Pas de gore, de crime spectaculaire, de tueur en série sanguinaire d'entrée de jeu. Juste un type qui rentre dans une gendarmerie en répétant en boucle « je les ai tous tués ».Quelque chose de très simple ,et pourtant, on se surprend à tourner les pages sans pouvoir s'arrêter.On a envie de savoir où tout cela va mener les gendarmes. L'enquête se révèlera complexe, mettant en danger Maxime Monceau, et débouchera sur….mais chut ! Je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte !!! Je peux juste dire « quel dénouement !!! »
L'intrigue est fort bien menée et une fois commencé, ce livre s'avère difficile à lâcher. le style est addictif, pas de descriptions longues et inutiles, juste ce qu'il faut pour rentrer dans le bain. Suffisamment de retournements de situation pour nous donner envie de continuer. Un régal !
Les personnages : Tout d'abord celui qui est à la base de l'intrigue. Un type qui a tout l'air d'un junky, dont on ne connait pas le nom et qui ne fait que répéter la même phrase en boucle. L'auteur a su l'entourer de mystère pour éveiller notre curiosité et pourtant on se l'imagine aisément.
Puis, un des personnages principaux, Maxime Monceau. Il a une personnalité complexe, torturée, il est à la fois fort et fragile .On sent qu'il cache quelque chose, mais quoi ? Quel peut-être ce secret qui le perturbe autant ? Est-il vraiment prêt à reprendre son boulot de synergologue après plusieurs semaines d'arrêt ? Et pourquoi ces semaines d'arrêt ? Un personnage attachant, bien cerné dès le début, qui va se révéler au fur et à mesure de l'histoire.
Il va retrouver des visages connus à la BR, mais aussi deux nouvelles têtes : Assia Larcher qui commande la brigade, apparemment une vieille connaissance et Pavlowski, avec qui Maxime va devoir faire équipe et qui ne croit pas à ses méthodes. Cela ne s'annonce pas franchement facile.
L'ambiance, tout autant que les personnages, est bien posée et on n'a aucun mal à s'immerger dans cette gendarmerie d'Annecy. On « vit » leur enquête, leurs doutes ,leurs découvertes.
En bref : Je décline toute responsabilité en cas de nuit blanche pour cause de lecture. Un seul fautif (pour notre plus grand plaisir !!), l'auteur,
Florian Dennisson et son style addictif.