Louisiane, tome 2 : Fausse-Rivière

On ne sauvera pas la petite avec des larmes… »

Quand le nectar manque et que le temps est orageux, ce qui est le cas, les abeilles, si douces au moment de la grande récolte, deviennent vindicatives. Et puis une piqûre en amène une autre, car l’odeur du venin excite les abeilles comme le sang répandu dans la mer incite le requin à mordre.

On sollicite la terre, on ne la possède pas et toujours il faudra que des hommes la cultivent et la servent pour que d’autres puissent manger et se vêtir. Le dollar, est un succédané. Sa valeur est de convention, celle de la terre est innée. Quel que soit le prix auquel on l’estime, elle demeure telle quelle, présente et fécondable.

 Tout nègre sachant lire et écrire ou connaissant un métier et qui s’en va chercher de l’emploi au Nord est un bon nègre pour le Sud. 

La France compte trente-six millions de sujets sans compter les sujets de mécontentement. 

 L’égalité n’existe ni chez les animaux ni chez les végétaux ! 

 Les bons généraux ne font pas toujours de bons sénateurs, pourquoi voulez-vous qu’ils fassent de bons présidents !

L’ennemi à combattre, c’est la haine, et vous pouvez aider les gens lucides dans cette guerre des esprits. 

Je suis comme un vieux champignon qui se dessèche… 

On choisit le blanc et le rouge, couleurs de la Confédération, mais aussi symboles de la pureté mystique et du sang versé. On tomba d’accord pour estimer qu’un Noir, quels que soient son sexe, son âge ou sa condition, ne pouvait entrer dans la catégorie des faibles à secourir éventuellement !