Ce n'est pas l'horizon qui nous manque mais l'imagination.
Il ne faut pas faire peser sur ses enfants le poids de ses rêves.
J'aimerais raconter le vent qui mugit dans l'acier, et puis notre méchanceté. La méchanceté est en nous, tout particulièrement. Parfois, je me demande si ce n'est pas plus justement de la cruauté.
Quand on est enfant, les adultes paraissent souvent plus imposants qu'ils ne le sont en réalité. C'est dans cette illusion que naît le respect pour une personne, un respect qui demeure quelquefois toute la vie.
J'ai dit: "Moi aussi, je peux être méchant... " Et parfois, ai-je pensé, car je ne pouvais pas le lui dire tout haut, il risquerait de mal l'interpréter, oui, parfois, être méchant c'est être juste.
Dans le meilleur des mondes, on ressortirait les guillotines. Ce n'est plus les châteaux en pierre qui seraient pris d'assaut, mais les tours vitrées des multinationales. Je saisirais certains gros bonnets à pleines couilles et leur ferais recracher tout ce qu'ils nous avaient pompé.
Être adulte, ce n'était pas seulement avoir de belles miches et des poils sous les bras, ça voulait dire avoir du courage, être responsable en n'importe quelle circonstance, faire son devoir !
Ah bien! On rencontre des êtres qui sont faits pour souffrir.
Emile Zola
[Elle] disait que ça l'excitait, les gros bateaux. Sa façon de dire gros bateaux m'avait fait bander, je dois être honnête. J'avais cédé par dépit, mais ce n'était pas allé plus loin que là où peut aller un homme sans réellement se déshabiller.
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Sûr, le mauvais l'emporterait toujours sur le bien, et largement.