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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très bien écrit, un joli alliage de poésie en prose de plein de sentiments, de temps, de moments, d'une jeune vie.
L'auteure tente de faire passer ça dans le geste de cuisiner. Comme une autohypnose, cuisiner la plonge en elle et elle en ressort avec mots, images, réflexions, pulsions même.
Desbiolles a du talent.
Le problème, c'est que j'ai trouvé, malgré tout ça, ce livre chiant, ennuyeux et... en fait je me fiche comme d'une guigne de cette personne et de son histoire. Elle n'est pas du tout parvenue à me toucher au coeur, à universaliser son propos. du coup, si c'était ma compagne, ma soeur, ma mère, mon amie, probablement que ce serait un livre que je porterai au pinacle, que je l'adorerais, mais hélas, je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam et donc si je peux apprécier cet exercice de style, pour moi il ne mérite pas une publication, il peut rester le livre secret, in petto, d'un.e individu.e et d'un probable entourage.
4 étoiles et demi que je divise par 2.
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Que dévoile-t-on de soi lorsqu'on cuisine pour les autres ?Au-delà du choix minutieux de la recette, de la précision technique des gestes - hacher, farcir, cuire -, que dit ce temps de la préparation, à la fois introspectif, intime, et tourné vers les autres ? Alors qu'elle s'apprête à se mesurer aux seiches qu'elle servira à ses invités, la narratrice du roman de Maryline Desbiolles plonge en elle-même, oscillant entre les souvenirs de sensations passées, l'attente du partage à venir et l'espoir que le résultat de la recette soit à la hauteur des espérances. En 12 étapes qui sont autant de consignes de la recette, Maryline Desbiolles esquisse ainsi un parcours culinaire et sentimental d'une grande délicatesse, embaumé par les parfums de la cuisine provençale, au cours duquel la cuisinière autant que ses produits se transforme et change d'état.
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Honnêtement ce livre ne m'a pas passionnée. C'est un livre court mais il m'a pourtant fallu du temps, m'accrocher pour arriver au bout. J'ai trouvé davantage d'intérêt au fil de la lecture et l'écriture qui est plutôt pas mal, m'a aidée. Je reconnais un certain talent à l'écrivain mais j'aurai préféré un roman plus accès sur son enfance et moins sur cette recette, sans vraie finalité pour moi. Si je souhaite lire une recette, je choisis un livre de cuisine.

Maryline Desbiolles nous parle d'une femme seule dans sa cuisine, qui s'apprête à préparer des seiches farcies pour ses invités du soir. Cuisiner est tout un art pour cette femme et elle va nous parler des seiches, de l'art de les préparer, de les sublimer avec poésie. On l'accompagne dans chaque étape de la recette

3. puis hachez les avec 3 oignons, 1 gousse d'ail, le lard et le persil.
chapitre 3, p.25

et dans ses pérégrinations qui la plongent dans ses souvenirs d'enfance ( ses jeux d'enfants, ses déboires, ses peurs, ses traumatismes, ses premiers émois) et ceux de femme des années plus tard. Entre cuisine, poésie, érotisme et nostalgie. Un récit entremêlé d'huile d'olive, de tomate farcie, de marraine de conte de fée et de souvenirs brûlants au sens propre et au sens figuré.

Maryline Desbiolles ou l'héroïne a vécu un traumatisme enfant. Elle a été brûlé par accident, plongée sous de l'eau brûlante pendant de longues minutes et a failli y laissé sa vie à l'âge de trois ans, restant plusieurs mois à l'hôpital entre la vie et la mort.

Elle nous confie la naissance de la peur de la mort au coeur de l'enfance de façon très convaincante et assez effrayante du point de vue de l'enfant. Son analyse est très intéressante. J'ai apprécié ces passages où elle analyse son comportement ou celui des autres, qui l'entourent. Desbiolles est fine et réaliste quant à la nature humaine. Elle emploie aussi un vocabulaire poétique, qui ne laisse pas insensible mais les phrases sont souvent à rallonge (de la moitié d'une page à plusieurs pages!!).

» Surtout que ça n'accroche pas,[…] que le découragement et l'excitation du début ne cessent pas de se mélanger étroitement comme les pieds des amoureux clandestins[…]que l'appétit renaisse toujours de ses cendres, en dépit de l'écoeurement, de la fatigue et du sommeil qui traitreusement vous mord à la nuque, pour un rien je tomberais en sommeil, je laisserais le sommeil faire son nid sur mon ventre et accrocher ses broussailles à mes cheveux, pour un rien je ne serais plus là pour personne[…]seiche pour encornet, seiche pour calmar et tous cheveux si confus, si embrouillés, si entremêlés qu'aucun peigne plus jamais ne pourra les séparer. «
p.122-123

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En résumé des éléments intéressants mais dans l'ensemble pas un livre qui m'a ennuyée.
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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