Le cheptel

Un drôle de livre, une drôle d'histoire très compliquée à résumer parce que ça part dans tous les sens mais que jamais tu ne te perds dans ta lecture. C'est fort ça !
Lorsque j'ai lu les 3 premiers chapitres je me suis dit "wouaouh ! si ce gros pavé se poursuit sur cette lancée je ne vais pas dormir de la nuit". Ta lecture part à 100 km/h. Tu es directement plongé dans l'horreur. Et puis arrivent les chapitres sur les gendarmes et là on se calme un peu. L'histoire se pose, les intrigues se mêlent et tu es emporté dans un récit mature et surtout hyper maîtrisé.
C'est le premier ouvrage que je lis de Céline Denjean. Etant donnée la sensation qu'il m'a laissée, ce ne sera pas le dernier ! Merci.

Je n'ai lu que des avis très positifs sur ce policier, mon avis est plus mitigé, car j'ai trouvé que c'était parfois long.
L'enquête des policiers avance bien mais ca reste lent, j'ai bien aimé les chapitres sur les recherches du notaire, c'est ce que j'ai préféré dans ce livre, par contre, j'ai trouvé que l'histoire du petit Bruno était un peu ennuyeuse.
On a toutes les réponses bien avant la fin du roman, sans surprise on devine la fin de déroulement du récit.

Une histoire prenante et bouleversante, très cinématographique. Je me suis énormément attachée à Atrimen et Elicen et ai espéré jusqu'au bout une fin heureuse... à vous de découvrir si c'est le cas ! J'ai, par contre, été agacée par des incohérences flagrantes en début et presque fin du livre.... je m'étonne qu'avec tous les correcteurs et relectures des amis et proches, elles n'aient pas été relevées ! Au vu de la longueur du livre (+900 pages), la toute fin aurait peut-être méritée d'être plus développée.

Très bon thriller. Histoire originale et percutante avec des personnages attachants. Seul point négatif : j'ai trouvé le roman trop long.

Maintenir un rythme enlevé sur plus de 600 pages n'est pas chose aisée, nombre d'auteurs s'y sont cassé la plume. Pourtant Céline Denjean y parvient à merveille, aidée en cela par une intrigue s'étalant sur des décennies et une profusion de personnages.

Le nombre important de personnages pourrait alourdir le récit déjà complexe mais le talent de conteuse de Denjean empêche le lecteur de s'y perdre. Rien de très original dans la caractérisation de ceux-ci mais leur description est suffisamment efficace pour nous emmener à les suivre dans leurs enquêtes. Chaque personnage principal se concentre sur un aspect de la vaste enquête ce qui permet de reconstituer le puzzle pièces après pièces.

En adaptant sa narration à chaque personnage, L'auteure permet de situer immédiatement où en est dans le récit, une technique simple mais efficace qui permet de ne jamais se sentir perdu dans l'enquête.

À titre personnel je dois reconnaître que j'ai été déçu par la fin que j'ai trouvé cynique mais cela dépend de l'interprétation de chacun
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Dans ce thriller, j'ai suivi :
* l'enquête minutieuse de la flic Eloïse Bouquet et de ses collègues pour découvrir ce que cache le meurtre d'une jeune femme qui a servi de gibier à un groupe de jeunes gens fortunés,
* Louis Barthès, un notaire à la retraite à la recherche de ses origines,
* Bruno, un adolescent qui se retrouve au sein d'une communauté vivant à l'écart de tout,
* Atrimen, une jeune fille qui découvre peu à peu que son univers n'est qu'un mensonge,
* et la prêtresse Viranë qui dévoile au fil des pages un visage de plus en plus monstrueux.
Chaque chapitre laisse voix à l'un de ces protagonistes et ce jusqu'à l'assaut final ! S'en sortiront-ils tous indemnes ?
Je dois l'avouer il s'agit d'une bonne découverte livresque avec une histoire bien tarabiscotée, riche en évènements, travaillée, maitrisée au milieu de tous ces protagonistes, et prenante avec du suspense et un bon turn-over. J'ai beaucoup aimé suivre le destin de ces personnages hétéroclites sans lien apparent qui s'imbrique parfaitement à l'histoire et se rejoigne. Bref un bon moment passé et je lirai avec plaisir une autre enquête d'Eloïse car le dénouement de cet opus laisse présager une nouvelle à venir.

Le Cheptel, c'est un gros pavé de 650 pages.
C'est un polar conséquent mais relativement agréable à lire, qui fonctionne bien, dont on a envie de connaître la suite, avec du suspense, et qu'on lit jusqu'au bout, même si comme moi, on n'est pas fan du genre...
L'intrigue est bien ficelée, avec trois entrées, trois histoires destinées à se rejoindre.
Il y a bien quelques passages peu crédibles, et des éléments qui restent inexpliqués, mais l'histoire tient bien et a le mérite d'essayer de faire pénétrer le lecteur dans une cellule de crise où collaborent police et gendarmerie.

J'ai cependant trouvé la fin un peu décevante peut-être pas à la hauteur du "préliminaire de dénouement" lui même assez haletant.
J'ai également regretté dans les dernières lignes, une ouverture volontairement laissée par l'auteure, pour introduire une suite future, procédé un peu "commercial" à mon goût.

Pourtant, je ne regrette pas cette lecture qui apporte un bon moment de divertissement, dans un paysage littéraire un peu morose... Merci à Babelio d'avoir guidé mes pas jusqu'à ce roman que j'aurais ignoré sans lui.

C'est un gros roman qui nous immerge dans une histoire complètement dingue d'un trafic d'êtres humains que les policiers découvrent après qu'un corps soit retrouvé et qu'on conclue à une chasse à l'homme.
Plusieurs histoires se mêlent, celles de Louis Barthes en quête de ses origines, de Bruno qui tombe dans une rivière, des gendarmes et enquêteurs qui découvrent petit à petit l'ampleur du trafic et des victimes.
Au début du roman, c'est un peu compliqué de passer d'un narrateur à l'autre, le temps que tout se mette en place et que le lecteur fasse le lien entre les histoires et que tout s'imbrique. Ce qui est plus facile pour le lecteur c'est que l'autrice donne une voix à chaque personnage, ce qui permet d'identifier assez vite à qui on a affaire.
L'histoire est assez folle, certes fictive mais j'ai beaucoup aimé le côté historique qui est lié à cette histoire. Petit éclairage historique sur les camps de rétention dans les Pyrénées et l'histoire imaginée par l'autrice font un mélange détonnant et nous embarquent dans une histoire haletante, le compte à rebours est lancé par les policiers pour réussir à démêler les fils de cette enquête.
Un roman qu'on dévore, long mais justement pas de longueurs, cela permet de donner une dimension intéressante à chaque personnage. L'autrice nous emmène dans son histoire et ne nous ménage pas car rien ne se passe comme on s'y attend, chaque événement est l'occasion d'un nouveau revirement. Un roman qui m'a clairement donné envie de lire La fille de Kali dont il est fait référence à plusieurs reprises et surtout de poursuivre avec cette autrice.

Pourquoi ce livre ?
Je remercie les éditions Marabout de nous avoir fait confiance, et je les remercie de leur patience. En effet, je publie cette chronique légèrement en retard par rapport au délai, afin qu'elle soit de qualité et non écrite à la va vite. Il me semble qu'il s'agit là du moindre respect que vous et les maisons d'éditions pouvaient attendre de nou,s au vu de la confiance que vous nous accordez et nous renouvelez d'année en année.


Que penser de l'histoire et des personnages ?
Au début du livre, nous rencontrons plusieurs personnages complétement différents, que ce soit par l'âge, le sexe ou encore leur type de vie. J'ai mis un petit moment pour entrevoir un lien entre eux. En effet, comment un septuagénaire, un adolescent, une secte et des gendarmes situés dans des régions différentes pourraient être si étroitement liés ? Comment l'horreur peut-elle être un tel créateur de chemins de vie emmêlés.

Dans ce livre, ne cherchez pas un repos tranquille. Comme la couverture le laisse présager, vous y trouverez l'horreur et le dégoût, mais aussi l'amitié, la loyauté, le respect et l'espoir. L'espoir, c'est vous qui le ressentirez, l'espoir qu'enfin tout soit clair et que chacun puisse revivre après de tels incidents.

J'ai beaucoup aimé Louis, un homme qui découvre que sa vie n'est que mensonges et qui se met en tête de retrouver ce qui aurait dû être sa vie si l'horreur de la Guerre ne l'avait touché de plein fouet. J'ai aussi apprécié Etricen et Atrimen, deux jeunes filles qui sont mon petit rayon de soleil dans ce monde froid et ignoble dans lequel l'auteure nous plonge.

Chaque chapitre est vécu de manière temporelle. de façon à nous lier les personnages, nous les rencontrons petit à petit et les suivants jour par jour en parfaite symétrie. Un peu comme si vous étiez une caméra qui enregistre les découvertes de chacun et ne retient que les moments importants pour la suite de l'histoire et son dénouement.

Il faut aussi savoir patienter, car cette autrice aime jouer avec nos sentiments d'urgence et ne distille les informations au compte-gouttes et souvent fait en sorte que nous ne trouvions seuls la solution qu'au dernier moment. Ce qui est jouissif et rageant en même temps.

Ne cherchez pas d'happy ending dans ce roman, la fin est à l'instar du roman : noire et horrible. La jsutice sera-t-elle faite ? Tous les personnages s'en sortiront-ils indemnes (voir tout court) ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire, mais accrochez vous pour arriver au terme des jours qui se déroulent sous vos yeux. Et ne vous attendez pas à des raccourcis, l'auteure aime allez au bout des choses dans sa vision.


En conclusion ?
Un livre que j'ai lu presque par hasard, puisque Sharlène devait le faire mais suite à des soucis de planning je me suis substituée à elle. J'ai mis beaucoup de temps, j'ai eu du mal à le lire. Les filles ont d'ailleurs au début cru que cela signifiait qu'il n'était pas bon. Mais ce n'est pas du tout cela. Ce livre touche pour moi un moment terrible de l'Histoire mais aussi de celle de ma famille, la déportation ayant créé le couple que formèrent mes arrières-grand parents que ce soit maternels ou paternels.

Je ne peux vous inciter à lire ce livre, et je ne peux pas vous le déconseillez non plus. Pourquoi me dirait vous ? Simplement car il m'a prise au tripes et qu'il m'a ébranlée au plus profond de mon âme. J'avais lu quelque part qu'un auteur de roman de type thriller ou policier était un psychopathe qui avait trouvé un exutoire sans avoir à tuer.. Alors désolée madame mais vous en êtes une et pas des plus joviales si j'en crois vos lignes.

Je crains de n'être guérie de ce style de lecture quelques tems grâce à vos talents, tout roman concurrent me paraîtrait bien faiblard. Et j'avoue que après cela je vais lire quelques chose de totalement différent pour équilibrer les choses.... Je dois bien avoir une histoire d'amour totalement gnagnan qui traîne quelque part !!
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