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3,71

sur 513 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
À éviter !
Avec ce Dust situé au Kenya, l'auteure franco-serbe Sonja Delzongle réussit à nous massacrer une bonne idée.
Une idée de départ plutôt bien vue qui mettait en scène la 'chasse aux albinos' telle qu'elle peut se pratiquer en Afrique, région où cette maladie génétique a été 'découverte' et où elle est le plus répandue.

[...] Dans de nombreux pays d'Afrique, dont le Kenya, l'albinos est considéré comme un être aux pouvoirs surnaturels ou, parfois, comme une créature maléfique.
[...] Les sorciers diffusaient ces croyances auprès de la population en promettant longue vie, richesse et pouvoir à qui consommerait des poudres et des substrats obtenus à partir des membres, des organes ou des cheveux d'albinos, qui se vendaient à prix d'or.
[...] La fabrication et la vente de poudres d'origine humaine. de la poussière d'homme aux vertus magiques. La miraculeuse poudre d'albinos, aussi chère et précieuse que la cocaïne.

Malheureusement c'est tout et la bonne idée tourne court.
Ou plutôt s'étire au fil des pages d'un thriller qui traîne en longueur pour se terminer dans un délire apocalyptique digne de la fin du régime nazi.
Et pour faire bonne mesure, l'écriture de ce navet est bâclée (avec même encore des fautes de français et des tournures de phrase vraiment approximatives). On n'en dira donc pas plus.
Reste, on l'a dit, la mise en lumière du trafic autour de ces malheureux albinos. Décidément le trafic humain est à la mode et nous voici quelque part entre Lagos Lady pour le côté africain et Fabrika pour l'indigence du style et de l'intrigue.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr
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Cette critique va être tranchée et à contre courant de l'avis général: j'ai détesté ce livre! C'est dommage car l'idée était plutôt originale..

Pour moi, ce livre combine toutes les caractéristiques d'un mauvais polar et donc d'un mauvais roman. Grosses ficelles, accumulation de clichés, imitation laborieuse des séries américaines, personnages caricaturaux, abondance de violence non justifiée, style d'écriture plat.

Et puis le dénouement:
Vraiment, je suis allée jusqu'au bout mais je me suis ennuyée et surtout je suis tombée des nues au vu de toutes les erreurs et incohérences emmagasinées dans ce roman.
C'est à croire qu'il n'y a eu aucune relecture ni édition (j'imagine bien que oui, et dans ce cas là c'est encore plus triste sur l'état de l'industrie du livre aujourd'hui..)

Kyrielle de maladresses (on va dire comme ça) qui m'ont fait tombée de ma chaise: (si vous n'avez pas lu le livre, il y a certains spoilers ci-dessous). Les numéros de page font référence à l'édition Folio:

- Déjà, l'héroïne s'appelle Hanah Baxter vient de St Malo mais habite à New York, c'est sûr que ça fait mieux que Gertrude Martin mais ce n'est pas très crédible.
C'est la meilleure profileuse du MONDE, torturée avec une enfance difficile, et elle vient sauver le Kenya (voire l'Afrique, parce qu'on a l'impression dans le roman que ce n'est qu'un seul et même pays).
Merci le cliché.

- Je détaille ce point sur Afrique/ Kenya, je pense que c'est ce qui m'a le plus énervée, on dirait que pour l'auteure l'un égal l'autre et zappe toute la diversité de ce continent. Par exemple: elle utilise l'expression "toubab" pour désigner les blancs, expression qui est utilisée en Afrique de l'Ouest. Pourquoi ne pas choisir "mzungu" en swahili qui veut dire à peu près la même chose?

Idem à un moment Hanah est gênée de vouvoyer Kate (et non de la tutoyer, p. 423), mais si on est au Kenya elles parlent anglais non ? Je trouve ça fou que les relectures soient passées à côté de ça!

Je passe sur les passages afro-pessimistes: tu attrapes hépatite B dès que tu bois de l'eau, toutes les prostituées sont séropositives et meurrent avant 25 ans, il n'y a que des enfants-soldats au Liberia (la guerre civile est finie depuis 2003 hein)

On a même le droit à la tirade "l'Afrique c'est dur mais c'est ce qui fait sa beauté car il n'y a pas de marché de consommation ici" prononcée par un personnage américain (p. 494).
Qui croit vraiment qu'il n'y a pas de capitalisme en Afrique? Comme partout dans ce monde. On a le mythe du bon sauvage à plein nez là!

- Il y a plusieurs personnages LGBTQ+, mais on a plus l'impression que c'est pour remplir un quota plus que par vrai engagement.

Exemple: Kate emmène Hanah dans un restaurant (végétarien, mais elles mangent du poisson) géré par une travestie (oui le mot "travesti" est utilisé pour désigner une personne transgenre, ce qui prouve la méconnaissance de l'auteure) et elle lui explique qu'il faut protéger son secret car c'est dangereux d'être transgenre ici (certes).

On ne revoit plus jamais ce personnage. Mais alors quand Kate apprend que son ex-belle mère est transgenre, elle est super choquée et monte sur ses grands chevaux..

De manière générale, l'histoire d'amour entre Kate et Hanah est très superficielle et ne sert à rien dans le déroulement de l'intrigue.. j'imagine qu'on coche la case "homosexualité".

Une petite citation sexiste pour prouver le militantisme et la poésie de notre auteure "Tina, les seins débordant du soutien-gorge comme deux muffins au chocolat de leur moule" (p. 299) On n'en sait pas plus sur Tina, à part qu'elle est secrétaire et a des gros seins. J'ai déjà dit le mot cliché non?

Bon j'arrête là, c'est déjà pas mal. En définitive j'ai payé ce livre 5€90 par le biais de l'opération Anniversaire Folio policiers. Les 6 balles les moins bien dépensées de mon année.

Je trouve ça vraiment dingue qu'un livre aussi médiocre comme ça puisse être publié..
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Un peu trop facile. Ce n'est pas un roman que je recommanderai, sauf pour les amateurs de gore et de cocaïne. Et encore !
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J'abandonne ce pavé après une centaine de pages. le début me semblait prometteur mais je n'accroche pas, ni aux personnages, ni à la mise en place de l'intrigue. Pas motivée pour persévérer.
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