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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je préfère prévenir de suite tous les mauvais coucheurs qui sauteraient sur le titre pour me traiter de tous les noms d'oiseaux qu'ils regagnent vite leurs pénates ! Car, lorsqu'on connaît Desproges, on sait déjà que nous sommes dans l'humour, dans la dérision et non dans le racisme ou la xénophobie. "On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde", disait-il, il est vrai qu'en ces temps troublés, cela devient de plus en plus difficile, d'autant plus sur des sujets aussi brûlants et épineux...

Mais qu'on ne s'y trompe pas, Desproges reste fidèle à lui-même : délicieusement provocant. Toutes les nationalités y passent, avec un humour frisant le délire. A chaque page, c'est le sourire assuré. Et les dessins d'Edika ne font qu'amplifier celui-ci.

Sous ces dehors légers, ce livre amène justement à réfléchir : à quoi peuvent bien servir toutes ces bêtises entendues à longueur de journée sur les uns et les autres, sur tel ou tel peuple si ce n'est à vomir un ramassis de conneries dignes du café du commerce et à attirer des guerres ?

Bref, ce petit bouquin marrant est une véritable arme contre les cons de tous poils !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Desproges avait du talent lui au moins... et comme aujourd'hui je déprimais, j'ai décidé de me lire un petit Desproges pour la blague...

Donc

Comme aujourd'hui je déprimais à la terrasse d'un resto branchouille de Vincennes, en compagnie de la plus belle femme qu'il m'ait été donné de mettre dans mon lit, suce-la-bien nommée Choupette, l'unique et la seule, mais comme elle est plutôt bonne, dieu me pardonnera pour mon égoïsme monogame... tous les ans : c'est corvée d'anniversaire, ma belle tient absolument à me trainer ailleurs que dans un macdo pour fêter dignement le jour ou j'ai glissé romantiquement une main dans son froc...

Nous avons fini par faire baisser les stores car le soleil de Vincennes est chaleureux, et le chaleureux n'est pas forcément synonyme de gentillesse, ♫ et ma calvitie s'en souvienne ♫(très très léger mais ça voit quand même quand je baisse la tête, je suis dégouté)

Je vous fais grâce du prix de l'addition, par décence envers mon partie politique proche du peuple, composé essentiellement d'étrangers et d'analphabètes (d'après les autres à ma droite, suivez mon regard). Une petite pensée pour les somaliens qui n'ont pas accès à internet, ni à l'eau d'ailleurs ou si peu que j'ai bu notre bouteille à leur santé, pour finalement aller l'a pisser un peu plus tard, quel gâchis...Que dieu dans sa grande miséricorde les protège...

Donc voilà je déprimais intérieurement mais pas à cause de Choupette, figurez vous que je commence à essuyer quelques mesquineries de la part de certains membres de Babelio.

Ô Rage, Ô désespoir, Ô Shit, j'aspire à l'excellence moi, alors que je ne suis que médiocrité, fervent partisan de la blague populo-socialiste, un talent incertain, bancal, anal, oral, Dieu que c'est bon...imposteur du rire, sous-culturé de la littérature-progressiste, collabo de l'ennui va...bla bla bla...Allons bon ça va oui...

Mes chers détracteurs, l'unanimité est un mirage, ne perdez point votre temps à dénigrer le dénigrable, mon sérieux est la mesure de mon talent et ma culture est à la mesure de mes fantasmes. Je ne mérite pas tous vos reproches, car si vous voulez une critique d'enculé qui puisse vous faire bander, n'hésitez surtout pas à la rédiger en tirant d'avant en arrière... ce n'est pas moi qui irai vous le reprocher, car l'inutilité des mes avis n'a jamais été à prouver :

Mais laissez moi je vous en conjure, m'éclater dans la convivialité, n'entachez point ma nullité par votre supériorité, ô diable votre mépris(ence) et que dieu notre saint père bénisse votre indulgence... Amen

A plus les copains...

PS : le livre est une tuerie, d'un cynisme jouissif, hilarant à souhait, quel génie ce Déssesproges...
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Je viens de relire quelques citations de ce livre grâce à Philippe-Rodolphe.
Quelle crise de rire !
Quelles crises de rire en 1981 lorsque nous attendions Charlie-Hebdo rien que pour Desproges.
C'était le bon temps où Charlie-Hebdo ne se prenait vraiment pas au sérieux.
Quand Desproges est mort, on a pleuré !
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Quel régal que de redécouvrir ces textes laissés en sommeil depuis trop longtemps. Je devais trouver un ouvrage qui m'a fait beaucoup rire pour valider un item dans le cadre du challenge multi-défis 2019 et j'avais d'abord pensé à l'héritage de tata lucie de Philippe Saintbert mais sa lecture est trop récente. C'est donc avec grand plaisir que j'ai relu les étrangers sont nuls. Pour paraphraser Desproges en l'adaptant à cet ouvrage, je dirais que l'étranger est nul parce qu'il croit que c'est nous l'étranger, alors que c'est lui. Ces textes initialement publiés dans Charlie Hebdo sont un peu désuets aujourd'hui car ils font référence à une actualité de l'époque comme par exemple lorsqu'il dit que la télé de l'Afrique du Sud est l'une des meilleures de monde car il n'y a jamais d'émission ni avec Giscard, ni avec Mitterrand. Ou le passage où il dit que pour occuper son ennui, il va compter les communistes place du Colonel-Fabien.
Bref, un bon moment de lecture qui, par l'humour, l'ironie ou la dérision nous amène à revisiter nos clichés. Je ne suis pas sûr que l'on pourrait écrire la même chose aujourd'hui sans enflammer les réseaux sociaux.
A prendre au 2° voire au 3° degré, bien évidemment.
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Les étrangers sont nuls, mais ça on le savait déjà. C'est pas comme si toutes les sociétés depuis que le monde est monde se bâtissaient sur le rejet de l'autre, qu'est pas comme nous, moins bien, à coups de clichés racistes et xénophobes. Entretenir les mauvais rapports de voisinage, cultiver la rancoeur envers l'ennemi héréditaire, voilà comment on monte un État-nation digne de ce nom.
Desproges se paye ici pour de rire la tête d'une petite trentaine de pays et de leurs habitants aux moeurs bizarroïdes sur l'air de “Comment peut-on être Persan ?”. Et de conclure par un portrait des Français, grands adeptes des leçons de morale dispensées aux autres tout en n'étant pas les derniers quand il s'agit de chier dans la colle bien comme il faut.
Lien : https://unkapart.fr/pierre-d..
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Des chroniques des années 80 ,issues de Charlie Hebdo . Desproges en bon serial violeur de tabous s'y livre avec délectation au jonglage avec les clichés xénophobes ou racistes . Point n'est besoin de souligner le risque que prendrait un humoriste actuel en jouant à ce jeu là . On lui jouerait le grand air du traumatisme infligé à l'un ou à l'autre avec , éventuellement , accompagnement de Kalachnikov (genre celles qui tentèrent de purifier le monde en tuant Cabu et ses copains) .
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« Les étrangers sont nuls » est un recueil de textes, écrits en 1981 par Pierre Desproges pour l'hebdomadaire « Charlie-Hebdo ». Avec l'humour grinçant et le ton corrosif qui font sa signature, Pierre Desproges dresse un portrait au vitriol d'une vingtaine de nationalités. le titre annonce la couleur : « Les étrangers sont nuls ». Des Anglais aux Français, en passant par les Turcs ou les Coréens, il n'épargne personne, affirmant que « le Suisse est lourd, l'Italien est fripon, le Belge est belge, l'Espagnol est ombrageux, le Socialiste a le regard faux ».

Maniant l'ironie et l'absurde avec dextérité, Pierre Desproges ne craint pas de choquer et ne s'interdit aucune provocation, quitte à froisser des susceptibilités : misogynie, racisme, antisémitisme et préjugés en tous genres constituent la matière première de ces portraits.

Arguant qu'on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde, Pierre Desproges s'en remet à la sagacité de chacun pour débusquer l'humour derrière ces petites phrases assassines, où la xénophobie n'est que de façade. Il s'adresse volontiers directement à ses lecteurs, qui font également les frais de sa cinglante répartie.
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