Abîmes

Six moi après L'homme de la plaine du Nord, je me suis fait piéger. Je cherchais un bon policier se déroulant sous nos latitudes. J'avais entendu parler de l'auteure. Forcément, j'avais lu un premier Delzongle à l'été dernier. J'avais dit plus jamais, comme James Bond ou à peu près. Je peux reprendre la critique écrite à l'époque.
Cette fois, nous avons un pédophile, une gendarme maso qui se mortifie, un gendarme déséquilibré, une femme louve tueuse, j'en passe et des pires. Les péripéties claquent au son d'un paroxysme permanent, flirtant avec l'invraisemblance. J'aimerais connaître les ressorts de Sonia s'évertuant à noircir les cimes immaculées qu'elle décrit si bien. le blanc ne tient jamais longtemps avec elle. Est-ce un héritage de ses ascendances serbes ?
La coupe est pleine, elle m'est tombée des mains.
J'ai eu ma deuxième dose, je suis vacciné pour de bon. Un mauvais point à ma mémoire défaillante.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..

Quand trop c'est trop…
On a (dans le désordre) dans un petit village de montagne: un prêtre pédophile qui enlève des enfants, une clique de chasseurs prédateurs en affrontement avec une clique d'écolo extrêmistes, un paysan qui tente de violer une fille qui a trouvé refuge dans sa grange, un berger super bizarre qui la sauve pour se la garder pour plus tard, une secte avec des règles suspectes (tautologie?), une tueuse en série, deux avalanches meurtrières, une commandante de gendarmerie qui se flagelle tous les soirs, son adjoint schizo, dont les parents se sont suicidés en avion… et encore je dois en oublier.
Bref, ce thriller qui se voulait intéressant comme un Bernard Minier devient totalement absurde et décousu au bout de cent pages à peine, c'est même une torture à un moment on a vraiment envie d'en finir avec le livre, mais pas parce qu'on meurt d'envie de connaitre la fin, juste pour que ça s'arrête….
Ce que je ne comprends pas c'est qu'on m'a vivement conseillé cette autrice donc là, je me suis jeté dedans et voilà la cata…

Abîme, nom masculin.
Définitions proposées :
Gouffre naturel, cavité, précipice d'une profondeur insondable, ou lieu, espace qui n'a pas de limites assignables …
Division, désaccord profond entre des personnes, différence importante, distance considérable entre des choses …
Désastre, échec, situation désespérée.

Chez Sonia Delzongle c'est une mise en scène entre deux univers,
D'un côté la forêt avec sa tribu,
De l'autre le village avec notre monde.
C'est un abîme qui les sépare,
Deux lieux disjoints dans l'espace et dans le mode de vie,
Deux lieux que rien ne peut rapprocher,
Deux lieux qui représentent l'échec de nos sociétés.

Nous, lecteur, sommes spectateurs de drames, de crimes, tous plus spectaculaires et sanglants les uns que les autres, avec des intervenants qui ne nous livrent pas leurs sentiments et nous laissent sur le côté de la route.
C'est horrible, sans intérêt, mêlant tous les thèmes qui font les titres d'une presse à scandale avec une écriture certes travaillée mais calculatrice pour retenir un minimum notre intérêt.
Comme le suggère corboland78 dans sa critique, nous sommes les spectateurs d'une mauvaise série où « Capitaine Marleau fait équipe avec Alex Hugo ».

Quel récit invraisemblable, sans queue ni tête et d'une confusion... J'ai lu et fini ce roman. le début est une suite de chapitres de sexe et de violence psychologique qui m'a laissé froid. Un semblant d'intrigue apparaît qui nous fait avancer dans l'intrigue mais le final est baclé. On perd le pourquoi du comment. J'y ai vu un roman à la Tarantino, tous les protagonistes meurent au fur et à mesure nous laissant dans l'incompréhension totale.

Franchement ?
Je me suis "accroché" pour le lire jusqu'au bout !
j'ai trouvé ça alambiqué, peu crédible et pas très bien écrit !
et cette manie de donner deux noms aux personnage rend la compréhension compliquée !
bref pas grand intérêt ! du coup le deuxième livre du même auteur emprunté à la bibliothèque n'a même pas été ouvert !

Un polar qui tarde à se mettre en place, il m'a fallu aller après la 84ème page pour devenir accro! Ensuite j'ai été assez déçue par le nombre de personnages à qui l'auteur donne deux noms (cela a à voir avec l'histoire) et le récit devient de plus en plus alambiqué, la neige, la montagne, les avalanches, nombreuses, les récits dans le récit et, cerise sur le gâteau, la référence à Candice Renoir - que je ne regarde pas... Waou me suis-je fait la remarque, il faut être au taquet avec les programmes télés (Colombo, je dis pas!) insipides pour se faire une idée de la dégaine de son personnage.... Bref, je ne recommande pas vraiment ce bouquin, qui n'en fini pas de finir...

ce livre est un page turner mais ce n'est pas nécessairement une bonne chose lorsque les rebondissements sont en excès et gros comme des baudruches. C'est dommage parce que au départ, j'ai immédiatement accroché à l'histoire de ce gendarmes, Antoine qui part à la recherche de la vérité sur la disparition de ces parents. Mais ensuite, ça part dans tous les sens : multiplication des intrigues, des points de vues, des mystères et du glauque.

Je cite bebelette :
"J'ai eu l'impression de déguster un dessert, qui aurait été excellent, si on ne l'avait pas recouvert de toute cette chantilly, de sucre, de chocolat, le rendant un peu lourd et indigeste, finalement, tant les retournements de situation sont nombreux. "
qui résume bien de livre.

D'un village retiré en montagne où les secrets de chacun sont enfouis profondément, l'arrivée d'un jeune gendarme "de retour au pays" va déclencher un maelström qui mettre plus ou moins à jour les faces cachées des habitants.
Une enquête qui part dans tous les sens, diligentée par une capitaine de Police type "sous Marleau qui se la pète" et qui patine à travers une foule de personnages qui fait perdre le fil au lecteur.

Tout part d'une avalanche actée par tout le monde sauf par une seule personne (Miren) qui dira à un seul moment qu'elle n'a jamais eu lieu ; ce qui n'engendrera rien!!! (vu les remerciements en fin de livre, il y a des relecteurs qui ont loupé une marche)

À force de se vouloir machiavélique, l'auteure s'engouffre dans une fin, imbroglio acadabrantesque, ou tout est remis en question à chaque page. Qui est qui en fin de compte ?
La fin est pénible tant elle est invraisemblable. Façon puérile de vouloir sans cesse rebondir sous prétexte de tenir le lecteur dans une haleine à bout de souffle.

N'ayant plus rien à dire (où ne sachant pas le dire), l'auteure nous impose un épilogue qui met fin au récit.

Sonja Delzongle, née en 1967 à Troyes, est une femme de lettres française, auteure de romans policiers. Journaliste durant six ans, elle commence à écrire, riche de sa culture franco-slave et de sa passion pour le noir. Une grosse dizaines de polars à son actif, Abîmes, paru en 2022 vient d'être réédité en poche.
Je ne vais pas perdre mon temps avec ce roman aussi voici le résumé de l'éditeur : « Janvier 1999. Un homme d'affaires et son épouse s'écrasent avec leur avion de tourisme dans le massif pyrénéen du Mont-Perdu, à la frontière franco-espagnole. Vingt-quatre ans plus tard, leur fils, Antoine, obtient sa mutation dans la gendarmerie du village natal de son père. Très vite, sa supérieure comprend que sa recrue lui cache quelque chose. Quel secret obsède Antoine ? Quels liens entretient-il avec la communauté qui vit en autarcie dans la forêt voisine ? Lorsqu'un berger découvre dans son pré sept bonshommes de neige disposés autour d'un message énigmatique tracé dans la poudreuse, le village est saisi d'effroi. »
J'ajouterais qu'il y a des écolos opposés aux chasseurs, des bergers qui veulent se débarrasser des loups qui attaquent leurs brebis, un guide de montagne ex-prêtre et pédophile, un ermite guérisseur, une communauté vivant à l'écart dans la forêt, un lieutenant de gendarmerie qui entend des voix, plusieurs cadavres d'aujourd'hui et d'autres qui datent…
Les rebondissements sont si nombreux qu'ils donnent le tournis mais tellement niais qu'ils soûlent un lecteur normal. L'angle sentimental, car oui mon dieu il y a aussi ce boulet à se taper, est d'une mièvrerie à pleurer, non pas d'émotion mais de rage.
Bref, je suis plus que fatigué de ces romans insipides genre Capitaine Marleau fait équipe avec Alex Hugo…