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3,56

sur 251 notes
Aux quatre coins de la planète, les animaux meurent d'un mal étrange, d'un mal qui se répand, d'une espèce à l'autre, de façon inquiétante : virus ? toxine ? pollution ? autre chose d'imperceptible ? La virologue Shan se penche sur l'affaire après avoir récupéré dans son institut un dossier qui liste les hécatombes les plus spectaculaires : elle se rend au Québec puis au Congo au chevet des cétacés et des gorilles. Tous meurent après un état de prostration quasi dépressif, les yeux emplies de liquide lacrymal, les animaux pleurent.

C'est rare de démarrer un roman de façon aussi déchirante et percutante. Les premiers chapitres m'ont littéralement happée par la poésie et la puissance qui se dégagent de scènes mémorables qui décrivent la mort en masse des baleines à bosse et gorilles. Et durant une grande partie de ma lecture, je suis restée sous l'emprise de l'intense émotion ressentie initialement.

D'autant plus que le personnage de Shan est très attachant, que la plume de Sonja Delzongle est fluide et efficace, et que l'enquête est menée
tambour battant, sans temps mort, multipliant les péripéties et les ramifications scénaristiques pour aboutir à un dénouement très convaincant et cohérent expliquant le mystérieux carnage.

L'auteure développe une intrigue très riche, surprenante aussi par les chemins empruntés, explorant de nombreuses thématiques scientifiques qui ont exigé, c'est évident, un travail colossal de documentation. Il est ainsi question de modifications d'ADN en quête d'immortalité, de sons à basses fréquences et du Hum ( mystérieux bruit sourd, persistant, à basses fréquences entendues par une minorité, dans certains endroits, sans que cela s'apparente à des acouphènes ), mais aussi du Moho ( la limite inférieure de la croûte terrestre ) et de synchrotrons ( accélérateur de particules construits pour reproduire le Big Bang ).

Sonja Delzongle sait vers où elle veut conduire son lecteur. J'avoue m'être un peu perdue dans la deuxième moitié par tant de densité narrative portée par tant de personnages, sur des sujets scientifiques complexes. J'ai poursuivi ma lecture finalement nostalgique du choc poétiquement mystérieux des premiers chapitres, loin de tout ce tourbillon scientifique. C'est là que son message, très engagé, prend son envol pour raconter une planète à bout de souffle en plein anthropocène, piégée dans ce processus d'autodestruction de l'homme.

Lu dans le cadre de la Masse critique mauvais genre de mars 2021
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Un petit conseil avant de commencer cette lecture : ne lisez pas trop de critiques car bon nombre d'entre elles détaillent une grande partie du livre et, pour certaines, laissent franchement présager la fin
Dommage de gâcher ainsi notre plaisir
Première lecture de Sonia Delzongle
L'histoire est celle d'un bruit mystérieux , le hum ,très perturbant pour les humains et les animaux . Tous ne l'entendent pas mais les conséquences à moyen terme peuvent être dramatiques voire mortelles pour les animaux
Point positif: l'originalité de l'intrigue
Bien évidemment, des scientifiques vont s' emparer de l'affaire et essayer de résoudre cette énigme car les conséquences pourraient être
épouvantables pour la vie sur notre planète
Sonia Delzongle cadre bien les principaux protagonistes de cette enquête complexe et on ne s' ennuie pas un instant
Un gros bémol cependant quand on est de formation plutôt scientifique, ce qui est mon cas
Sonia Delzongle ne semble pas maîtriser suffisamment les données scientifiques, physiologiques, physiques pour que le livre soit parfaitement crédible
Certes, elle a dû bien se renseigner auprès de gens très compétents
Mais, à vouloir trop en faire , elle s' égare un peu
Quand , en plus , elle rajoute un peu d' ésotérisme , cela ajoute une note un peu approximative à l'ensemble qui m'a laissé un peu dubitatif
Malgré ces travers, le livre reste très intéressant ,original , pose de vraies questions et, surtout , nous maintient en haleine
Ce n'est certes pas le polar de la décennie mais cela reste un livre intrigant et bien agréable


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Voilà un roman dont il ne me sera pas facile de faire la chronique car j'ai vécu des émotions intenses durant ma lecture et va falloir faire passer dans ma chronique.

A contrario, certaines petites choses ont eu tendance à moins bien passer durant ma lecture…

Commençons par le positif : les émotions ressenties durant la lecture ! Elles furent intenses, surtout au départ, avec les décès inexpliqués de plusieurs mammifères, dont des baleines et des gorilles. Ça vous prend aux tripes car l'autrice arrive à vous décrire cette hécatombe sans pour autant en faire des tonnes.

C'est un polar écologique d'anticipation, mais on se doute qu'il ne faille pas attendre des centaines d'années pour arriver à ce genre d'extinctions de masse… La date butoir est plus proche qu'on ne le pense. Je dirais même plus, ça a commencé depuis longtemps !

Anybref, cette première partie est intense et bourrée de suspense, de mystères, à tel point que je me demandais comment l'autrice allait se dépatouiller de tout cela dans le final du roman : de manière folle ou en restant les pieds sur terre ? Ouf, elle n'a pas suivi le chant des mauvaises sirènes…

L'avantage de ce polar écologique, c'est qu'en plus d'être addictif, bien écrit, il vous envoie vous coucher moins bête qu'avant, vous pousse à des réflexions et donne matière à réfléchir sur notre mode de vie toujours plus fou, exagéré, bourré de gaspillage, de douleurs animales, de foutage des ressources de la planète en l'air…

Les personnages croisés sont bien campés, bien typés, j'ai apprécié celui de Shan, la scientifique, qui est un personnage fort complexe et rempli de fêlures : débarquée de son pays en France, ce ne fut pas rose tous les jours, les Blancs ayant tendance au dénigrement des autres.

Pourtant, Shan, qui est intelligente, aura parfois un comportement un peu imbécile : se ruer sur des évidences un peu trop grosses, faire confiance à des gens qu'elle ne connait pas, discute avec un Deadbot sans y voir malice et fait du quad deux jours après sa sortie de l'hôpital (non, je ne crois qu'après ÇA, il soit indiqué de faire du quad, mais je ne suis pas médecin). Les HPI ne sont pas toujours les plus intelligents…

Dans le récit, qui à un moment donné vire vers quelques théories complotistes (les personnages pensent ce qu'ils veulent, pas obligé de les croire sur parole), l'autrice nous parle du "covirus", nous rappelant ce que nous avons vécu, mais sans aller plus loin. Il semble d'ailleurs terminé puisque personne ne porte de masque et que tout le monde vit l'un sur l'autre (la vie d'avant !). Alors, pourquoi en parler ? On aurait pu le bazarder de l'équation.

Détail sans importance, je vous l'accorde. Là où le bât a blessé grave sa mère (je parle d'jeun's), c'est dans le final, version Zorro qui arrive pile au bon moment, sorte de deus ex machina qui n'arrive que dans les romans ou les films (dans la vie réelle, cours toujours) et dans le fait que les Grands Méchants ont tout des stéréotypes des méchants croisés dans des films drôles et débiles : zéro crédibilité ! Dommage.

Si le départ avait été correctement amorcé, bourré d'émotions en tout genre, de mystères, de suspense, de questionnements, ça se détériore un peu dans la seconde partie.

Les théories complotistes viennent se mélanger avec d'autres théories abordées dans le récit, le rendant chaotique. Cela donne l'impression que l'autrice veut trop en faire, trop mettre de sujets différents dans son récit, on s'éparpille un peu au lieu de se concentrer sur ce qui nous avait fait mener l'enquête du début.

N'allez pas croire que ces bémols ont gâchés ma lecture, le positif l'emportera sur les points négatifs. le récit est entraînant et diaboliquement efficace.

Que faisons-nous subir à la Terre et aux animaux ? La Terre nous survivra, elle a connu pire que les virus que sont les Humains.

Mais nous ? Survivrons-nous alors qu'on se tire des balles dans les pieds, qu'on (nous) scie les branches sur lesquelles nous sommes assis ? Il me restera des questions sans réponse… Un jour, on le saura et il sera trop tard…

Un thriller écologique qui apporte des émotions, des questionnements et qui est terriblement addictif. À découvrir, malgré ses petits défauts…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Gilets jaunes, transhumanisme, théorie de Gaïa, autorégulation de l'écosphère… ajoutez-y une équipe de nerds tous plus brillants les uns que les autres, une pincée de la Firme et vous obtenez le dernier chant, sorte de pot-pourri de magnifique XXIème siècle.
La première partie du livre démarre plutôt bien, même si le fait de changer d'endroit pour raconter exactement la même chose est un peu limite à mon sens. Au bout du deuxième exemple, on a compris ! le personnage Shan est d'emblée présenté comme complexe, très complexe. Là encore, Sonja Delzongle en fait des caisses, et la mayonnaise ne prend pas. le roman part dans tous les sens très rapidement. C'est déroutant, car cette complexité n'apporte rien au final. Les détails s'accumulent, les pistes explorées n'aboutissent pas toutes, rompant l'équilibre de l'intrigue.
Le moment où l'autrice m'a définitivement perdu ? L'évocation de Tesla (ne manquez plus que ça) et le complot militaire avec ses armes surpuissantes inconnues du grand public.
Vous l'aurez compris je n'ai pas du tout accroché, c'est creux, mal ficelé et terriblement superficiel.
Uniquement pour les ultras complotistes en tout genre.
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Le son, douce mélodie à l'oreille ou terrible souffrance auditive. Son importance ne se reconnaît vraiment que quand il est dévoyé, et sa puissance n'a aucune limite.

Sonja Delzongle s'ouvre à l'immensité de ce pouvoir à travers le dernier chant. Un sujet à part pour un thriller qui l'est tout autant.

Au début était le Hum. Un bruit étrange, qui s'insinue chez certaines personnes jusqu'à les rendre folles, alors que la plupart ne l'entendent pas. L'écrivaine avait proposé une nouvelle sur cette thématique dans le recueil Écouter le noir.

Ce roman n'en est pas l'extension, il va dans tant de directions qu'il donne le vertige. Très ancré dans notre société actuelle et ses problématiques. Très encré par ce qui fait tâche : cette nature qu'on détruit.

A ce sujet, le récit fait vivre quelques scènes mémorables, fortes, émouvantes, sensuelles même. Je pense aux passages avec les baleines et les gorilles, mais aussi à la scène finale, qui mettent tous vos sens en éveil.

Ce n'est pas qu'un simple thriller, même s'il en est vraiment un avec ses retournements de situation et ses morts à foison. Non, c'est aussi un roman à messages, que chacun entendra à sa manière. Cette mélopée de la fin doit pourtant s'imprégner en chacun de nous pour que cette complainte individuelle devienne aussi celle du collectif. Pour le bien de tous.

Le monde est immense, et il nous écoute. Shan, chercheuse à l'Institut de virologie de Grenoble, tente de décrypter sa musique qui semble détraquer les vivants, animaux en premier.

L'intrigue va prendre des détours surprenants, dans des directions que peu de romans noirs prennent. Elle part parfois un peu dans tous les sens, en autant d'hypothèses, mais elle revient à l'essentiel sur la fin. Tous ces sujets ne concernent pas les sons, d'autres parlent de l'Homme dans ce qu'il a de meilleur comme de pire (et la balance n'est pas équilibrée).

Ce dans quoi nous baignons actuellement sont les ingrédients d'une histoire qui a de quoi étonner. Problèmes écologiques, complotisme, recherche du pouvoir ultime, dérèglements sociétaux. Des éléments qui forment un tout complexe pour une intrigue qui ne suit pas les sentiers balisés.

La noirceur de certains passages est contrebalancée par l'émotion d'autres. Rien n'est jamais tout noir ou blanc.

Avec le dernier chant, Sonja Delzongle pousse un cri autant qu'elle construit une intrigue prenante et surprenante.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Bon je vais être honnête avec vous : les romans écolo-complotistes, c'est pas ma came. Mais alors vraiment pas. Alors pourquoi me suis-je attaquée à cette lecture perdue d'avance ? Eh bien déjà on me l'a prêté et recommandé. Alors je n'allais pas dire non ! Soit j'allais adorer, (pour une fois), soit j'allais pouvoir continuer à râler après les romans écolo-complotistes et déclarer dans les diners, "et vlan encore une daube !" Je me demande ce qui est pire d'ailleurs entre la catégorie écolo-complotiste et la catégorie feel-good. Feel beurk plutôt la plupart du temps.

Mais il y en a qui parviennent à ne pas sombrer complètement dans le catastrophisme à trois sous et qui ne se contentent pas de nous servir une soupe pseudo littéraire infame.

Ce roman en fait partie. Et je vous confirme : 3 étoiles de ma part, c'est quasiment un Oscar dans cette catégorie.
Parce que finalement c'est quand même écrit de telle manière qu'on a envie de le lire, de savoir ce qui fait pleurer les gentils animaux du monde entier, et qui fait péter les plombs à des gens qui pourraient être vos voisins.
On n'échappe pas à un manichéisme assez (trop) marqué, mais c'est pas pire que Star Wars au final.
Je salue les recherches scientifiques, notamment sur les sons qu'a du effectuer l'auteure Egalement le suspense du scénario qui nous amène sans qu'on s'en rende compte à la fin assez originale, même si je ne suis pas certaine d'avoir tout bien compris.
Là c'était la partie compliments.
Pour l'histoire, quand on y repense, elle est quand même assez tirée par les cheveux, avec des personnages qui ont des sentiments en 2D et alors qui changent complètement leur vie en moins de 24h. C'est dingue. J'aurais aimé avoir un coup de main de leur part la dernière fois que j'ai déménagé. Pas que cela me dérange de déménager ou de partir à l'autre bout de la planète, mais il faut un passeport, un peu de pognon, quelqu'un éventuellement pour garder votre chat, arroser vos plantes. Là ça passe crème. L'héroïne fait le tour du monde hop ! Comme si elle allait au marché.
Pas de finesse. Pas de demi-mesure. Comme si on coupait une tranche de saucisson avec une tronçonneuse : il ne va pas rester grand chose à manger. Pour un roman, il ne va pas rester de souvenirs mémorables.
Alors faut-il le lire ? Si vous aimez le genre. Sinon ce n'est pas nécessaire. Allez plutôt vers Lorsque le dernier arbre de Michael Christie. C'est magnifique. Et je suis à l'écoute de vos recommandations de romans écologiques. Je précise que j'ai absolument détesté Encabanée de Gabrielle Filteau-Chiba. Véritable imposture littéraire écologico-féministe. de mon côté je salue le sens du suspense de l'autrice, et je n'exclue pas de tenter de lire un de ses autres romans.
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Je découvre Sonja Delzongle avec ce titre. La quatrième de couverture, en évoquant l'implication humaine dans la disparition progressive de certaines espèces animales, avait attiré mon attention. C'était plutôt bien parti et puis le soufflé s'est effondré. Non sans mal, j'ai réussi à aller au bout de ce roman, mais ma déception a été à la hauteur de mes attentes.

L'intention de l'auteure était pourtant louable, mais ce livre qui démarre comme un thriller écolo-scientifique vire rapidement au bric à brac explorant toutes les théories complotistes. le lecteur est pris dans une alternance de scènes macabres apocalyptiques et de discours d'apparence hautement scientifique, liés entre eux par une enquête conduite par un groupe de pseudo-chercheurs, mix entre le Professeur Tournesol et le Club des 5. Cela donne un ensemble décousu, au style superficiel, aux personnages creux, et truffé d'invraisemblances. Quelques exemples : l'équipe vient de découvrir un massacre familial dans un coin de montagne reculé mais ça ne leur coupe pas l'appétit puisque aussitôt libérés par la gendarmerie, ils dévorent une tartiflette arrosée d'un vin de Savoie (page 293). de son côté, la flic trouve le coin magnifique et programme d'y amener ses enfants en rando (page 309). Alors qu'elle vient de faire un début de fausse-couche, l'héroïne Shan, part en quad à travers la montagne....

J'accorde un 6/20 à ce titre très décevant. Dommage, car la partie scientifique, notamment sur la potentielle utilisation des infrasons comme arme et sur le hum, aurait pu être intéressante, si elle n'avait pas été noyée dans du vide.
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J'avais beaucoup apprécié le livre "Boréal" de la même auteure, et je remercie Babelio pour l'envoi de ce "Dernier chant" qui nous replonge encore dans des problèmes d'environnement dans une atmosphère glaçante de bon polar...

Au départ une jeune scientifique, Shan, d'origine cambodgienne, qui travaille à l'institut de virologie de Grenoble. Elle va mener une enquête sur l'origine de la mort inexpliquée de différents animaux (marsouins, bélugas, gorilles) ceci en différents points du globe.

L'enquête va la mener d'abord au Québec ensuite au Congo dans une réserve où sont protégés les gorilles.
Les symptômes que présentaient les animaux au moment de leur disparition sont étonnants: lésions cérébrales, liquide lacrymal sur le corps, bas taux de sérotonine observé au moment de l'autopsie.

Cette enquête va la confronter aux conséquences très dommageables des travaux menés par certains laboratoires, notamment ceux travaillant sur des projets visant à obtenir l'immortalité ou l'amortalité dans un premier temps...
La trame est passionnante, on apprend beaucoup de choses sur la souffrance animale liée à la dégradation de l'environnement, notamment les méfaits des éoliennes sur les animaux. le récit est très documenté d'un point de vue scientifique et c'est ce que j'apprécie le plus dans les romans de Sonja Delzongle; notamment tout ce qui concerne les recherches en cours sur la télomérase, l'enzyme de longévité. Ce qui pose de gros problèmes d'éthique, comme on peut s'y attendre. le côté "apprenti sorcier" de certains labos est saisissant, et particulièrement bien rendu dans ce livre.

Le livre a été écrit pendant le confinement, d'où peut-être la place importante de la virologie dans ce thriller.

J'ai particulièrement apprécié ce portrait (très féministe d'ailleurs) d'une jeune femme faisant preuve de beaucoup de résilience: Shan a quitté le Cambodge, jeune enfant, a fait partie des boat people. Elle a perdu son père jeune, qui était archéologue et est mort de la rage en Egypte. D'où la volonté très tôt de Shan de faire une carrière scientifique pour lutter contre les virus...Shan a des connaissances étendues aussi en biologie animale.
Elle a perdu son compagnon, Ayden, prénom celte signifiant "petit feu", prénom symbolique puisque Shan va essayer de retrouver la lumière...

Beau récit avec beaucoup d'action (parfois un peu trop vers la fin, ce qui rend l'écriture un peu trop "cinématographique"..), les personnages sont attachants et le côté scientifique et environnemental très intéressant.
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Shan, une virologue française, est chargée du dossier ANIMALS, qui recense et tente d'expliquer les étranges morts simultanées touchant de nombreuses espèces animales aux quatre coins du globe : un état végétatif et des larmes retrouvées sur ces spécimens suggérant une dépression et même une disparition due à leur tristesse.
En pleine crise sanitaire, Sonja Delzongle s'interroge ici sur les prémices d'une apocalypse annoncée par les nombreux dérèglements climatiques causés par l'être humain.
Comme si la nature elle-même abdiquait, laissant ainsi les Hommes dans leur galère...
Thème cher à l'auteure, l'écologie est une nouvelle fois au coeur de ce thriller décapant.
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Je pense avoir lu l'intégralité des oeuvres de Sonia Delzongues , jusque là dans le plaisir..Je n'ai pas trouvé "ce dernier chant "audible

la première partie m'a intéressée et puis ...ce bric à brac!!! pseudo scientifique, aux accents sciencefictionnels avec des allures complotistes m'a dépassée et surtout ennuyée.

Je ne suis pas cliente de ce genre littéraire.J'ai mis un temps fou à lire, puis j'ai sauté des lignes, tourné furieusement les pages pour atterrir... sur une happy end ...tombée du camion.
Boum!

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