Je n'aime pas lorsque l'auteur se paye le lecteur et c'est le cas ici.
Autant de pages à vouloir brandir l'excuse au nom de l'Histoire et le tout sans y toucher, seulement du bout des doigts !
Gonflés d'arrogance les mots, les phrases, sans répit, toujours et encore "en veux-tu, en voilà", il s'écoute écrire ! Il se mire en écrivant !
Et ce style de plus en plus insupportable cuistre et condescendant, et les notes, la ribambelle de notes !
Cette "saga" n'a rien de flamboyant comme le stipule la 4ème de couverture, elle est partagée entre le lénifiant et le délirant.
Incapable d'une réelle investigation, ce roman dénonce et s'insurge, vite fait, comme un entrefilet dans le journal local.
N'est pas
Albert Londres qui veut.
Et aller écrire un couplet de Brel, en introduction, la chanson "Et la ville s'endormait", écrite en Polynésie pour d'autres raisons, à une autre époque et dans d'autres circonstances bien évidemment, quel est le rapport ? Aucun, bien entendu.
L'irrespect va se nicher même là.
Inapte à choisir un écrit laissé parmi tous les Guyanais de toutes corporations confondues.