AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 512 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
N’allez pas croire, suite à mes deux critiques, que je participe à un challenge "Mois Africain" en juillet parce que hier j’étais au Mali (Black Cocaïne) et que aujourd’hui je suis allée au Kenya. C’est le hasard des lectures qui a fait que je suis restée sur le continent africain.

Le résumé du livre était emballant, le début de la lecture aussi, même si un petit je-ne-sais-quoi m’empêchais de profiter pleinement de ma lecture.

Ah oui, j’ai compris assez vite ! La cause en était le style d’écriture qui avait tendance, parfois, à friser le niveau enfantin ou pré-ado, comme si, à certains moments, l’auteur avait confié l’écriture de certains passages à sa p’tite nièce.

Et tout le problème du roman s’est trouvé là, pour moi : la manière dont certaines événements ou problèmes liés au pays (le Kenya pour ceux qui ont loupé le train) sont décrits, leur fait perdre toute leur puissance, toute leur émotion, toute leur portée horrible.

De plus, la surenchère de faits horribles annihile l’abomination perpétrée. Sincèrement, j’ai lu des témoignages de personnes qui avaient été témoins d’actes abominables durant la Seconde Guerre Mondiale, et sans en rajouter, leur récit me hérissait les poils des bras et me donnait envie de vomir.

Ici, il n’en fut rien… c’est abominable ce qu’un personnage a fait endurer à ses semblables, mais la description de l’auteur fout tout en l’air et si elle avait décrit un enfant éventré dans le but de transformer ses boyaux en guirlande de Noël, j’aurais sans doute pensé "Cool, une guirlande", tant la chose est mal exprimée, mal écrite.

Aucun atomes crochus avec Hanah Baxter, la profileuse d’origine française qui vit à New-York et qui se déplace au Kenya pour traquer un tueur en série. Autant elle est forte pour certaines choses, autant elle est chochotte pour d’autres. Manque de crédibilité dans le personnage.

J’ai même failli tomber de ma chaise lors de l’épisode avec Invictus (les lecteurs sauront de quoi je parle).

Je passerai sur les moments "guimauviens" (néologisme offert) qui sont à pleurer devant tant de platitudes et plus dignes d’un "Fifty shades", d’un "Twilight" ou d’un Harlequin que d’un tel roman.

Le suspense est en grande partie réduit à néant par un chapitre où le pauvre lecteur en apprend beaucoup trop sur le tueur en série, gâchant tout le plaisir.

Pire, avant même la moitié du livre, j’avais deviné le nom du coupable, la ficelle agitée par l’auteur étant trop grosse que pour ne pas s’en saisir. Chez Agatha Christie, je ne l’aurais pas saisie, car la Dame avait l’art de casser les codes du roman à énigme, mais ici, l’auteure en dévoile trop trop vite. Et les préliminaires, bordel ?? Et je confirme que j’avais vu juste !

J’ai ressenti, par moments, de l’émotion dans le récit, lorsque l’auteure explique la chasse à laquelle sont soumis les albinos, de l’émotion aussi lorsque l’auteure décrit les extrémités auxquelles certains enfants devaient se livrer, afin de survivre et de sauver leurs frères et sœurs de la misère…

Et puis, patatras, toute l’émotion retombait comme un soufflé (ou autre chose, pour les plus coquins) à cause du style d’écriture qui était plat et sans âme.

Autre truc… durant tout le roman, elle se fait regarder de travers par le flic d’origine mexicaine, il la déteste, il se moque de ses méthodes de travail et puis, là, tout à coup, après les huit dixième du roman, soudain, il commence à l’apprécier, à lui parler, boum, sont quasi copains ! Non, revirement trop rapide.

Quant aux méchants, j’éviterai de vous parler de ces revirements de situations qui font que personne ne joue au Grouchy arrivant sur le champ de bataille de Waterloo – morne plaine – quand tout est terminé. Non, ici, tout le monde a du sang de Zorro !

Ce roman manque de profondeur, d’émotion et la surenchère de "gore" détruit les émotions qu’il aurait dû faire naître en moi.

Avec un sujet aussi important au menu, dans un décor rempli de misère, c’est malheureux d’avoir fait un roman aussi foireux.

De bons ingrédients, un chaudron qui ne demande qu’à bouillir, pour arriver à un résultat tel que ce que je viens de lire, c’est donner des perles aux cochons ! Et j’en suis la première peinée que le beau côtoie le médiocre.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          3110
Être à contre-courant n'est jamais facile mais il faut savoir l'assumer tout en respectant le travail d'un auteur qui a sans doute sué sang et eau pour enfanter son manuscrit.

Ce roman, encensé par les critiques, attisait ma curiosité de par son décor et son thème atypique. le massacre des albinos en Afrique est une triste réalité que j'ignorai et la mise en avant de cette ignominie est tout à l'honneur de Sonja Delzongle. Il suffit pour cela de visionner les images insoutenables qui figurent sur la toile, tout commentaire paraît futile après de telles horreurs et les dénoncer est non seulement respectable mais nécessaire, voire indispensable.

Tout le problème, à mon sens, est que ce roman ne tourne pas uniquement autour de ce sujet alors que la matière pour écrire une excellente histoire était là, à portée de main de l'auteure. Or, l'intrigue principale qui est censée prendre le devant de la scène tombe à plat très rapidement, sans doute à cause d'un manque de suspense évident. La phase la plus intéressante se superpose à la première mais n'est pas assez exploitée et c'est, en partie, là que le bât blesse, donnant au récit un côté brouillon que je n'ai pas réussi à mettre au propre.

Cette surenchère de meurtres et techniques de démembrement me paraît non seulement inutile mais entache le récit et disperse l'attention, ce qui est dommage au vu de l'idée de départ. Il est parfois préférable de supprimer quelques dizaines de pages pour gagner en intensité.

La mise en avant du Kenya, même avec un portrait au vitriol, est une des qualités de ce roman. Les safaris sont loin d'être images d'Epinal et quand bien même la bienveillance de Sonja Delzongle soit bien présente, sa vision de l'Afrique est sans concession et a le mérite d'éclairer les ignorants que nous sommes sur la corruption, la violence et la misère qui y règnent.

La romance excessive ne me charme pas et certains dialogues ou expressions m'ont paru mièvres et déplacés dans ce maelstrom de gore et de violence et ce, malgré une héroïne qui aurait pu être hors-normes si elle n'avait pas été aussi insignifiante à mes yeux… Paradoxe certes, mais avec un passé douloureux trop ou pas assez développé, ma faim d'empathie n'a pas été rassasiée et c'est l'estomac dans les talons que j'ai terminé ma lecture. Faim de suspense, de dénonciations, d'explications ou tout simplement d'émotions…

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
Commenter  J’apprécie          250
Après 75 pages, j'ai abandonné ce livre .Je n'ai pas accroché à l'intrique.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai été déçu de ce roman. Deux histoires ce chevauchent sans véritablement avoir de lien : un tueur en série et le phénomène des meurtres d'albinos. Honnêtement je m'interroge sur l'intérêt de faire cohabiter ces deux intrigues. le tueur en série permet de positionner les personnages en Afrique et de les mettre en contact ; puis il passe au second plan. J'ai le sentiment que l'auteur a ajouté le tueur en série dans un deuxième temps pour que ce soit plus "vendeur". Pour le reste, je n'ai absolument pas été convaincu par le personnage d'Hannah Baxter, et de son pendule comme outil de travail de profilage. Je ne lui ai trouvé aucune originalité par rapport au nombreux autres profilers littéraires. Les autres personnages n'ont pour moi pas plus de saveurs, si ce n'est Mendoza. Quant au tueur en série, il est tellement peu présent qu'il n'a aucune ampleur dans le roman. Au côté des rares satisfactions, je dirai que le cadre de l'Afrique, et de ses croyances, est bien exploité. Pour le reste, je reste largement sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          50
Dans ce premier roman, Sonja Delzongle nous emmène au coeur du Kenya où un tueur en série vide ses victimes de leur sang mais ne laisse aucune trace de leur corps. A travers ses personnages, l'auteure nous évoque aussi le trafic d'organes appartenant à des albinos. Par le biais de l'enquête du CID accompagné d'Hanah Baxter, Sonja Delzongle dévoile le pire de l'être humain : le trafic humain... sous toutes ces formes...
De la violence à toutes les pages, un fond ethnique, un style efficace peut être trop explicite, le passage dans le surnaturel, les croyances vaudous, cela est trop facile pour faire un roman policier. Je n'accroche pas à ce genre de littérature.
Commenter  J’apprécie          20
Persuadée que j'allais prendre une grande leçon d'écriture de polar, j'ai été très déçue, et ça me fait mal de devoir le reconnaître puisque j'avais vraiment hâte de lire ce roman.
L'histoire : l'intrigue est alléchante (des scènes de crime sans cadavres) mais l'explication de l'absence de cadavre est dévoilée bien trop rapidement et enlève pas mal de piquant. J'ai eu du mal à suivre le rythme des rebondissements, deux histoires de crimes en série finissent par se télescoper sans vraiment se rejoindre et des ressorts scénaristiques (le chef de la brigade, très volontariste, momentanément absent car hospitalisé) sont trop peu utilisés.
L'écriture : le style est assez déroutant. Des phrases poétiques cotoient des passages simplets. Les passages érotisants sont surfaits..
Les personnages : bien campés, ils deviennent assez vite caricaturaux car développés avec un seul trait de personnalité. Et Hannah n'est pas crédible, à force. Dotée d'une sorte de sixième sens qui lui permet de deviner la présence du mal, le profil du tueur, et dont les oreilles bourdonnent à l'approche d'une scène de crime, elle n'entend pourtant jamais rien quand un crime se passe sous ses fenêtres.
Bref, je rejoins complètement belette2911 sur ce coup là.
Lien : http://t-as-vu-ma-plume.over..
Commenter  J’apprécie          20
Cette lecture me laisse un souvenir assez mitigé.

J'ai bien failli laisser tomber ce roman autour de la centième page. Rien de déshonorant, non, l'intrigue et même le personnage se sont vite avérés être dans une honnête moyenne pour ce genre de thriller : enquêtrice solitaire au lourd passé, blessée par la vie, appelée au secours par des policiers honnêtes débordés par un meurtrier en série. Et l'auteur ajoute même de jolies originalités : l'intrigue se passe au Kenya, dans une Afrique très convaincante, aborde des problèmes de société, l'enquêtrice est lesbienne et les corps des victimes ont disparu...

Mais ce qui m'a frappé dans ce début, c'est une certaine immaturité dans la conception du personnage. Curieusement, vu l'âge de l'auteur, j'y est perçu le besoin adolescent d'une identification avec une héroïne tragique et dotée de super-pouvoirs. Hannah n'a visiblement pas réglé ses problèmes avec son père (son père biologique a assassiné sa mère, son père adoptif s'est apparemment réincarné en aigle qui veille sur elle de loin), elle s'adonne à la drogue et à une discipline bouddhiste mal digérée, et est dotée de pouvoirs de voyance qui lui permettent d'enquêter en dehors de toute vraisemblance, et affronte les critiques avec une attitude de défi bien typique d'une ado.

Par contre, une fois passé la pilule de ces invraisemblances - la première avancée majeure de l'enquête est obtenue à l'aide d'un pendule - l'intrigue prend de l'intérêt : elle se centre, d'abord de manière un peu artificielle, puis avec davantage de vraisemblance, autour du statut des albinos en Afrique. Je m'y suis laissée prendre, malgré quelques épisodes improbables et peu utiles.

Cela n'est tout de même pas une lecture indispensable...

Commenter  J’apprécie          20
J'ai choisi ce livre pour partir en rando de plusieurs jours. Chouette un thriller en poche! Pour le nom de l'auteur aussi qui m'a interpellé. Je ne connaissais pas.
J'ai pris du plaisir à la lecture au début et puis, peu à peu, j'ai perdu l'intérêt.
Hanah Baxter est profileuse française et traque les tueurs en série. Appelée par un collègue (et ami) du Criminal Investigation Department (CDI), elle part au Kenya pour l'aider à résoudre une enquête. Elle se retrouve très vite devant deux affaires à résoudre.
Trop de détails, trop de personnages, trop de pistes grossièrement soulignées et sur lesquelles l'auteur attire trop visiblement notre attention.
Hanah Baxter se devait d'être une flic hors norme: elle boit, elle se drogue, elle est homosexuelle. Je ne ferai qu'évoquer son utilisation d'Invictus, tellement peu vraisemblable. Sa romance avec une enquêtrice sur place est décidément trop sentimentale. Les relations entre les personnages sont trop caricaturales. le directeur du CDI, victime d'un problème cardiaque (l'auteur a longuement souligné auparavant sa mine sombre et ses yeux cernés), se voit contraint de céder sa place à son second. A peine deux semaines après, il est revenu au bureau et part en intervention, animé par l'amour de son métier ! Assez peu crédible. Son second, Mendoza qui a pris la tête du service en son absence, ne supporte pas Hanah Baxter (et réciproquement) et puis, au détour d'une page, leurs relations s'arrangent au gré des nécessités de l'histoire.
Certains personnages parlent « comme dans un livre ». Certes, on y est dans un livre, mais les dialogues sont parfois trop littéraires. Je songe à Right que l'on retrouve à la fin de l'histoire, pour une réflexion sur les pays colonisateurs, le système de consommation, et au regard de cela, la force et la sagesse de l'Afrique.
Et puis, ajouté à tous ces « trop », l'histoire du « monstre albinos du Menengaï » qui, selon moi, n'apporte rien au récit.
Non, décidément, je n'ai pas accroché à ce roman… Mais j'ai quand même tenu à en connaître la fin. Deux étoiles donc pour le travail de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          10
La profileuse française Anna Baxter est sollicitée par la police de Nairobi pour élucider une série de crimes sans cadavres, mais laissant de grandes croix de sang tracées dans la poussière.
Sur place, elle découvre aussi un phénomène qui touche nombre de pays africains: le massacre d'albinos à des fins de sorcellerie.
Très vite, Anna comprend que les deux phénomènes sont liés...
Tableau sans concession d'un pays violent où règne la superstition, où les dessous de table et les détournements de fonds sont habituels, Dust n'exploite pas à fond ce qui aurait dû être son thème principal: le génocide d'albinos.
Sans véritable suspense, le roman perd encore en intensité en allant flirter avec un arrière-plan nazillon tout à fait superflu. L'écriture aurait nécessité aussi un bon toilettage de tous les clichés qui l'émaillent et l'affaiblissent. Quant aux personnages, leur manière de s'exprimer est parfois caricaturale. Des longueurs dans le récit ont fait que j'ai abandonné aux trois quarts la lecture de ce roman dont l'héroïne atypique avait pourtant tout pour me plaire.
Commenter  J’apprécie          10
Intéressée par le cadre original de ce roman, c'est avec plaisir que j'ai entamé ma lecture, en compagnie de MarieJuliet d'ailleurs, avec qui j'ai échangé tout au long de notre découverte. Et notre constat est assez partagé, il me semble.

Un cadre original donc. En cela, ce roman tient toutes ces promesses. L'action se déroule au Kenya. Et ce n'est pas un Kenya de rêves ou de safari que Sonja Delzongle nous montre. Il n'est pas dépeint ici sous ses plus beaux atours et ne figurerait pas dans une brochure touristique. Pourtant, on sent un pays riche de traditions et vraiment dépaysant. L'auteur a une histoire personnelle avec l'Afrique comme je le disais plus haut, et ça se sent. Malgré les descriptions, loin d'être idylliques, le pays est un oxymore où les richesses côtoient une pauvreté extrême. L'auteur a une passion du détail et fait un réel travail pour expliquer au lecteur les traditions et coutumes. Même quand elles sont sordides comme cette croyance que les organes et membres d'albinos peuvent servir dans la composition de talismans. Difficilement concevables pour les européens, c'est un vrai choc de culture et un monde fascinant qui se dévoile, où la vie et la mort sont étroitement mêlées, une terre sauvage et envoûtante.

Je suis plus dubitative sur les personnages que j'ai trouvé très caricaturaux. La profileuse qui a subi un drame dans son enfance, sniffe de la coke pour tenir, est lesbienne et a des rapports difficiles avec le mec macho et arrogant... En plus, elle ne semble guère avoir à faire d'efforts pour trouver les bons indices : par exemple, quand elle cherche à rencontrer un mganga, c'est comme par hasard vers celui impliqué qu'elle est dirigée. Et c'est un peu comme ça pour toutes les interactions entre les différents protagonistes. Autre exemple : on nous dit qu'une solide amitié lie Ti Collins, directeur de la Criminelle, et Hanah Baxter, mais on ne la distingue absolument pas dans leurs relations. du coup, les personnages manquent de profondeur. On passe de l'un à l'autre au gré des besoins, sans particulièrement s'attacher à l'un d'entre eux. Par contre, ils ne sont pas toujours utilisés comme on l'imagine, étant assez rapidement mis à mal et les rebondissements qu'ils rencontrent sont très habiles.

L'intrigue, elle, est vraiment prenante. Je passe sur l'apparition des nazis à un moment, point Godwin qui n'était pas nécessaire à mon sens. L'enquête progresse vite puisque les personnages ont rapidement les éléments. Mais faut-il encore tout démêler. Et c'est là que la fascination morbide fait son oeuvre. Devant les yeux du lecteur, l'ampleur du drame qui se joue est effroyable. le pire est que le récit est inspiré de faits réels, la traque des albinos étant courante dans certains pays d'Afrique. Les pages défilent et m'ont emportée jusque tard dans la nuit. Un livre donc terriblement efficace.

J'en ressors avec poussière et sueur qui me collent à la peau. Effarée par les horreurs perpétrées envers des êtres humains et intriguée par les richesses diverses et variées du Kenya.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1097) Voir plus



Quiz Voir plus

Hanah Baxter, à la Proust N°2

Si elle était un instrument d'investigation ?

Une loupe
Un smartphone
Un carnet moleskine
Un pendule
Une pipe
Des jumelles longue portée
Des bottes Sorel Caribou
Un burberry froissé

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Sonja DelzongleCréer un quiz sur ce livre

{* *}