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L'histoire hautement prenante de Christophe, membre d'une ONG enlevé par des tchétchènes. Un récit réalisé d'une main de maitre car tout le long, j'ai ressenti une tension sans pareille sans pouvoir m'empêcher de me demander s'il allait finir par s'en sortir. Une angoisse sourde qui monte, la crainte de devoir subir un tel sort un jour. Certes des pages entières se répètent mais elles reflètent parfaitement le climat d'angoisse et le sentiment d'abandon ressenti par Christophe tout le long de ces 111 joues. Une admiration face à toutes ces personnes qui consacrent leur vie à l'humanitaire au péril de leur existence.
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Je suis contente d'avoir enfin lu ce chef d'oeuvre de Guy Delisle ! Quel histoire, quelle force de caractère a le héros, et comme les journées sont longues... J'adore le traitement des couleurs, et j'ai passé le livre à me demander ce que j'aurais fait à la place du héros.
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Un roman graphique prenant et oppressant. La monotonie et la répétition des cases, jour après jour, m'ont vraiment projeté dans les pensées de Christophe et je trouve incroyable qu'il ait réussi à tenir le coup aussi longtemps.
C'est une histoire vraie et terrible mais racontée avec pudeur tout en n'épargnant rien au lecteur.
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1997, alors qu'il est responsable d'une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André est enlevé en pleine nuit. Emmené, cagoule sur la tête vers une destination inconnue en Tchétchènie. Que se passera-t-il pendant 111 jours ?
 
Guy Delisle l'a rencontré des années plus tard et nous raconte son terrible enlèvement en montrant les émotions ressenties par l'otage. A travers son histoire, on parvient à se mettre dans la peau de l'otage, qui se fait tout pour évite le syndrome de Stockholm.
Il essai aussi de garder la nation du temps et de faire travaillersa mémoire pour s'évader.
On se sent très souvent écrasé, étouffé, angoissé par ce qui pourrait advenir.
Souvent ses journées se répètent, sans aucune information.
Ceci engendre des longueurs et une forme d'ennui qui peut gagner le lecteur. Cependant imaginez-vous en prison, sans savoir si vous allez survivre, sans savoir pourquoi vous êtes là, ni la durée ? Alors finalement est-ce vraiment ennuyant ou la réalité ?

Mon avis : Témoignage poignant. Les scènes peuvent parfois être longues mais c'est ce qui va provoquer l'angoisse chez le lecteur.
En effet que va t-il se passer à la page suivante ...
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J'ai été immédiatement plongée dans la langueur de cette captivité ! 111 jours pendant lesquels l'otage ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre et regarder les pièces vides dans lesquels il se trouvait baladé … Sans une distraction, avec juste les repas et la pause sanitaire pour rythmer ces chaudes journées pendant lesquels il se sentait oublié et démuni mais sans perdre le compte de celles-ci pour ne pas sombrer et continuer d'exister dans une temporalité hors norme.
On se met alors à espérer avec lui que « c'est cette nuit » que la libération aura lieu, mais la libération ne vient pas et la répétition des illustrations, comme celles de la narration nous frustre. Pari très risqué de la part de l'auteur de nous faire languir sur 400 pages, mais pari réussi car, évidemment sur le coup je me suis dit « mon dieu que c'est long » et c'est grâce à ça que l'empathie monte et que les dernières pages prennent toute leur ampleur !
A plusieurs reprises l'otage se demande comment il pourrait s'échapper et je me suis surprise à imaginer des plans d'évasion avec lui (plans qui retombaient comme un soufflet car dans la réalité il en faut du courage pour oser s'échapper face à des hommes armés).
Bref, un roman graphique hors du commun que j'ai beaucoup apprécié et même si certain trouve qu'il est très (voire « trop ») long, et bien imaginez-vous ce qu'a dû ressentir Christophe André ou tous les otages du monde …
Bel hommage à tous ces hommes et toutes ses femmes dont le courage n'est plus à démontrer.
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Excellent récit graphique de l'expérience d'otage de Christophe André en 1997.
Le trait simple et dépouillé de Guy Delisle s'accorde parfaitement aux conditions spartiates de détention et rend tangible la terrible monotonie des jours qui s'écoulent dans l'incertitude. Prenant et émouvant.
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L'histoire est un témoignage, celui de Christophe André, un membre d'une ONG médicale. Il va se faire kidnapper lors de sa 1ere mission humanitaire. [/masquer] Au début Christophe paraît très optimiste et n'arrête pas de se répéter qu'il ne restera pas enfermé bien longtemps... Entre toujours garder l'espoir de sortir et imaginer toute sorte de plans pour s'échapper, les jours passeront... et c'est tout ce qu'il le maintiendra dans une certaine réalité...
C'est un roman original en tout sens, en ces images superbes, son écriture, son histoire en elle-même. Je ne me suis jamais ennuyée et je l'ai lu en 2 jours. C'était une lecture plus qu'agréable, je la recommande à 100 %
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S'enfuir : récit d'un otage est un pavé de 430 pages, le genre de bande-dessinée ou roman graphique qui prend souvent beaucoup de temps à lire, avec une histoire assez complexe. Ici, ce n'est pas vraiment le cas. Il y a peu de texte et le récit se lit d'une traite. En fait, toutes ces pages permettent au lecteur de se rendre compte du temps qui passe. Car c'est un des points les plus importants dans cette histoire : le temps, long, très long, trop long. 111 jours enfermé !

L'histoire, vraie, se passe en 1997. Christophe André travaille pour une ONG dans le Caucase, c'est sa première mission. Il est enlevé, de nuit, alors qu'il dort dans son lit. Puis commence la longue attente. Au début, il pense qu'il en a pour 2-3 jours. Petit-à-petit, il comprend que ça ne va pas être aussi simple. Tenu en otage dans une petite pièce avec seulement un matelas, il n'a absolument rien à faire de ses journées. On lui apporte ses trois repas par jour, on le détache pour manger. le reste du temps, il est menotté au radiateur. de quoi prendre le temps de réfléchir, mais aussi et surtout de devenir fou !

C'est un récit très fort ! Grâce au texte et aux dessins de Guy Delisle, on est embarqué dans cette histoire (presque) comme si on y était ! Il n'y a pas de réflexion politique, on sait très peu de choses sur le contexte des ravisseurs. C'est donc un récit qui a une portée universelle, on peut penser que cette histoire ressemble à celle de tous les otages.

Une bande-dessinée vraiment très intéressante !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Quel témoignage !

Certes ce n'est pas l'auteur qui a vécu cette prise d'otage et cette captivité de 111 jours, mais c'est vraiment bien décrit.
On entre totalement dans la tête de Christophe André. Ce qu'il a vécu, pensé, espéré... ses désespoirs, ce qui l'a permis de tenir... sa colère aussi.

Une totale réussite pour moi !
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Une BD assez particulière. Guy Delisle nous fait partager le quotidien d'un otage enfermé dans une pièce. Par définition même, il s'agit donc d'un livre où il ne se passe rien, c'est l'essence de cet ouvrage, nous mettre dans sa peau (la douleur physique et psychologique, et la faim en moins), nous faire trouver le temps long, la succession des jours identiques aux précédents. Les couleurs en aplats ternes, la succession des pages qui se tournent comme autant de jours vides. de ce point de vue, c'est assez réussi.
J'ai un peu regretté de ne pas en savoir un peu plus sur le pourquoi du comment, les tenants et les aboutissants, mais comme souvent dans les affaires de prises d'otages, il est préférable de ne pas donner d'idées à d'autre ravisseurs en puissance.
J'avais lu le livre de Pierre Borghi, ex-otage (que j'ai d'ailleurs rencontré), mais sans y ressentir la même force que possède cette BD.
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