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3,77

sur 1294 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
C'est avec un soulagement intense que je termine ce livre que j'ai traîné comme un boulet pendant plus d'une semaine. Je n'en pouvais presque plus, j'ai failli craquer et abandonner plus d'une fois, mais ça y est, ouf, c'est fini et je m'en vais faire mon commentaire.
L'auteur nous partage ici la vie d'Alexandre Yersin, un homme méconnu et qui a pourtant eu une existence des plus riches en devenant au fil des années scientifique, explorateur et aventurier. Il a identifié le bacille de la peste et a aussi créé le sérum anti-pesteux ; il a exploré une partie de l'Asie notamment le Vietnam et le Cambodge ; il a contribué au développement de la région de Nha Trang par la création d'un laboratoire et de plantations.
C'est une histoire qui aurait pu être bien, mais le style de l'auteur a TOUT gâché. C'est lourd, indigeste, prétentieux et maniéré. Il utilise des phrases hachées et courtes, sans parfois ni sujets ni verbes. Son ton est monocorde, répétitif, un ennui total ! Pour résumer, c'est l'art de rendre un sujet à priori intéressant aussi rébarbatif que la lecture d'une notice de médicament !
Les interventions de l'auteur dans le récit ne servent à rien, sinon à montrer qu'il a bien creusé son sujet comme un bon élève, mais pour le lecteur, ces digressions sont inutiles. La chronologie est décousue et imprécise et à chaque chapitre, on a du mal à se situer par rapport à la vie de Yersin. Enfin, le personnage décrit par l'auteur est peu attachant puisqu'il semble un être froid et distant, orgueilleux et sans attaches. Je trouve que c'est dommage de réduire Yersin à cette image : je pense au contraire que c'était un visionnaire, quelqu'un avec un sacré caractère mais l'auteur n'a pas su exploiter ce potentiel.
Il y a un détail important à ne pas omettre : ce livre a bénéficié de « l'aide » de l'Institut Pasteur, donc ne vous étonnez pas de voir ici l'apologie de cette institution et une image de Pasteur bien trop idyllique (ce qui est gênant lorsqu'on connaît ces querelles avec Bécamp).
Je suis même étonnée que ce roman ait pu bénéficié d'un prix, vu la médiocrité de son style, mais bon, je dis ça, je dis rien !
A écarter des listes de lecture, à classer dans un carton dans le grenier !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Comme d'autres lecteurs, le style de Patrick Deville m'a totalement décontenancé. Des phrases courte à l'américaine, pas de verbes, aucune dialogue. Des mots sans plus. Une écriture sans émotion, un catalogue de faits sans résonance affective. Bref, ce fut trop pour moi. Lecture abandonnée à la 52ième page: il y a tant d'autres livres passionnants à lire... et à savourer!
Mais comment un tel navet qui, sur la plan de l'écriture, parait avoir été écrit par un enfant de 12 ans, a-t-il pu se faufiler jusqu'au Prix Fémina ? Et comme le souligne une autre lectrice dans sa critique de livre, "curieuse distinction que le prix Femina pour une biographie (bien peu) romancée ne comportant aucun personnage féminin à l'exception de quelques "guenons", d'une "jument", et de la discrète évocation de Fanny et Émilie, la mère et la soeur de Yersin, avec qui il entretint une correspondance."
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Personnage tout à fait pertinent que le choix de ce Monsieur Alexandre YERSIN pour un "roman" que je m'attendais à lire avec bonheur.
Hélas, que de souffranceS à la lecture de ce livre !
Il m'en aura fallu de l'orgueil pour le terminer.
Dès le début de ma lecture, j'ai été très gênée par le style utilisé par l'auteur (lexique tantôt pompeux tantôt familier), phrases trop courtes ou bien alambiquées, ... le lien ne se fait pas entre les idées, entre les mots.
C'est plombant et j'ai rarement observé une telle distance s'installer entre un personnage et son lecteur
Il faut revoir votre copie Monsieur DEVILLE !
Je ne sais pas quel style vous avez souhaité mettre en place, mais, à mon goût, il m'a éloigné du plaisir de la lecture. Pour ce livre.
Lien : http://justelire.fr/peste-ch..
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Des faits. Rien de physique, pas de dialogues. Peu d'odeurs, pas d'émotions. Des faits. Boum. Phrases courtes, qui se voudrait incisives. Ca ne percute pas. Ca frappe le vide. Rien. Des faits. Pourtant l'histoire de Yersin était prometteuse. Cela aurait pu être un roman. C'est un article de Wikipédia un mieux écrit. Qui cherche dans la forme, neuve, moderne, un peu d'humour à s'extraire d'une biographie pâle et bien triste. Ce récit a su trouver son public. Tant mieux. Il manque pourtant alors que cette vie semble avoir été pleine, vive, entière ; la sueur, la moiteur, l'ambiance, de la couleur, de la vigueur, du sentiment. Froid. Des faits. Rien que des faits.
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La vie de Yersin version Patrick Deville, c'est comme de servir des truffes avec du ketchup et de la crème anglaise. Pourquoi donc a-t-il eu besoin d'y mettre sa sauce alors que le personnage historique a eu une vie si passionnante ??? Un des plus mauvais romans que j'ai lus depuis longtemps.
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[Livre audio lu par l'auteur]

Ce livre m’a furieusement rappelé « Des éclairs » de Jean Echenoz. Même biographie froide et désincarnée d’un scientifique. L’auteur décrit des situations avec recul et ironie. Il survole des portions de temps et d’espace en les manipulant de ses doigts d’entomologiste ou de Dieu omniscient.

L’effet est accentué par la lecture de Patrick Deville. Il parcourt son texte d’une voix égale, méticuleuse, presque mécanique.

J’avais, à l’écoute du Masque et la Plume où ce livre a fait l’unanimité, engrangé l’idée d’une histoire aventureuse avec des bateaux parcourant les mers, écrite dans une envolée romanesque. Que nenni ! Nous sommes ici plus proches d’un « Que sais-je » que d’Elizabeth Goudge. C’est la première fois que je rencontre une telle déconvenue.

J’ai laissé tomber vers la moitié. À ranger dans le carton « ennui élégant et de bon goût » avec les livres de Jean Echenoz et de Philippe Labro.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Fan d'histoire ( vraies si possible) des grandes pandémies, j'ai acheté ce livre avec gourmandise. et bien raté. je me suis retrouvé avec une biographie banale dans son style d'Alexandre Yersin. Celui la même qui a mis en évidence le bacille du même nom, responsable de la Peste. Je n'y ai pas appris grand chose. le style de l'auteur ne m'a pas permis de m'accrocher, à me rapprocher de ce personnage. Et pourtant il y avait matière A. Je me méfie toujours des prix littéraires, une fois de plus je crois que j'ai raison.
Prix femina 2012.
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J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, trop compliqué avec une écriture fouillis qui m'a déstabilisée et des termes ardus. Une construction de récit que je n'apprécie pas donc vraiment pas pour moi!
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre, je n'ai lu que le début.
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