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3,71

sur 513 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Première lecture et découverte du livre de Sonja Delzongle, j'ai d'abord choisi ce livre par son sujet le massacre de personnes albinos en Afrique ou leur mutilation afin d'en faire de la poudre qui selon la croyance de certains pays auraient des vertus curatives.

Ce sujet est très peu traité dans les thirllers/policiers en tout cas c'est la première fois que je lis un livre ayant ce sujet en thème centrale.

Ici on retrouve des croix faites avec du sang humain mais aucun corps à proximité et après enquête on découvre que les corps se situent sur cette croix mais en poussière d'où le nom du livre Dust.

J'ai aimé suivre Hanah Baxter la profileuse qui se rend au Kenya durant toute cette enquête car elle est vraiment très différentes des autres enquêtrices. Elle travaille avec un pendule sur les scènes de crime, ne se laisse pas intimider par ses collègues au CID comme Mendoza.

Les descriptions du Kenya sont je trouve très réussis, le style est plaisant à lire et c'est un vrai page-turner qu'il est difficile de lâcher une fois commencé.

Un 3/5 pour cette lecture et une auteur à suivre pour mon cas d'ailleurs Quand la neige danse est déjà dans ma kobo.

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Les corps de poussière

J'ai enfin ouvert (et refermé !) un livre signé de Sonja Delzongle ! Pour commencer « proprement », je me suis procuré le premier de la série Hanah Baxter, une profileuse atypique, née à St Malo mais vivant à New-York, travaillant en « free-lance » (pas pour le FBI) avec l'aide d'un pendule qui lui donne de précieux indices.
Hanah est appelée en pleine nuit par un vieil ami, Ti Collins, chef de la crim' à Nairobi, Kenya. Là bas, loin des clichés de l'Afrique pour touristes, les enquêteurs sont face à des crimes mystérieux : depuis deux ans, des croix de sang sont retrouvées dans des lieux différents, mais sur place, aucun corps… Et quand on connait le taux de criminalité et le nombre de personnes qui disparaissent chaque année au Kenya, c'est peu dire que l'affaire ne se présente pas sous les meilleurs auspices… Sans compter qu'une autre affaire va bientôt mobiliser la police, une jeune femme albinos a été tuée en pleine rue, son agresseur l'ayant décapitée et amputée d'un bras…
Comme dit plus haut, nous sommes très loin du Kenya des safaris : ici, l'auteure nous montre la réalité brute et brutale d'une Afrique écartelée entre ses traditions ancestrales et modernisme à marche forcée. C'est ce que j'ai préféré dans ce thriller, la peinture de la société kenyane. du côté de l'enquête, j'ai trouvé l'intrigue inégale, peut-être parce qu'elle se disperse sur deux « fronts », ce qui nuit un peu au suspens (j'ai assez vite eu une assez bonne idée du coupable).
Au final, un voyage éprouvant, certains passages sont ultra violents (ça ne me dérange pas forcément, mais j'avoue avoir un peu flippé, la faute à certain manba noir…), le personnage d'Hanah Baxter est un peu « loupé » (selon moi, l'auteure aurait pu lui donner plus d'épaisseur), bref, un avis mitigé.
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Hanah Baxter est une profileuse française reconnue qui réside à New York. La police kenyane la contacte pour requérir son aide sur des crimes étranges : des croix de sang tracées au sol mais sans aucun cadavre ni aucune disparition signalée. Sur place, elle se rend rapidement compte que la population albinos africaine est la cible d'un odieux trafic. Hanah se lance alors dans une double enquête dans la chaleur africaine.

C'est un polar moite et mystérieux que nous propose Sonja Delzongle, j'ai pu ainsi rencontrer son héroïne pour 4 tomes, Hanah Baxter. Si je n'ai pas détesté, je n'ai pas non plus adoré cette lecture... il a manqué un petit quelque chose que ça fasse un effet waouh. Je n'ai pas encore beaucoup lu cette auteure mais j'ai un peu le même sentiment qu'à la lecture de Boréal. C'est bien écrit, l'intrigue est prenante, mais pour moi, il y a quelque chose qui coince. J'ai déjà le second tome dans ma PAL, je pense le lire quand même avec plaisir car ce sont des policiers de qualité.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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Anna Baxter, profileuse réputée, est contactée par la police de Nairobi pour l'assister dans une curieuse affaire: les enquêteurs découvrent ce qui semble être des scènes de crimes mais sans cadavre. Damned ! Comment est-ce possible ?
Parallèlement, son ami le commissaire Collins, est hanté par les disparitions et les mutilations récurrentes de kényans albinos.
le roman fourmille d'idées intéressantes et de portraits atypiques mais je pense qu'il aurait gagné en intensité à être épuré de certains aspects ou personnages (qui n'apportent pas grand chose à l'intrigue) au profit d'un approfondissement de l'essentiel.
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J'ai adoré cette ballade africaine, ce dépaysement, cette culture, tout.
Mais impossible de rentrer dans l'histoire. Je n'ai eu aucune affinité pour le personnage principal, je n'ai pas accroché aux histoires décousues, ni aux passages de romance qui m'ont semblé déplacés, et des longueurs...
Pourtant, j'ai adoré le style de cette auteure, et je serai curieuse de lire un autre de ses romans.
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J'ai lu plusieurs romans de Sonja Delzongle pas forcément dans l'ordre du reste… Quand la neige danse et Récidive. J'avais plutôt bien aimé ces deux romans, j'ai donc naturellement décidé d'exhumer Dust de ma pile à lire et de ma liseuse à l'occasion d'une sieste de mon fils dans mes bras.

Dust se déroule en Afrique. Des croix sanglantes sont retrouvées, faites de sang humain, deux années durant, un tueur insaisissable laisse ces traces de son terrible passage. Alors que Baxter est appelée en renfort pour tenter de l'arrêter, d'autres crimes surviennent. Une jeune femme albinos est tuée en pleine rue, certains de ses membres sont emportés pour être vendus à des trafiquants qui fabriquent des talismans. Deux enquêtes lourdes qui attendent d'être menées s'offrent à nos personnages.

J'ai apprécié de retrouver Hanah Baxter ici, ce qui est assez paradoxal comme formule puisque Dust est le premier volet de ses enquêtes. Nous la (re)découvrons avec toutes ses fêlures et ses contradictions : s'épuisant à la tâche, n'hésitant pas à user de substances illicites durant une enquête pour tenir au mépris de la faim et de la fatigue, impulsive, déterminée mais aussi prudente dans ses conclusions. Elle a des méthodes bien à elle, qui étonnent et détonnent mais qui fonctionnent. C'est une enquêtrice qui est humaine : elle hésite, tâtonne, se trompe, se laisse parfois berner et souvent elle est étreinte par un vague pressentiment qu'elle peine à identifier clairement. Il est donc agréable de la suivre, elle n'incarne pas la figure de l'enquêteur parfait et génial et cela fait beaucoup de bien. Alors, tout n'est sans doute pas très réaliste, mais somme toute, cela ne me gêne pas. Cela fonctionne bien, et son personnage confère une singularité certaine à ces polars. Elle est assez hors normes pour accrocher le lecteur.

L'enquête en elle-même est intéressante, à la fois captivante et désarçonnante. Nous apprenons à un tiers du livre suffisamment d'éléments sur le meurtrier pour croire que le plaisir du roman est gâché, que le reste va être fade et insipide. Or, il n'en est rien. Ce que nous apprenons est certes capital, mais nous permet seulement de resserrer le cercle des potentiels coupables, nous ne trouvons son identité exacte à aucun moment. Un flou perdure encore sur une très large partie du livre. A cela s'ajoute moults péripéties, mille et un petits riens qui viennent corser l'affaire et la rendre bien plus dense, bien plus résistante et plus complexe que nous ne le présagions. Une deuxième enquête surgit, les fils se croisent et s'entrecroisent. Bientôt, cela forme pour nous, comme pour les enquêteurs, une inextricable pelote. J'ai adoré la complexité avec laquelle les pièces du puzzle s'emboîtent finalement. Les ultimes rebondissements et la chute sont à la hauteur des craintes que j'ai eues. Sonja Delzongle crée un coupable aux multiples facettes toutes plus terrifiantes les unes que les autres ; les origines du mal trouvent de profondes racines dans le passé, un passé impossible à soupçonner au premier abord, aussi sulfureux que dérangeant. Par ailleurs, une fois que le lecteur arrive au bout des aveux du criminel, il a l'estomac au bord des lèvres : le projet, le procédé… tout est profondément révoltant. L'autrice a imaginé un projet aussi machiavélique qu'inhumain et en cela, c'est très efficace sur le lecteur qui reste absolument abasourdi.

Ainsi, l'intrigue est bien menée et nous sommes pris à revers. En cela le montage romanesque est très savoureux. Mais, car il y a un « mais », beaucoup de procédés d'écriture m'ont dérangée dans ce roman. J'en suis la première surprise car je n'avais pas souvenir de cela dans Quand la neige danse ou dans Récidive. Il y a dans Dust beaucoup trop de scènes de sexe à mon goût, réelles ou fantasmées, évoquées en terme très crus, s'asseyant parfois très confortablement sur la notion de consentement… Bref, des choses qui actuellement, ne passent pas bien pour moi. Ajoutons à cela une représentation de l'Afrique qui m'a mise mal à l'aise, que j'ai trouvée à la fois sinistre, caricaturale même si je ne doute pas que des choses horribles puissent s'y passer – comme ailleurs.

En conclusion, ce roman me laisse un goût amer : celui d'un style d'écriture qui m'a parfois rebuté, de propos chez des personnages qui m'ont profondément gênée et en même temps, une structure très efficace, un meurtrier absolument hors normes, monstrueux et terrifiant. Je ne saurais dire si je le conseillerais ou non… à vous de vous faire un avis, je reste mi figue, mi raisin.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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♠ «  Dust » - Sonja Delzongle
Dès les premières pages, j'ai réalisé que j'en attendais trop de ce roman. Plusieurs raisons me semblent possibles :
- je venais tout juste de terminer « De bonnes raisons de mourir » de Morgan Audic, énorme coup de coeur ;
- l'héroïne s'appelle Baxter, comme dans la trilogie de Daniel Cole, énorme coup de coeur à nouveau ;
- je n'avais pas beaucoup de temps pour lire.
Et, en effet, maintenant que le roman est terminé, je me rends compte que j'en ai été assez déçue. Pour moi, il n'était pas à la hauteur des deux auteurs cités précédemment.
J'ai personnellement trouvé le début assez long, avec beaucoup de répétitions et de blabla. le roman atteint son rythme de croisière vers le milieu (voire un peu plus), moment à partir duquel j'ai fini par le dévorer. J'ai également trouvé les "guerres" entre les membres de la police plutôt décevantes. Pourquoi ? Pour rajouter du piment ? Il y en avait déjà assez avec toutes les horreurs décrites. Il en va de même pour la pseudo-relation entre Baxter et Hidden. Pourquoi ? Est-on réellement obligé d'ajouter au héros une relation dans tous les romans ? Ici, cela n'apportait rien à l'histoire. Enfin, j'ai tout de même apprécié découvrir les contradictions du pays, les trafics sous-jacents et les idéologies qui en résultent.
En conclusion, ce n'était absolument pas un mauvais thriller, et je lirai probablement la suite pour m'en faire une idée plus précise. Cependant, à première lecture, il ne m'a pas emballée plus que ça.
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Résultat global : pas mal.
Il y a de très bonnes idées, la lecture est assez fluide. L'intrigue se tient. L'ambiance est bien sombre, on frôle le glauque parfois.
Par contre, certains passages m'ont fait lever les yeux au ciel d'exaspération. Comme si l'autrice avait sa check-list de thèmes à aborder, de situations à décrire. Un peu "trop" quoi. Pour moi, c'est vraiment des éléments qui gâchent ma lecture.
Dommage.
Je trouve que c'est un travers des thrillers d'aujourd'hui et j'ai beaucoup de mal à en trouver qui me plaisent vraiment.
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Souviens-toi que tu es né poussière et que tu redeviendras poussière...😎

Dust, pour la poussière mais Dust aussi pour Double intrigue, Universalité, Sensibilité et Trouble…

Double intrigue :

New York, 2012, Hanah Baxter, profileuse hors pair, installée à New York est appelée à la rescousse par un vieil ami, Ti Collins, chef de la police kenyane, pour faire avancer une enquête qui piétine depuis deux ans. Un serial killer décime la ville mais aucun corps n'est jamais retrouvé : seules des croix sont tracées dans la poussière avec le sang des victimes. Hanah accepte la mission mais ne sait pas encore qu'elle va être projetée dans l'horreur ordinaire de ce pays en enquêtant parallèlement sur le massacre à la machette d'une jeune militante de la cause albinos, dépecée en pleine rue pour la revente de morceaux de son corps.

Universalité :

Au-delà du thriller, l'auteure aborde des sujets universels comme l'égalité entre les hommes, la discrimination et la persécution faite aux minorités. Traiter du sort des albinos d'Afrique témoigne d'une volonté d'éclairer des sujets méconnus ou tus, effort que j'apprécie énormément dans un roman. Cliquez sur internet et vous vous apercevrez que la fiction correspond à une effroyable réalité. La dureté du Kenya et ses contrastes entre croyances ancestrales et modernité galopante est éloignée des cartes postales de safaris photos, vous prenant à la gorge.

Sensibilité et Trouble:

A n'en pas douter, Sonja Delzongle fait une entrée remarquable sur la scène du thriller français avec son héroïne: Hanah Baxter. Elle casse les codes et les stéréotypes du genre, et çà c'est vraiment cool. Merci !!! 😉

Mettre en scène une héroïne lesbienne témoigne d'une belle sensibilité et crée assurément le trouble. J'ai trouvé un avatar très intéressant et très proche de ce que je veux lire. Cette travailleuse empathique et acharnée de 43 ans, lesbienne et cocaïnomane est presque parfaite pour moi.
Pourquoi presque ? Parce-qu'elle m'a néanmoins laissé un sentiment d'inachevé, la trouvant parfois insuffisamment mordante dans ses relations aux autres. de plus, en bonne cartésienne que je suis, j'ai eu du mal à accepter que son pendule et ses vibrations apportent des éléments de réponse dans l'enquête. J'attends de lire ses prochaines enquêtes pour voir son évolution.

Au final, je vous dirai que Sonja Delzongle a le talent qu'il faut pour provoquer des sensations extrêmes chez son lecteur.

Elle m'avait glacé d'effroi dans Boréal, son thriller polaire.

Avec Dust, elle m'a « cramé» la cervelle.

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Ce roman, policier, se passe en Afrique, principalement au Kenya. Il décrit la vie au quotidien dans cette région : pauvreté, corruption, ségrégation… à travers les activités de policiers de Nairobi. Il est bien écrit et bien documenté. le personnage de la "profileuse" venue de New York est intéressant. Après un démarrage un peu lent et des longueurs, le rythme s'accélère. Avis global positif.
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