Hanah Baxter : L'Homme de la plaine du Nord

Et encore un livre de Sonja Delzongle lu ! Parfait, haletant, dérangeant, horrible même !
Mais à nouveau ce manque de décor qui faisait la singularité des autres ouvrages. Il me manque des lieux, ces endroits merveilleusement décrits en plus d'une intrigue.
Bon, dois-je me faire une raison ? Sonja Delzongle va t elle tomber dans le « pot commun » des autres auteurs du genre, même excellent, ne va t elle plus nous faire découvrir le monde à l'occasion de ses romans ?

Seul point positif pour moi , le style d'écriture et la fluidité des chapitres restent indéniablement de qualité avec Sonja Deszongle.
Par contre, cette histoire est d'une noirceur épouvantable et concerne un public très averti.
Dommage que cet élément primordial ne soit pas davantage mis en avant dans les commentaires, ce qui m'aurait évité de me précipiter dessus comme tous ses autres romans que j'ai beaucoup appréciés.
Les perversions diverses et abjectes retracées ici dans les détails, et que pratiquent à priori certains individus (haut placés dans ce roman) nous donnent juste envie de "vomir".
J'ai d'ailleurs zappé certains passages immondes et pour moi insoutenables.
Cette espèce humaine si pervertie et dégénérée ne devrait même pas exister. Fiction ou pas, toutes ces "paraphilies et autres thèmes abordés du même genre, je n'ai aucune envie de les approfondir, ni même qu'on me les serve dans un roman, sans être avertie.
Déstabilisant et trop gore au possible, je regrette infiniment sa lecture.
Qui plus est, la fin est banale et mielleuse.

Si on pensait retrouver une Hanah Baxter apaisée après son périple breton (je fais bien sûr référence au roman Récidive, le précédent opus de la série), le répit sera de courte durée pour notre profileuse préférée. La Belgique lui réserve un nouveau rendez-vous avec son passé, via notamment la personnalité trouble d'Anton Vifkin qui fut son mentor.

Une fois de plus Hanah Baxter se retrouve personnellement impliquée dans une affaire qui n'en finira pas de lui réserver des surprises. Une affaire aux facettes multiples dont le fil rouge entre les différents éléments se met en place lentement mais sûrement, suivant le rythme de l'implacable mélodie que nous interprète Sonja Delzongle.

Si vous ne connaissez pas encore le parcours de Hanah Baxter, je ne peux que vous recommander de lire les précédents romans de la série avant de vous lancer dans cet ultime opus. D'une part parce que se sont trois thrillers haut de gamme que vous découvrirez, mais aussi et surtout parce qu'ils vous permettront de mieux appréhender le personnage d'Hanah Baxter (même si l'auteure prend soin de défricher le terrain pour ceux et celles qui commenceraient par le présent roman).

Avant d'embarquer pour ce périple belge en compagnie d'Hanah baxter je vous invite à boucler votre ceinture. le voyage ne sera pas de tout repos ! Une fois de plus Sonja Delzongle n'hésite pas à malmener ses personnages (nombre n'en reviendront pas… et ce n'est pas dans leur sommeil qu'ils passeront de vie à trépas).

Ainsi vous croiserez un tueur à gages, travesti à ses heures, bien déterminé à finir un boulot commencé vingt ans plus tôt. Mais aussi une énigmatique jeune femme, propriétaire d'un manoir délabré dans lequel elle prend soin de son jeune frère et de sa mère… avant de se consacrer à de plus sombres occupations.

Ce que vous croiserez surtout ce sont les côtés les plus obscurs de l'âme humaine, les dérives et déviances les plus dépravées et les plus perverses.

Une intrigue riche en rebondissements qui n'en finira pas de vous faire douter de tout et de tout le monde. A chaque instant vos certitudes risquent d'être balayées par un nouveau revirement de situation. Et là encore, Sonja Delzongle sait y faire quand il s'agit de jouer avec les nerfs du lecteur !

Nul doute que le personnage d'Hanah Baxter restera pour moi une très belle découverte littéraire, un personnage atypique auquel je me suis tout de suite attaché. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ses aventures mouvementées, et c'est avec un évident pincement au coeur que je la quitte au terme de cet ultime rendez-vous.
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Dernier volet de la série mettant en scène la profileuse Hanah Baxter. Cette dernière est la cible d'un tueur à gages, le même qui a exécuté son mentor de jeunesse devenu ensuite son ennemi, Anton Vifkin.
Cette histoire est un peu le fil rouge du livre, qui est plutôt dominé par l'enquête à laquelle Hanah participe et qui est lié à la découverte d'un cadavre dévoré par des chiens.
Mais on s'aperçoit rapidement que les deux histoires sont liées et qu'elles ont une origine commune provenant de la personnalité de Vifkin. On devine que la locataire du manoir dans lequel Hanah se souvient d'être venue avec son mentor pour une soirée un peu spéciale joue un rôle dans tout ça mais on a du mal à imaginer lequel.
Âmes sensibles, s'abstenir, car Sonja Delzongles nous plonge dans la noirceur la plus abjecte de certains individus, et certaines scènes sont difficiles à lire.
Histoires enchevêtrées, personnages retors, tous les ingrédients d'un bon polar sont réunis et nous tiennent en haleine jusqu'à la fin.
On va regretter Hanah Baxter!

Hanah Baxter la célèbre profileuse est de retour à New-York depuis peu, lorsqu'elle se fait rattraper par son passé. Un passé trouble qui va l'amener à traverser l'Atlantique pour faire ressurgir d'anciens souvenirs plus ou moins glauques. Notamment celui de son mentor qui lui a appris de nombreuses choses sur son métier à l'époque et qui a été assassiné depuis.

Sonja Delzongle écrit un roman noir haletant qui est de plus en plus prenant au fil des chapitres même si cela met un peu de temps à décoller au début. C'est efficace, bien ficelé et construit avec des personnages qui ont une certaine épaisseur. On finit par s'attacher d'une manière ou d'une autre à plusieurs d'entre eux. Je vais me pencher sur les livres précédents car je crois que l'on retrouve cette singulière profileuse dans d'autres romans de l'autrice.
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Franchement ça valait le coup d'attendre, retrouver Hanah Baxter de Sonja Delzongle est un plaisir rare...
L'homme de la plaine de nord, nous en dévoile encore plus sur cette héroïne atypique mais attachante à souhait, et une belle plongée dans la noirceur s'offre à nous. C'est ténébreux, l'Homme est ainsi fait : capable du pire comme du meilleur, c'est hélas dans le pire que les idées ne manquent pas. Découvrir la paraphilie, et j'en passe, à travers ce roman peut être dérangeant mais, une fois encore, lorsque l'on est curieux comme moi, les limites sont dépassées...
On retrouve donc Hanah, à New York, prête à changer, se poser une bonne fois, toujours en lien avec Karen son ex. Mais elle est vite rattrapée par son passé et ses zones d'ombres. On va d'ailleurs en découvrir pas mal, suite à un mandat d'arrêt international à son encontre, elle se retrouve en Belgique à s'expliquer sur le meurtre de son ancien mentor, le célèbre profiler Anton Vifkin.
Choisissant de collaborer à cette enquête, avec le commissaire Peeters et son équipe, Hanah va vite être confrontée à son passé, lorsque l'on retrouve un homme dévoré par des chiens, non loin d'un manoir : instinctivement elle connaît cette endroit, elle est déjà venue avec Vifkin...
On fait connaissance parallèlement avec un tueur à gage, à la personnalité peu banale, qui doit finir sa mission entamée il y a 20 ans : tuer Hanah Baxter...
Ouahou... Les personnages sont d'une richesse incroyable, on rentre en connivence avec des comportements dingues... Les rebondissements sont multiples, menés par le bout du nez dans l'effrayant, Sonja Delzongle nous livre un roman limite testamentaire tant la vie d'Hanah nous est dévoilée, ça fonctionne à merveille... Et quel plaisir à retrouver Hanah, à qui l'orthographe de son prénom va lui jouer des tours cette fois ci... Rien à voir avec la Reine des neiges😂
GRAND MERCI Sonja et aux editions Denoel...

L'histoire m'a semblée tirée par les cheveux dans son ensemble. C'est comme si l'auteure voulait mettre en scène l'ensemble de ses connaissances sur les paraphilies, et ce, de manière à en faire une oeuvre crédible, et qui pourrait intéresser les lecteurs.

Plus j'avançais dans la lecture et plus je trouvais l'histoire remplie d'exagérations. Comme les nombreuses circonstances qui sourient aux enquêteurs; les faits qui surviennent et qui, par un heureux hasard, permettent à l'enquête d'évoluer.
La psychologie de nombreux personnages est peu développée, ce qui constitue une faiblesse du livre. Enfin Hannah Baxter n'apparait que comme personnage secondaire, à mes yeux, et c'est dommage.

Bref, comme il s'agit du dernier livre dont elle est l'héroïne, je pense que c'est une bonne chose que l'auteur lui fasse prendre sa retraite, car elle aurait mérité une fin plus relevée, comme le fut "Dust", le premier roman qui m'a fait découvrir Sonja Delzongle.

Voici le dernier et ultime opus de la série Hanah Baxter. C'est donc avec un petit pincement au coeur que je la laisse voguer dorénavant.

Histoire plus personnelle d'Hanah, nous en saurons plus sur ses débuts et son mentor, ce qui l'a façonné d'une certaine manière. de zones d'ombre en révélations, la tension est si intense qu'il m'a été impossible de me poser le temps de ma lecture.

Les personnages gravitant autour de notre héroïne sont essentiels dans la trame remontant le fil de son passé. Ils nous permettent d'être au coeur d'une enquête fascinante autant que très particulière car nous plongeant dans un monde scabreux pouvant choquer. Certains passages sont insupportables et sans fioritures, suis-je dingue d'avoir tout de même eu un vrai coup de coeur?!

J'en ressors avec des frissons rien qu'en pensant à ce petit rat vorace, ses petits yeux rouges, mais avec une certaine empathie pour cet homme du Nord qui voulait jusqu'au bout réussir sa dernière mission.

Un roman à la hauteur des capacités intellectuelles d'Hanah, qui ne laisse aucun détail la distraire ni la parasiter dans ses déductions. Je lui souhaite une vie plus intime, plus douce, loin de la dangerosité du monde qu'elle côtoyait sans cesse.
Enjoy
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J'ai découvert les enquêtes de la profileuse, Hanah Baxter, l'été dernier et j'étais ravie de voir qu'un quatrième et dernier tome de ses aventures allait paraître au déconfinement. Bon, il était disponible depuis mars en numérique, mais certains auteurs, certains livres, je ne veux les lire qu'en papier, j'ai donc patienté jusqu'en mai pour me le procurer et j'ai attendu l'été pour me replonger aux côtés d'Hanah.
Si dans le dernier roman, Récidive, le passé d'Hanah avait refait surface en même temps que son père, cette fois-ci, dans L'homme de la plaine du Nord, c'est un autre fantôme du passé qui est à l'origine de l'intrigue : le meurtre d'Anton Vifkin, le mentor de la profileuse, vingt ans plus tôt. L'assassin de Vifkin n'a jamais été retrouvé et c'est le seul échec de Peeters, le policier qui était en charge de l'enquête. Une lettre anonyme arrive à la PJ de Bruxelles et pointe Hanah comme coupable du meurtre de son mentor. Très vite disculpée, nous suivons en parallèle l'enquête suite à la découverte d'un corps déchiqueté par des chiens, en pleine forêt, à proximité d'un manoir qui n'est pas si inconnu que cela aux yeux de Baxter. En prime, un tueur à gage est aux trousses de la profileuse, prêt à tout pour achever un contrat commencé il y a plus de vingt ans…
Cela paraît faire beaucoup d'intrigues, d'enquêtes et d'histoires mais Sonja Delzongle a parfaitement tissé sa toile telle une araignée, petit à petit les rayons se resserrent et tout converge en un seul point : le dénouement. Si au départ, de nombreuses pistes se posent à nous, nous pouvons vite en déduire certaines choses avant que l'auteure nous en fasse la révélation. Mais cela n'a pas gâché mon plaisir, au contraire ! J'ai beaucoup aimé me glisser dans la peau d'une enquêtrice et de voir si mon intuition était la bonne.
A l'instar des précédents romans, la plume de Sonja Delzongle nous immerge rapidement aux côtés de ses personnages et l'on ne voit pas les pages défiler car son écriture est très agréable à lire. Malgré ses presque quatre-cents pages, L'homme de la plaine du Nord se lit rapidement et sans aucune difficulté.
Attention cependant, âmes sensibles d'abstenir. Sonja Delzongle nous plonge dans le pire que l'être humain peut réaliser en détaillant quelques pratiques extrêmes…
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Hello les z'ami(e)s !
C'est le coeur serré que je viens de tourner la dernière page de L'homme de la plaine du nord, le dernier-né de Sonja Delzongle, mais aussi la dernière enquête d'Hanah Baxter, un personnage auquel j'ai fini par vraiment m'attacher.
Hanah est avant une brillante profileuse, mais aussi et surtout une femme forte et fragile à la fois, que la vie n'a pas épargnée.
Dans cette dernière aventure, après avoir écumé le Kenya (Dust), l'illinois (Quand la neige danse), et les remparts de Saint-Malo (Récidive), Hanah nous entraîne en Belgique, sur un cold-case qui n'est autre que le meurtre de son mentor, commis il y a 20 ans.
L'histoire aurait pu être simple, mais c'est sans compter le talent de l'auteure, qui nous entraîne dans une enquête à tiroirs au travers de laquelle on va explorer avec horreur et aussi avec délice (pardon, mais quand on aime les thrillers, on y prend du plaisir) dans les bassesses et dérives humaines les plus abjectes.
Les chapitres (titrés) sont courts et intenses et on tourne les pages sans s'en apercevoir, en plongeant dans une enquête sombre et troublante, parsemée de personnages riches et bien travaillés.
Un livre à lire absolument !
De préférence après les trois premiers (Dust, Quand la neige danse, et Récidive) mais L'homme de la plaine du Nord peut aussi se lire en one-shot : l'auteure a eu la finesse de faire en sorte qu'on ne soit pas perdu même si, évidemment, on retrouve des références aux trois premiers romans de cette tétralogie.
A bientôt, les z'ami(e)s, pour un prochain retour !