Un orphelin serbe est recueilli par un vieil ermite pendant quelques jours puis par ses grands-parents, suite à la rupture d'un barrage dans les Balkans. Nous le retrouvons bien des années plus tard lorsqu'il revient mener l'enquête dans les mêmes lieux, devenu père de famille et hydrogéologue. Il fait la connaissance d'une journaliste...
Ce thriller ne laisse pas la plus petite lueur d'espoir quant à la rédemption des personnages (ou alors très vaguement, grâce à l'amour, bof !), tous plus fous dangereux les uns que les autres. J'ai attendu jusqu'à la fin, le suspense est maintenu à ce sujet, mais non, rien.
Il faut plus qu'aimer ce genre de roman pour l'apprécier, ou plutôt, s'intéresser à la psychiatrie car le syndrome de Cotard existe bel et bien, je l'ai vérifié.
Et je ne pense pas qu'il existe de groupes d'écologistes aussi extrémistes.
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J'ai été déçu, disons-le tout net. Sans doute j'en attendais trop, ou autre chose, allez savoir. En plus, ce n'est pas bien écrit (on a envie de reconstruire de nombreuses phrases qui sont bancales) et je suis sensible à cet aspect. Mais, passons. Après tout, je suis sensible aussi à l'histoire, l'intrigue et le suspens, les personnages. Donc, tout aurait pu s'arranger. Malheureusement, ce ne fut pas le cas.
Trop d'invraisemblances et de rebondissements tuent le roman aussi surement qu'un hachoir débite un morceau de bidoche. On découvre vers la fin le vrai coupable à la suite d'une pirouette romanesque tout à fait abracadabrante. Certes, aucun lecteur ne peut deviner un tel coup de théâtre – c'est sans doute le but – mais on reste quand même un peu sur le cul en se disant : « elle a osé nous faire ce coup-là, elle exagère… ».
Et tout est à l'avenant. L'impression d'en faire trop, de gonfler sans cesse le roman d'improbabilités parfois loufoques, de l'engraisser comme une oie de twists et d'étrangetés irréalistes afin de surprendre le lecteur toujours et encore. Pour certains, ça marche, tant mieux, je suis sincèrement heureux pour eux. Mais pour moi, non, ça ne marche pas. Tant pis.
Quant à l'extrême fin du roman, cette dernière page horrible et inutile, qui laisse un goût de vase dans la bouche, franchement, on aurait bien aimé s'en passer.
Comme j'ai acheté deux Delzongle d'un coup, je lirai le second en espérant que je suis mal tombé avec celui-là.
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Voici un livre que j'ai eu la curiosité de lire grâce aux éloges unanimes des médias. Malheureusement, je suis passée totalement à côté de cet ouvrage.
D'un point de vue global j'ai trouvé le récit trop brouillon et je n'ai vraiment pas adhéré au style d'écriture de l'auteur. Je n'ai même pas compris la fin de l'histoire que j'ai pu malgré tout atteindre laborieusement.
Soit, les lieux et contextes de ce roman sont originaux mais peut être trop du coup, car aucun sujet ne m'a particulièrement passionnée. Ni l'histoire de la Serbie, ni les barrages hydrauliques, ni les paysages montagneux. Les personnages ne sont pas attachants, je me suis ennuyée à mourir en leur compagnie. L'intrigue quant à elle, part dans tous les sens. Il faut vraiment s'accrocher d'un chapitre à l'autre pour suivre ce qui se passe.
Bref, un livre sans queue ni tête que j'ai refermé avec soulagement.
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