Être soi-même se révèle parfois une faute, ou une erreur. Il y a une grande différence. La faute est impardonnable, très souvent. L'erreur est rectifiable, si on a le temps pour soi.
La mort comme la naissance est une affaire de femmes. Les hommes sont trop sensibles.
La Nature nous surprend et nous subjugue, car elle se révèle un théâtre où les acteurs ne sont pas forcément à leur place mais nous ravissent par un certain sens de l’improvisation.
Tu t'attends au pire et il n'y a que le pire qui survient, et c'est rassurant d'une certaine façon...
Il en irait ainsi, bientôt, avec la douleur que les uns et les autres éprouveraient. Ils penseraient avoir enduré toute la douleur possible mais ils souffriraient encore, plus encore. Personne ne pouvait savoir jusqu'à quel point.
Nicolas Bouvier a écrit ceci : "Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait."
Quand on pense à faire un enfant, il faudrait vraiment réfléchir à la nécessité d'un tel acte. Sans doute est-ce nécessaire pour l'espèce, mais pour soi, c'est plus discutable.
On ne sait jamais comment évolue la douleur et ce qui subsistera de soi, après.
Tout doit disparaître. Et tout disparaîtra. À la fin, il ne restera rien. Pourquoi ne pas se résigner dès maintenant ?
Un homme rongé par la culpabilité finit toujours par se retourner contre celui qui le fait se sentir coupable.