Le dernier chant

Avis mitigé sur ce roman, thriller tendance écolo, post Covid à tendance apocalyptique... Vous me suivez ?

Tout le début est extra : Shan, virologue, scientifique approuvée, enfant de la cité, va mener l'enquête sur la mort, en nombre, d'animaux, aux quatre coins du monde.
Point commun des victimes : elles pleurent...de chagrin. Abondamment. Et c'est bouleversant. Bien que deux chats vivent à demeure, je ne me connaissait pas si sensible à la cause animale. Bien qu'elles préfigurent, à moyen terme la mort de l'humanité.
Riche d'informations biologiques (que j'ai vérifiées ! ), la première partie est des plus captivantes. Les personnages, grenoblois, canadiens ou congolais, sont intéressants et enrichissent récit et intrigue.
Jusqu'à ce que...
Jusqu'à ce que l'héroïne en danger gagne la tribu de mi-geeks mi-paumés qui font basculer l'histoire vers un mauvais Grangé (si, si, il y en a).
On m'a alors perdue, doucement mais sûrement. Bonne élève plongée dans un polar de série B, je suis allée jusqu'à la fin, décevante et téléphonée, voire bâclée.
Mon conseil : ne lisez que la première moitié et laissez votre imagination (fertile) faire le reste.

J'ai un sentiment mitigé à la lecture de  la dernière production de Sonja Delzongle: autant l'idée de départ est originale, autant la suite tire en longueur, en simplicité, en raccourcis et en erreurs.
Cependant on passe un bon moment de lecture avec un message écologique de fond intéressant.
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