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Citations sur Monstre (34)

Que reste-t-il du journalisme, cet outil sublime, quand il ne fait plus que compter le nombre de tweets et en commenter le contenu ? Et encore, la plupart ne sont même pas des journalistes, mais des animateurs qui s’amusent à faire condamner leurs invités par de petits juges de plateaux télévisés. On n’a plus que des débats stériles, où les discours sont toujours les mêmes, et qui finissent par nous rendre plus ignorants encore
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Quand on éprouve une certaine joie de vivre, par exemple, si on commence à penser que l’on est heureux, pire, à se demander pourquoi on est heureux ou pourquoi on n’est pas malheureux, on est déjà moins disponible à cette joie de vivre. On en perd l’essentiel.
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C’est une belle chose que le secret.
Une belle chose de plus en plus difficile à tenir.
Tout est dit, tout se sait.
Il n’y a plus beaucoup d’ombre.
Les gens ont de moins en moins de secrets.
Eux-mêmes se chargent maintenant de tout mettre en lumière sur leurs pages Facebook, sur les réseaux sociaux.
Toute cette technologie est sans doute très intéressante, même si pour l’instant elle favorise plutôt tout ce qui nous empêche d’être.
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Le vrai luxe, la vraie liberté, c'est de ne pas dépendre d'un con qui va te faire subir sa peur, sa frustration et son inertie.
Ni d'une foule ni d'une masse.
La foule est bête, la masse est con.
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Il y a un cinéma qui assumait parfaitement cette monstruosité, c’était le cinéma italien.

On n’avait pas cette vision vaguement angélique et faussement morale des choses qu’on essaie partout de nous imposer.

Dans ces films, le mal existait en chacun.

Les victimes n’étaient pas réduites à n’être que des victimes, souvent elles étaient aussi des bourreaux. Les bourreaux des autres et d’elles-mêmes.

Dans les films de Risi, de Monicelli, de Scola, de Fellini, de Pasolini, de Ferreri, de Leone, la question n’était pas de savoir si on était un monstre ou si on était humain, les deux ne s’opposaient pas, on était toujours un peu les deux à la fois.

Monstrueux parce qu’humain. Et réciproquement.

Voilà pourquoi c’était un cinéma de poètes.
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L'indeterminé est grand, c'est l'inverse de l'immobilité
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Chaque jour, chaque heure, chaque instant, il faut vivre.
Vivre ce que nous avons à vivre et ne pas nous laisser vivre.
Vivre véritablement, c’est peut-être le seul acte révolutionnaire.
Oser Être.
Et vivre libre.
Chaque jour, plus libre encore.
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Il y a le boulot des prophètes qui est de dire que Dieu a fait l’homme à son image, que cet amour et cette beauté nous viennent d’une force supérieure. Oui, c’est une force supérieure, mais elle émane de l’homme. Elle est en nous.
Comme l’a écrit Saint Augustin : « Bien tard je t’ai aimé, je te cherchais en dehors de moi et c’est en moi que tu étais »
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Il n’y a besoin ni d’église, ni de mosquée, ni de synagogue pour communier avec cette beauté qu’est la nature, qu’est la planète. Dieu, c’est ce que l’on en fait, c’est moi, c’est toi, c’est nous tous. Avant même qu’elles ne soient dénaturées par la politique, les religions monothéistes avec leurs doctrines et leurs intérêts nous ont, je crois, fermé l’accès à quelque chose de beaucoup plus grand
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Le seul endroit où je n’ai jamais trouvé grand-chose, c’est du côté de l’Amérique. Je me demande parfois si leur désert le plus remarquable n’est pas leur désert spirituel. Leur puritanisme dénature toutes leurs émotions et leur appétit de pouvoir corrompt tout désir. Ce n’est pas un pays fait pour l’amour. On ne peut pas être du côté du pouvoir et du désir à la fois. Et si les Américains savent susciter le désir, peut-être mieux que personne, c’est souvent parce qu’ils ont un pouvoir à prendre derrière
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