.
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"Il y a des milliards d'habitants sur terre, et l'on n'est moi que pour un autre, deux au plus."
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Notre temps adore que l’on casse, non pas dans un cénacle, une assemblée de beaux esprits, mais de préférence à la radio, à la télévision, pour des millions d’oreilles. Des émissions sont conçues dans cet unique but. Leur producteur réclame du sang, de la violence oratoire, un vainqueur et un vaincu, la seule recette pour rivaliser avec les larmes en termes d’audimat. Le cassage n’est plus une humeur mais une profession.

Certains chroniqueurs le pratiquent sans aucun danger, sans adversaire, bien au chaud dans un studio où les rires flagorneurs de leurs collègues font penser aux bandes enregistrées des séries anglo-saxonnes. Les cibles visées sont des plus récurrentes, les travers vilipendés doivent, pour être efficacement condamnés, provoquer le stéréotype et le politiquement correct à tour de bras. Il n’est pas défendu de tirer sur les ambulances, sous des formes peu variées, soulignant par exemple le déclin des vedettes populaires avec des phrases qui ronronnent : « Elle vend de la moquette le samedi après-midi au Carrefour Vélizy. » Rien que du neuf.

Il semble bien pourtant que les grands du cassage ne soient que des succédanés d’enseignants redoutés. Oui, c’est dans les classes d’abord que naît ce voluptueux frémissement du « Comment il l’a cassé ! ». La victime évoquée n’est pas nécessairement haïe. Le cassage concerné est d’autant plus émoustillant qu’on aurait pu soi-même en être la victime. Beaucoup plus tard, on gardera cette disposition charitable en ne risquant plus rien. Les célébrités brocardées remplaceront les camarades. Plus de profs prédateurs, mais une vie morose qui trouve un producteur payé pour la venger.
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- Tout d'abord, bonjour !
Bonjour. Ah ! oui, vous êtes sans doute en faute aussi par absence de bonjour - encore qu'à la réflexion vous ne soyez pas persuadé de cette muflerie. Mais, troublé, presque déjà repentant, vous êtes désormais en position d'infériorité.
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