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3,66

sur 247 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Kosta, hydrogéologue serbe installé à Dubai est toujours hanté par le drame survenu dans la vallée de Zavoi, cette catastrophe naturelle qui a rasé tout son village et dont il fut, jeune enfant, l'un des seuls rescapé.
Missionné pour rendre son expertise sur la centrale hydraulique implantée dans cette vallée qui semble déjà montrer des signes de faiblesse, il est de retour dans sa Serbie natale...
Sonja Delzongle signe ici un thriller rondement bien mené tout en continuant à défendre ses convictions écologiques et géopolitiques.
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Chronique de serial Lectrice : La plume de Lulu pour Collectif Polar
Bonjour Dame Geneviève.
Je te remercie encore une fois d'avoir gagné au concours avec mes cinq livres dédicacés. J'ai fini « cataractes » de Sonja Delzongle.
Après, le hameau des Purs, Thanatea, j'ai donc mis mes bouées, et je suis partie en Serbie.
Jan est un rescapé, le plus jeune d'un endroit où l'eau a fait des ravages, il a refait sa vie à Dubaï en devenant hydrologue. Quand son pote Vlad vient le chercher en lui disant, on a besoin de toi, il y va, il fonce tête baissée, c'est sa terre natale qui est de nouveau en danger.
Et là, j'ai vu défiler un pays dont je ne connais que le nom sur la carte, ça s'est éveillé sous mes yeux, et je les ai écarquillés devant tant de beauté que seule Dame Nature peut nous offrir.
Sonja a le talent de nous emmener dans son pays, et de nous le faire découvrir et aimer. On sent que la guerre a laissé des traces indélébiles, « un pays qui n'existe plus, qui n'apparaît plus sur aucune carte et qui s'appelait Yougoslavie. Pays fantôme, éclaté, dissout par la guerre, désormais inséparable du préfixe « ex ». Deux lettres aussi cinglantes que des tirs de sniper, deux lettres qui à elles seule enterrent un État entier ou une personne « .
On se doute bien que Jan ne va pas là bas pour du tourisme, vu qu'il y a pas mal de cadavres qui s'amoncellent, et surtout, beaucoup de questions sans réponses.
Sonja a tissé sa toile machiavélique autour de moi, je dégaine donc la #bombelivresque.
» je suis mort mais ça ne se voit pas encore «
Trahisons, manipulations, mensonges, psychologie finement étudiée, Sonja nous livre ici un excellent ouvrage que je vous conseille humblement de découvrir.
Vous n'en sortirez pas déçus. Atomisé(s) oui, éparpillé(e) s en petits morceaux et le coeur tout fissuré.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Avec la Serbie ,cher à notre auteure,on plonge dans la noirceur avec une histoire ou passé et présent se croise pour nous faire frissonner tout au long de ce magnifique thriller.
Barrage,monastère ,hôpital psychiatrique ,montagne,tout est là pour nous procurer un moment de lecture inoubliable.
Une claque de noirceur et un gros coup de coeur.
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Ce roman est qualifié de thriller, c'est beaucoup plus que cela.
C'est un roman historique par sa description d'une région de Serbie aujourd'hui et hier, et il y est beaucoup question d'environnement.
Les personnages sont originaux, chacun avec sa vie, ses particularités, parfois proches du conte ou du fantastique.
Il est traversé par des phénomènes plus ou moins expliqués et aborde aussi, la nature, la religion, la guerre, l'exil, la psychiatrie.
J'ai beaucoup aimé ce roman, malgré le sang assez présent ce qui n'est pas trop mon truc, l'histoire est passionnante et l'écriture soignée.
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Voilà un roman noir très particulier que j'ai adoré. L'auteure nous emmène dans son pays d'origine, au côté de Jan Kosta, trois ans, rescapé d'une catastrophe qui a englouti une village entier à Zavoï en Serbie. C'est le sixième roman lu de cette auteure et toujours conquise.

Les débuts de ce roman nous plonge au milieu de ce désastre avec des descriptions glaçantes, je n'ai pu rester insensible à cette entrée en matière qui nous fige dans l'horreur. Quarante ans ont passé, nous retrouvons Jan à Dubaï où il vit avec sa femme et sa fille. Il est hydrogéologue.

Suite à l'appel d'un ami ingénieur resté au pays, il va retourner sur ces lieux dévastés. Il se rappelle son sauvetage inattendu, les souvenirs avec ses grands-parents. Il se rend sur place dans un but bien précis et va découvrir qu'après l'installation d'une centrale aux abords de ce lieu, certains faits inexpliqués s'y déroulent.

Un retour aux sources pour l'auteure comme pour son personnage qui doit retrouver une source d'eau pure qui alimente ces lieux. Les descriptions de cette nature qui nous engloutie, ces montagnes rudes, ce brouillard qui masque le chemin à poursuivre coute que coute, donnent au titre du roman un double sens.

"Soudé à la terre, à cet instant, Kosta redevient le rescapé du torrent d'eau et de boue qu'il n'a jamais cessé d'être. Toutes ces années loin d'ici, son existence confortable à l'étranger, n'ont finalement rien effacé."

Un récit troublant, noir, qui nous touche profondément, un montée en puissance au fil des découvertes de Jan, passé et présent s'entremêlent. Un thriller atypique, d'exception, qui ne nous laisse pas de répit, un conte noir où morts et vivants se côtoient. Une lecture mémorable, touchante et terrible à la fois.

Pour le titre une petite information est de mise. Cataractes : Maladie de l'oeil, mais aussi, Cataractes : Grande chute d'eau. Il est question ici de cette seconde définition mais le brouillard local du lieu "la magla" qui entoure Jan pourrait aussi se confondre avec la première définition…

Une auteure qui, à chaque lectures, me transporte avec des émotions fortes et vives et pourtant très noires. Pour les amateurs du genre n'hésitez pas à partir à sa rencontre.


Lien : https://passionlectureannick..
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Ayant été complètement happée et subjuguée par "Boréal" de Sonja Delzongle, j'avais très envie de lire son dernier livre, "Cataractes". Univers différent bien sûr mais absolument la même efficacité pour nous embarquer dans son histoire, et également un vrai coup de claque littéraire, encore un gros gros coup de coeur ! Bravo Madame ! La nature et les éléments climatiques, tout comme dans "Boréal", ont une grande importance et font intégralement partie de l'histoire, de l'aventure. Ici, on se retrouve dans l'ex- Yougoslavie, un coin de Serbie, qui a beaucoup souffert des guerres fratricides qui ont déchiré le pays, mais qui avait connu également un drame, quelques décennies auparavant, l'anéantissement d'un village entier sous la boue et les eaux tombées de la montagne. Peu de survivants. Parmi ceux-ci un petit garçon qui a perdu sa famille, Jan Kosta, 3 ans. Sauvé in extrémis avec son chien, par deux hommes passés par là, qui le laissent finalement sur la berge car il les retarderait… Jan est trouvé par un homme étrange vivant en forêt, Djol. Ce dernier retrouve au bout de quelques semaines, les grands-parents maternels de Jan qui le recueillent et l'élèvent. Malgré ou bien à cause du drame qu'il a vécu, devenu adulte, Kosta est attiré par l'eau, et devient hydrogéologue. Avec son métier, il voyage dans le monde entier, sans jamais retourner sur ses terres natales, et s'est installé à Dubaï avec sa femme et sa petite fille Fojna. Des cauchemars récurrents d'enlisement sous terre qui s'étaient un peu atténués au fil des années, reprennent avec violence aux 3 ans de sa fille. Un ami serbe, Vladimir, qu'il n'a pas vu depuis de longues années, vient à Dubaï pour lui demander son aide, en tant qu'hydrogéologue, pour réaliser une expertise sur la centrale hydraulique qui a été construite il y a quelques années sur le lieu même du drame de Zavoï. Les sols semblent peu sûrs et si le barrage craque, c'est toute la vallée avec ses habitants qui seront ensevelis.
Contraint, Kosta revient donc sur les lieux mêmes où s'est noué le drame de sa vie, de sa famille. C'est douloureux pour lui, mais en même temps, nécessaire. A 40 ans, il est temps pour lui, de faire enfin le point sur tout cela pour aller de l'avant. Dans sa mission, il sera accompagné par une journaliste, Marija. Tout ne va pas se dérouler comme prévu. Des évènements étranges, violents vont se succéder ainsi que des rencontres insolites, émouvantes, éprouvantes. Pratiquement tous les personnages ont de multiples visages et l'intrigue réserve de nombreuses surprises. Et franchement jusqu'aux dernières lignes. Wahou la toute fin m'a encore prise de cours ! Bravo, j'adore ça. Une magnifique histoire humaine, malmenée par la vie, la guerre, les drames naturels très bien racontée par Sonja Delzongle. L'intrigue tient en haleine de bout en bout ! Bref, à découvrir de toute urgence.

Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Le prologue me laisse sur le carreau…. Mon coeur saigne et je pleure parce que je me souviens… Ce jour de janvier 2018 où, après des torrents d'eau, la montagne nous est tombée sur la tête, emmenant avec elle rochers, maisons, voitures, faisant plusieurs morts et laissant des dizaines de maisons détruites. Cette nuit-là, seule avec mes filles, j'ai cru que ma dernière heure était arrivée. Sans électricité, sans eau potable, sans gaz, sans réseau de téléphone, n'entendant que les sirènes hurler et le bruit des hélicoptères, j'ai attendu dans le noir et le froid des secours débordés.

Comment rester insensible à ce prologue ? Mon coeur se serre, je revois ces jours terrifiants que je n'aurai jamais pu envisager vivre et j'ai du mal à respirer. La force des mots utilisés par Sonja pour décrire ce cauchemar révèle incontestablement toute l'horreur de la situation vécue par un petit garçon de 3 ans, seul, emporté par la boue. Nous sommes à Zavoï, petit village des Balkans au mois d'avril. Jan Kosta, survivant de cette catastrophe, se souvient. Il n'a rien oublié de cet événement emblématique de son enfance avec lequel il a été forcé de se construire. Son village n'existe plus, il est désormais enfoui sous les eaux. de cette expérience dévastatrice, Kosta en a fait son métier : hydrogéologue. Il vit désormais à Dubai avec sa femme et sa fille et c'est là qu'un ami d'enfance vient le chercher. Il se passe des choses graves à Zavoï : certaines personnes qui vivent là ont des comportements étranges. On pense à une contamination de l'eau, des prélèvements sont nécessaires pour s'en assurer. Kosta revient alors sur les terres de son enfance, et en lui, les vannes s'ouvrent.

Je voudrais mettre en lumière deux aspects que j'ai particulièrement aimés dans ce roman, sans doute le plus personnel de Sonja Delzongle puisqu'elle y parle de ses racines et d'un conflit meurtrier qui a balayé cette terre. Ce roman est un hymne à son pays et j'ai été extrêmement touchée par la poésie qui s'en dégage, principalement dans les descriptions des paysages, de cette nature qui flamboie, mais qui inquiète aussi, de cette nature qui a tous les droits.

D'abord, j'aimerais parler de l'écriture qui insiste sans arrêt sur les opposés : l'homme et la bête, la nature accueillante et la nature hostile, l'eau et la terre donc l'humidité et la sécheresse, l'amour d'une terre chérie et la crainte qui s'en dégage, le passé et le présent. Kosta, enfant rescapé des eaux craint cette terre qui a fait mourir toute sa famille et pourtant, ses racines, la tendresse profonde qu'il ressent pour ce lieu fait partie intégrante de sa personnalité. Ce qui a failli le tuer est aussi ce qui l'a construit. Les cauchemars qu'il fait, cette sensation d'avoir de la boue dans ses veines, lui donnent cette appartenance inaltérable à cette terre aimée et honnie.

Ensuite, j'ai trouvé un parallèle plus que troublant entre ce barrage construit sur des terres meubles et la personnalité de Kosta bâtie, elle aussi, sur des fondations fragiles. La Centrale et le barrage apparaissent comme une forteresse infranchissable. Progressivement, les turbines ne sont plus étanches, les vannes s'ouvrent, les fuites d'eau apparaissent. le bâtiment devient vulnérable, comme l'est le coeur de Kosta de retour sur ses terres. La symbolique du village fantôme qui réapparaît sous le lac, laissant entrevoir la vie qui a été, fait remonter en Kosta ce petit garçon de 3 ans, terrifié, suffocant, et au fond terriblement seul. Cette source qu'il passe le roman à chercher, pure, enfouie dans les profondeurs de la terre représente tout naturellement son enfance. le lecteur l'accompagne dans cette quête qui va bien au-delà de prélèvements ou de diagnostics. C'est son âme qu'il revient chercher. le personnage de Djol est celui qui fait le lien entre nature et culture, entre l'enfance et l'adulte, entre le passé et le présent, entre le coeur sec d'avoir trop souffert et le coeur tendre de l'enfant innocent. « Comme toi, les gens ont oublié leurs origines, leurs racines, la source. Ils ont perdu le peu de mémoire qu'ils avaient. »

Un mot sur l'intrigue bien construite, angoissante et bien ficelée qui au demeurant a été secondaire pour moi, fascinée que j'étais par cette montagne, Babin Zub, la dent de la vieille, la quête de cette source d'eau pure et les descriptions de Sonja de sa terre. Cette intrigue sert surtout à mettre en lumière l'aspect extrêmement psychologique de l'évolution du personnage central. Ses racines, profondément ancrées en Serbie ne peuvent pas être volontairement annihilées, il est un arbre qui pousse, profondément enraciné dans cette terre, avec ses blessures, ses coups du sort, son histoire. « Soudé à la terre, à cet instant, Kosta redevient le rescapé du torrent d'eau et de boue qu'il n'a jamais cessé d'être. Toutes ces années loin d'ici, son existence confortable à l'étranger, n'ont finalement rien effacé. Juste recouvert. Ses racines sont restées mêlées à celles de ces arbres… »

La fin est magnifique, il n'y en avait pas d'autres possibles, tellement elle fait sens, tellement elle sonne juste. Nous n'échappons jamais à notre enfance ni à nos racines, et vouloir qu'il en soit autrement est un leurre. Sonja Delzongle le démontre admirablement bien dans ce roman qui touche l'âme et fait ressurgir l'enfant qu'on était. J'en ai été profondément émue…


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Pour son nouveau roman Sonja Delzongle abandonne les glaces et le froid du Groenland de Boréal et plante le décor dans un pays qu'elle connait bien, la Serbie. Loin de Belgrade, dans les montagnes du Grand Balkan, à Zavoï.

Un prologue choc, comme elle sait si bien le faire : en quelques pages elle nous noue les tripes et efface Zavoï de la carte ! Un glissement de terrain, un torrent de boue et d'arbres déracinés dévale la montagne. Deux survivants, Kosta 3 ans et son chien Hasta, un gros léonberg fidèle, ramassés mourants par un ermite Djol.

Aujourd'hui Kosta approche de la quarantaine et est installé avec sa femme et sa fille à Dubaï où il travaille en tant qu'ingénieur hydrogéologue. Mais ses services vont être sollicités par un ancien camarade d'études, Vladimir qui travaille dans une centrale hydraulique construite sur les lieux de l'ancien Zavoï. le voilà donc de retour au pays, sur les lieux du drame alors qu'il n'y avait jamais remis les pieds.

En approchant des lieux, Kosta constate avec stupeur que le vieux monastère a été transformé en asile psychiatrique, que la vallée qui l'a vu naître est engloutie par le lac de retenue du barrage de la centrale. L'ambiance sur place est plutôt tendue faisant suite à la disparition d'un employé, des actes de sabotage et des scènes d'hallucinations plus ou moins collectives.

Tandis que Kosta part dans la montagne accompagné d'une jeune journaliste, Marija, pour trouver et inspecter la source qui alimente la centrale et l'ancien monastère, Vladimir reste sur place et va devoir affronter une série de meurtres, une grève et les venues incessantes de la milice. le récit va donc alterner entre ces deux hommes qui chacun de leur côté enquêtent.

Au début j'ai cherché un lien entre les faits qui se passent entre les deux histoires que nous suivons en parallèle, puis j'ai très vite arrêté, portée par les récits où il se passe tant (trop ?) de choses. L'autrice enchaîne les surprises, les coups de théâtre et les retournements de situations qu'on ne sait plus où donner de la tête, où trouver le fil rouge directeur de l'intrigue, si ce n'est le rôle de l'eau dans ce roman. La psychologie des personnages est travaillée et va réserver bien des surprises.

Mais une chose est sûre, avec ou sans fil directeur, ce roman se dévore porté par une écriture nerveuse et sûre, les chapitres sont courts et percutants, le syndrome "encore un petit chapitre" fonctionne à fond. Sonja Delzongle en profite pour nous montrer les séquelles laissées par la guerre fratricide qui a secoué son pays il y a quelques années, soulignant l'absurdité de ce conflit. Mais si certaines scènes sont dures, voire violentes, dans chaque page transparaît son amour pour la Serbie. Et on la comprend, certaines descriptions vendent du rêve. Accrochez vous cependant, la fin est toxique ! Sonja, tu es sans coeur ! :(
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Après "Boréal", j'ai voulu lire un autre livre de Sonja Delzongle, et ce fut un pur bonheur, un très agréable moment de lecture! "Cataractes" se situe entre conte et thriller écolo, dans les Balkan, en Serbie (pays d'origine de l'écrivaine). Il y a 40 ans, le petit Kosta a survécu à un glissement de terrain qui a enseveli son village, il a été recueilli par un homme qui vivait seul dans les montagnes. Il vit à présent avec sa femme et sa fille à Dubaï. Devenu hydrogéologue, Jan reçoit un coup de fil alarmé d'un ami d'enfance, Vladimir, qui lui est devenu ingénieur et est resté vivre au pays. Il se passe des choses étranges dans et autour de la centrale construite sur les flancs de la montagne de son enfance. Les gens ont des comportements imprévisibles, parfois violents. Les moines du monastère voisin ont tous disparu, et les bâtiments délaissés accueillent désormais un institut psychiatrique. Vladimir demande à Jan de venir étudier les faits. Que le mal vienne de la centrale, de la montagne ou des hommes, si un nouveau drame est sur le point de se produire, seul un survivant de Zavoï aura une chance de pouvoir tout arrêter.
J'ai adoré ce livre comme le précédent, les thrillers de Sonja Delzongle ne ressemblent en rien aux autres! Dans ce livre comme dans "Boréal" ce sont les humains qui m'ont effrayé et je pense que l'auteure veut attirer notre attention sur cette folie humaine, que ce soit le folie de ceux qui pense que la Nature et ses ressources sont inépuisables ou les écologistes extrémistes...Les seuls vrais innocents dans ses livres sont toujours les animaux et quelques personnes exceptionnelles qui ont réussi à trouver un équilibre et arrivent à vivre avec la Nature, sa faune et sa flore en la respectant, émerveillés par sa beauté, reconnaissants pour ce qu'elle nous donne tout en la craignant lorsqu'elle se déchaîne...Les personnages, surtout les derniers évoqués, sont les plus attachants, l'auteure nous offre encore une oeuvre dans laquelle le personnage principal est notre Mère Nature! J'ai aussi aimé l'ambiance et le paysage de ce pays dont je ne connaissais que très peu, la Serbie, un de ces pays des Balkans construit sur les cendres d'une guerre fratricide, un des endroits qui faisait partie d'un pays appelé autrefois la Yougoslavie...
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Alors là !!! La fin m'a laissée sans voix !!!
J'ai l'impression d'être en apnée et mon coeur veut sortir de ma cage thoracique. Là, elle m'a tuée Sonja Delzongle .
En me le dédicaçant, elle m'a dit qu'il était très noir... j'ai envie de dire : plus noir que noir.
C'est un roman captivant, qui se passe dans les Balkans et vraiment les descriptions donnent envie d'y aller, et où est distillé le doute, le suspense et plein d'interrogations.
Par ailleurs ça dénonce le viol de la nature perpétré au nom des intérêts financiers, on est en plein dans l'air du temps !
Ce roman m'a tenue en haleine du début à la fin, et quelle fin !!!! Ah oui, je l'ai déjà dit...
Après ça je n'ai sans doute pas besoin d'ajouter que j'ai kiffé grave...
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