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3,66

sur 247 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai rencontré la charmante Sonja Delzongle à "lire à Limoges " et , fort de ma lecture de " Boréal " j'ai souhaité échanger quelques mots avec elle et lui demander de me dédicacer " Cataractes " , ce qu'elle a fait avec beaucoup de gentillesse . Je vous livre ses propos : " Parce que le libraire est parole d'évangile ....bonne route dans les Balkans". Pour le libraire , il m'avait en effet déclaré avoir aimé le livre mais "parole d'évangile" , c'était un peu fort , non ? Bon , enfin...."Bonne route dans les Balkans ", ça m'indiquait le lieu de l'action ....Finis les grands froids du Grand Nord , c'était déjà ça . Quant à la route , on avait le temps de la découvrir et puis mon libraire m'avait dit que.....
Bon , pour changer de milieu , ça ,on change de milieu mais on ne change pas" la Sonja" qui va nous transporter dans un nouvel enfer , un de ces lieux dont on n'oserait même pas imaginer qu'ils puissent exister.....Si elle passe sa vie d'écrivaine à nous transporter chaque année dans un lieu différent , je vous assure que la pollution liée aux transports aériens aura bientôt disparu , les touristes n'auront plus qu'une envie : rester chez eux . Oui , cette route dans les Balkans va s'avérer périlleuse , semée d'embûches de toutes sortes , sorties d'on ne sait où , d'on ne sait quel cerveau , mais toutes plus anxiogènes les unes que les autres et , je vous le dis le sang va couler.....Dans un roman noir , me direz- vous , ça coule de source...Oui et bien de source , il en sera question , justement , d'une source qui alimente un monastère dont les moines ont disparu mystérieusement sans que grand monde s'en préoccupe , du reste , un monastère devenu un bien étrange établissement pour malades mentaux . Sachez aussi qu'il est question d'un barrage en bien piètre état et prêt à...., surveillé jour et nuit par des miliciens à l'espérance de vie .....limitée . Attention , "la magla "va embrumer les paysages et les esprits , ceux des personnages , bien entendu , mais aussi les vôtres . Ah , oui , je m'en souviendrai de son " bonne route " , croyez- moi . Pas prêt d'y aller , moi , dans les Balkans , quant à ceux qui hésitent, je vais leur donner un ( excellent ) conseil . Surtout , ne demandez pas l'avis de votre libraire , il ou elle va vous dire que c'est un bon roman . Ne me faites pas confiance , je veux vous inciter à découvrir cette folle aventure ...... . Non . Allez chez votre libraire , prenez le livre , planquez-vous dans un coin et ...lisez le prologue...(..surtout , pas de blague , laissez l'épilogue tranquille .) Ça y est ? Vous avez lu le prologue ? Et maintenant ? Vous êtes déjà à la caisse pour payer et vous rentrez immédiatement chez- vous pour lire la suite ? Bon , comme vous voudrez , moi , j'ai rien dit c'est bien vous qui voyez ....Je suis déjà soulagé que vous ne soyez pas resté(e) sur place....
Allez je vous le dis , "Boréal " était "glaçant " , " Cataractes " est "hallucinant".
Bon voyage et , SURTOUT , prenez bien soin de vous mais , avec Kosta , Vladimir ,Djol , Marija , Sacha , vous êtes entre de bonnes mains ...A très bientôt , si Dieu le veut ....Moi j'dis ça......
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Jan Kostadinovic (Kosta) a été marqué par une catastrophe qui a frappé son petit village de Serbie, Zavoï, alors qu'il n'avait que 3 ans : la vallée a été engloutie par une coulée de boue et Kosta a perdu toute sa famille dans cette inondation. Sauvé par miracle, il a été élevé par ses grand-parents, puis a quitté la région.
Devenu ingénieur hydrologue, marié et père d'une petite fille, Kosta, ayant atteint la quarantaine, travaille à Dubaï pour une compagnie pétrolière. C'est là qu'il reçoit un appel de Vladimir Krstic, un ancien camarade d'études, qui est ingénieur à la centrale hydroélectrique bâtie quelques années plus tôt à l'emplacement du village de Zavoï. Sur l'insistance de Vladimir, qui a des doutes sur la solidité du barrage, Kosta accepte de revenir sur les lieux de son enfance pour expertiser le réseau hydrographique local et donner un avis sur les risques que le barrage fait peser sur les villages situés en aval.
Arrivé sur place, Kosta découvre une situation très inquiétante : fissures dans le barrage, actes de sabotage, phénomènes quasi-surnaturels observés la nuit à l'emplacement de l'ancien village, disparition mystérieuse des moines d'un monastère voisin, lequel est devenu un asile psychiatrique….
Au cours de ses recherches pour localiser les sources alimentant la centrale, Kosta retrouve des personnages et des lieux qui l'ont marqué dans sa toute première enfance et découvre la trace de crimes remontant à plusieurs années. En même temps les événements se précipitent, les cadavres s'accumulent, et les fantômes du passé semblent renaître…
Beaucoup de thèmes sont abordés par Sonja Delzongle dans ce livre : la Serbie, qui semble être le pays d'origine de sa famille : pays de montagnes et de vallées magnifiques, mais aussi un pays marqué par la guerre toute récente, laquelle a laissé des traces et des haines tenaces.
Vient ensuite le thème de la Nature, qui, comme dans « Boréal », le précédent titre de l'auteure, est polluée par l'homme, mais peut se venger de façon terrible. C'est aussi l'occasion de mettre en scène un curieux « gardien des sources », ainsi que des « terroristes écologistes » aux méthodes aussi radicales que glaçantes.
Enfin l'intrigue est également articulée sur les ressorts de la folie, dont se révèlent atteints, sous des formes différentes, deux personnages centraux du roman.
Cela fait beaucoup de matière, un peu trop à mon goût, et cela donne un récit complexe que j'ai trouvé difficile à assimiler, comme une nourriture trop riche… de plus certaines circonstances tenant parfois d'un hasard miraculeux, font que l'histoire perd de la crédibilité. J'avoue avoir du relire plusieurs passages après avoir terminé le livre, pour vraiment savoir qui a tué qui…
Quant au dénouement final, j'avoue ne pas l'avoir aimé du tout.
C'est le troisième roman de Sonja Delzongle que je lis, mais comme dans « Boréal », j'y ai trouvé un excès de noirceur et une intrigue trop complexe au détriment de la vraisemblance. J'avais préféré « Récidive », qui reposait sur un scénario plus « classique ».
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Je suis très partagé : j'aime Sonia Delzongle, mais

* j'ai trouvé que le récit était un peu (trop) détaché, factuel : des péripéties qui pourraient être rendues de façon intense le sont de façon plate.
Des péripéties qui m'ont fait par certains moments penser aux aventures de Tintin : un personnage qui tombe dans une faille, par exemple...
* J'ai eu vraiment l'impression que l'auteur était omnipotent (il l'est, d'ailleurs !) et qu'il peut arriver n'importe quoi à ses personnages, ou que les personnages peuvent faire n'importe quoi, sans justificatif , comme à la fin du roman.
* Les différentes rencontres sont un peu inconcevables

Heureusement,
* l'autrice écrit très bien
* elle connaît bien ce pays, et a su le rendre très vivant en citant les mets, les boissons, des magazines, des phénomènes atmosphériques, comme la magla, et l'histoire ( Serbe et Croates)

Un roman qui a des qualités, mais auquel je n'ai pas vraiment accroché.
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Chez moi, les livres de Sonja sont attendus avec une grande impatience. Pour l'instant ils ont tous été des coups de coeur (retrouvez mes autres chroniques en fin d'article).
Sonja a l'habitude de nous faire voyager avec ses polars et cette fois elle nous embarque en Serbie.
Je dois avouer que j'ai mis quelques chapitres à rentrer dans l'histoire voir même attendu le dernier tiers du livre pour être enfin dans l'intrigue.

Jan Kosta est un survivant. A l'âge de 3 ans il a survécu à un glissement de terrain qui a ravagé tout son village et lui a pris quasiment toute sa famille. 40 ans après il est toujours hanté par cette catastrophe. Un de ses anciens ami, Vladimir, débarque à Dubaï où Jan vit, pour lui demander de faire une expertise de la centrale hydraulique bâtie sur les hauteurs de son ancien village. Des événements étranges ont été constaté et il aimerait l'avis de Kosta.
Pour Kosta qui n'a plus jamais remis les pieds là-bas le voyage est rude. Une fois arrivé sur place il va partir avec une journaliste Marija pour retrouver la source mère et y faire des prélèvements. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu.
Et à la centrale hydraulique, les meurtres vont s'enchaîner.

J'ai trouvé le style de Sonja très différent de ses autres romans. J'ai été un peu perdu avec le grand nombre de protagonistes et les noms serbes n'ont pas aidé ma mémoire de poisson rouge à retenir et intégrer tout le monde. J'ai du parfois réfléchir plusieurs minutes pour remettre un personnage dans son contexte.
L'histoire en elle-même est bien pensée, mais je ne suis pas sûre d'avoir tout compris du dénouement de l'histoire.
Le dépaysement est total, l'immersion dans les montagnes serbes est très bien décrite. On sent l'amour que Sonja peut avoir envers son pays natal. D'ailleurs j'ai eu l'impression que les montagnes serbes étaient des personnages entiers du roman.
L'eau et la nature ont aussi une part importante dans l'histoire. La nature nous rappelle tous les jours qu'elle est plus forte que nous, et Sonja nous le rappelle dans son roman.
Elle cherche encore loin dans les tréfonds du mal, et surtout analyse ce qui fait qu'un homme bascule du côté obscur. Elle reviendra aussi sur les conflits serbo-croate qui il faut le rappeler a été particulièrement horrible.

Je ne pourrais pas vous dire si j'ai aimé ou non cette histoire. Ce ne sera définitivement pas un coup de coeur comme les autres romans de Sonja. Petite déception donc qui reste très personnelle. Je suis sûre que ce polar ravira d'autres lecteurs. Mais bon une petite déception sur tous les polars de Sonja ne m'empêchera pas de continuer à lire ses histoires.

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Je sors mitigée cette lecture.
J'ai replongé avec plaisir dans l'écriture de Sonja Delzongle,
voyagé avec curiosité et admiration dans ces grandioses paysages de Serbie,
redécouvert l'histoire sombre et torturée de cette région du monde.
L'intrigue est originale, complexe, quelquefois à la limite du fantastique, malheureusement de nombreuses incohérences en ternissent le déroulement.
Mais par dessus tout, je trouve que le drame final est inutile.
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Jan Kosta est un survivant. Quand il avait 3 ans la terrible catastrophe de Zavoï, village des Balkans enseveli par la boue après un glissement de terrain, a fait de lui un orphelin recueilli par un homme solitaire alors qu'il était promis à la mort. Quarante plus tard, il vit à Dubaï avec sa femme et sa fille, Fjona. Fjona a 3 ans, l'âge qu'il avait… et les cauchemars reviennent le hanter plus que jamais ! C'est alors que Vladimir, un ami de longue date, vient lui demander de l'aide. Il a besoin des compétences d'hydrogéologue de Jan pour prouver que la centrale construite à Zavoï ne présente aucun risque pour la population. Jan accepte sans se douter du guêpier dans lequel il va mettre les pieds.

Commençons par le bémol de ma critique, la fin que j'ai trouvée particulièrement décevante. Difficile d'expliquer pourquoi sans trop en dévoiler, si ce n'est que les apparences s'avèrent trop trompeuses pour que la fin soit totalement crédible. Il y a trop de faits alambiqués pour qu'elle puisse paraitre réaliste. Les événements s'enchainent avec trop de rapidité alors que l'intrigue prenait plutôt son temps pour se mettre en place. Et les deux dernières pages, je ne les ai tout simplement pas aimé ! je n'en ai pas compris l'intérêt ! C'est dommage…

Néanmoins, ce roman est un bon thriller qui tient en haleine, il est bien construit avec des personnages bien campés. J'ai apprécié l'écriture fluide et rythmée en même temps. Mais ce que j'ai surtout apprécié c'est le contexte, le décor. Je ne connais pas bien l'histoire de l'ex-Yougoslavie et, si ce roman n'est pas un cours d'histoire, il aborde plutôt bien le déchirement de ce pays, la séparation douloureuse de « peuples » frères. de plus, le personnage de Jan, toujours tourmenté par son passé d'enfant survivant, est particulièrement intéressant.
Un roman à découvrir !

Merci à Babelio et aux éditions Folio pour ce bon moment de lecture.
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Jai abandonné la lecture de ce livre à plus de la moitié, attendant qu'il m'accroche réellement . Et puis non, je m'explique. le début semblait prometteur car l'auteur nous plonge dans une véritable ambiance. Ceci dit, j'ai eu l'impression det visiter encore et encore les Balkans. Je n'étais pas au rendez-vous pour faire du tourisme mais pour être prise par un suspense incroyable comme je m'y attends quand je lis un roman policier . Il y a une enquête mais elle passe au second plan. L'auteur a du talent , c'est certain, mais je ne renouvellerai pas l'expérience , j'ai trop d'auteurs à découvrir.
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Sentiment assez mitigé pour cette lecture.

Oh la base est plutôt bonne, on a une intrigue de fond solide, une ambiance bien particulière, et une bonne dose de psychiatrie, comme je peux l'apprécier.

Mais finalement, c'est un peu trop, l'auteur veut nous mener sur trop de chemins différents, et finalement, on s'y perd, l'intrigue finit par perdre sa vraisemblance tout semble gros et exagéré. Des rebondissements à la fois peu surprenants et peu crédibles et des personnages plutôt incohérents.

Quant à la fin, qui aurait pourtant pu être marquante, en plus d'être relativement frustrante, elle arrive comme un cheveu sur la soupe. Elle n'a pas plus de sens que le reste.
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Jai eu du mal à accrocher à ce livre.... On a du mal à comprendre le pourquoi de ce qui est arrivé aux moines disparus.... La fin reste surprenante....
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Autant j'avais aimé les 3 premiers, autant je suis de plus en plus déçu par ses 2 derniers livres, je continuerai quand même à lire les prochains, avec peut etre un peu moins d'entrain...
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