Citations sur Sur les terres d'Horus, tome 2 : Meresankh ou le Choi.. (7)
- Mon père est né au-delà de la Grande Verte. Il se rappelait le froid de la Terre du Nord. Leur été est notre hiver.
- Le mien est né au Sud de la première cataracte. Il aimait l’extrême chaleur du plein été. J’ai du mal à seulement imaginer une saison entière de pluie et de vent…
- Ré se lève aussi sur les rives du Nord… J’irai un jour et je te montrerai.
- Mais…
- Je sais. Tu as un fils, une maison, un rang à tenir. Je m’adapterai. Mais je veux te montrer le monde.
- Tu aimes ça, n'est-ce pas, Sethi ?
- Quoi ?
- Le sang, mon frère... Le goût du sang.
- Oh ! Si tu cherches des indices, tu vas être heureux ! Les choses étranges, ici, sont légion! Écoute : un vieil ermite qui vit près d'ici voit parfois des processions de chanteurs en plein désert. Ce ne sont pas des marchands et ils apparaissent et disparaissent sans raison.
- ...Rappelle-moi de te les montrer.
- Quoi ?
- Les sculptures étranges que je collectionne. ...Tu n'es jamais venue chez moi.
- Je viendrai.
- Ossum est une ville immense. Ses habitants l'avaient édifiée avec l'aide de dieux et de géants dont personne ne se souvient plus. Les gens sont morts, leurs descendants se sont dispersés, mais Ossum resplendit toujours. C'est ce que dit la légende.
-Je ne laisserai derrière moi que ruines et cadavres. Ramsès n'aura rien d'Ossum.
-Parfois tu m'inquiètes. Tu ne vas pas massacrer tous nos fidèles?
-Seul un homme capable de tuer son peuple et de détruire son royaume est digne du pouvoir. Je donnerai l'ordre, Nephthys. Je ne vois pas ce qui te choque...
-Sethi... Ne crois-tu pas aux dieux... un tout petit peu?
-Nephtys, voyons... Nous perpétuons des rites ridicules inventés par un illuminé pour mieux affirmer notre emprise sur les disciples. Pour qu'ils creusent et nous ramène l'or. C'est tout.
-Alors si tu venais à mourir, je n'aurais pas à arracher le cœur d'un innocent pour tromper Ammit et assurer ainsi ton immortalité?
-... Fais-le quand même, petite sœur... Je le ferai pour toi. On ne sait jamais...