La ville sans vent, tome 1

Un bon début de saga. Déjà, le livre est très joli et le découpage des chapitres est original. L'univers est complexe et riche. J'ai aimé l'ambiance et le décor. La ville est mystérieuse, magique, intrigante et fascinante malgré l'omniprésence des hommes dans la société et la politique. L'alternance des points de vue dynamise le récit. Ce dernier mêle intrigues politiques, complots, trahisons, magie, secrets et meurtres. Une certaine tension s'installe avec l'enquête des protagonistes. La fin est palpitante. Je n'ai pas attendu et j'ai entamé le 2ème et dernier tome de cette duologie.
Lastyanax et Arka forment un duo de choc, humain et réaliste. Cette fois-ci, ce n'est pas une relation amoureuse mais celle de maître/élève. Leur lien devient fort et fraternel au fil des mois. Ils se complètent. C'est beau. Arka est attachante, touchante. C'est une vraie casse-cou qui fonce sans réfléchir. Last lui est posé qui ne prend aucun risque. Il évolue au contact de son disciple. J'ai aimé les personnages secondaires, j'espère les voir davantage dans la suite (c'est le cas !).

Ce qui charme dans « la ville sans vent », c'est d'abord son univers. Imaginez une ville, en plein coeur de l'hiver, protégée par un dôme transparent. Dans cette ville règne une douce chaleur et aucun souffle de vent. Mais y règne aussi le Basileus depuis presque 200 ans. Triste roi paranoïaque depuis la mort de ses enfants, il entretient un univers de castes au sein des différents niveaux de la ville, ainsi que la peur de ses ennemies: les amazones. Je pourrai continuer ainsi encore longtemps tellement l'univers de la ville sans vent est vaste et intéressant.

Et puis, il y a Arka et Lastyanax et Alcandre. Trois personnages très différents, pour lesquels j'ai mis un peu de temps à apprécier leurs caractères et attitudes, mais pour, au final, vouloir en apprendre encore plus sur eux et leurs décisions.

J'avais très peur d'Arka, jeune fille de treize seulement, comme personnage principal. Parce que sauver le monde à 13 ans, ça me semble toujours un peu gros. le début du livre a d'ailleurs confirmé cette peur, car cette petite demoiselle réussit tout ce qu'elle entreprend alors qu'elle est dans un terrain inconnu et qu'elle ne connait personne. Encore une fois, c'était un peu gros.

Heureusement, les explications à la fin du livre sur le pourquoi du comment donnent des éclaircissements sur ce sujet. Et puis au fur et à mesure, le personnage d'Arka a pris de la valeur et a été très bien utilisé. Donc ne vous laissez pas rebuter par son âge et tentez le coup avec elle.

Le livre m'a vraiment embarquée à partir du milieu quand les complots et les intrigues commencent à se dévoiler et se mettre en place. Et ensuite, ca a été dur de lâcher. Quelle fin! J'ai vraiment adoré ce retournement de situation, tous ces petits détails qui s'avèrent utiles et qui jouent un rôle dans l'intrigue.

L'histoire se déroule en deux tomes seulement, dont le deuxième est déjà sorti. C'est super rare de pouvoir lire une saga aussi vite.
Lien : https://veryimportantbook.ho..

Je ne reste jamais bien longtemps sans un roman de fantasy ou de SF. Vous avez sans doute déjà entendu parler de celui-ci, car il a son succès, et à raison !
Dans La ville sans vent, on rencontre Arka, une jeune guerrière au passé intriguant qui arrive dans la ville d'Hyperborée, et Lastyanax, jeune mage de cette même ville qui est subitement confronté à l'assassinat de son mentor. Leurs chemins vont rapidement se croiser et ils vont apprendre à se connaître au détour de situations périlleuses et de complots...
Loin de se limiter à cette ville divisée en niveaux, du plus pauvre au plus somptueux, l'univers de ce roman vous en met plein les yeux. Il est riche et complexe sans pour autant qu'on s'y perde ou sans avoir besoin d'un laborieux lexique ou de multiples cartes. On y retrouve bien entendu de la magie, ainsi qu'une inspiration de la mythologie grecque qui a bien plu à ma fibre historique. Loin de se limiter à cela, l'ouvrage est porté par une intrigue très bien ficelée et une bonne dose de féminisme. On y va de surprise en surprise et les pages défilent sans qu'on s'en rende compte ! J'ai aussi beaucoup apprécié que la relation qui lie les deux personnes principaux ne soit pas romantique, ça change du schéma habituel.
N'hésitez pas à le lire si ce n'est pas encore fait ! Pour ma part, j'ai directement placé le 2e tome en haut de ma PAL

La ville sans vent 🌪
A 19 ans Lastyanax prodige de sa génération vient de terminer sa formation, le meurtre de son mentor au sein du 7eme niveau d'hyperborée vient perturber son ascension !
Arka jeune guerrière de 13 ans fait une entrée remarquée à Hyberborée !
Leurs chemins vont se croiser et leurs permettrent de déjouer les complots qui menacent la ville !
Lastyanax cherche un assassin, Arka son père, la ville sans vent leurs offrira-t-elle des réponses ?

Coup de coeur 💓 pour ce roman classé jeunesse ! Très bien écrit avec une plume fluide et un vocabulaire propre à l'univers qui permet une immersion totale. L'univers est vraiment original, mention aux tortues 🐢, et les descriptions de l'autrice nous emporte et on a parfois même une sensation de vertige, dans cette ville de hauteur ! le rythme du roman inclus beaucoup de dialogue ce qui donne une lecture très digeste ! Un petit côté enquête policière dans un monde Fantasy, des personnages attachants, des complots politiques et de la magie 😍! Mais on aborde aussi des thèmes importants comme la place de la femme dans la société, tout au long du roman on s'interroge à travers les intrigues d'hyperborée et du jeunesse qui soulève se genre de problématique en fait un roman aussi bon par le fond que par la forme !

C'est un roman de fantasy jeunesse fourmillant d'idées. Plusieurs thèmes se mêlent comme la politique, la lutte des classes, la quête de pouvoir, la magie, la guerre, l'amitié, l'humanité, les complots, les meurtres, etc.

L'histoire est tellement foisonnante qu'elle met du temps à se mettre en place. Même si on rentre rapidement dedans, elle a du mal à décoller. Il faut donc s'accrocher mais ça en vaut la peine car c'est ensuite palpitant.

Les personnages sont complexes et se dévoilent tout au long du roman. Arka est attachante et Lastyanax finit par le devenir quand sa part d'humanité transparaît.

Le livre est bien écrit. S'il est complexe sur le fond, il l'est aussi par sa construction. Au sein même des chapitres, il y a une alternance entre les points de vues des personnages principaux mais également avec certains personnages secondaires. Cela donne certes plus de détails de compréhension, mais cela alourdit le texte.

La mise en page n'aide pas non plus. C'est quasiment une impression à fond perdu tellement les marges sont inexistantes. Cela ralentit beaucoup la lecture. Je regrette presque de ne pas avoir lu une version numérique pour faire mes propres réglages.

Un roman ado très intéressant. Pour de bons lecteurs à partir de 13 ans.

Amateurs de fantasy, ce livre est pour vous ! Intelligemment construit, donnant la voix à plusieurs personnages (ce qui permet ainsi de voir différentes facettes de l'intrigue et de mieux comprendre les agissements de Lastyanax et ceux d'Arka), il met en scène un univers riche dont on ne semble apercevoir qu'une partie (puisqu'on reste à Hyperborée, mais qu'il est question d'autres endroits) et qu'il est facile d'imaginer tant les descriptions sont efficaces.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

La description de @mesmotssurlesleurs et la couverture de ce livre ne sont pas étrangers à cette lecture ! (Je suis si faible devant de belles illustrations 😅). En ce moment, j'ai le mood littérature Young adult et avec « La ville sans vent », je n'ai pas été déçue, bien au contraire. L'écriture est prenante, l'univers est riche et les deux personnages principaux avec leurs personnalités dissonantes sont attachants. Très jolie lecture d'été que je recommande à tous ceux qui ont envie d'un peu d'aventures accompagnées d'un soupçon de magie et de fantasy. Hâte de lire la suite (et fin) de ce dyptique palpitant !

Ce livre me tentait depuis un moment, et c'est la venue de l'auteure en dédicace l'été dernier dans une librairie proche de chez moi qui m'a finalement décidé à me le procurer.
Je ne le regrette pas, tant j'ai apprécié ma lecture !

Comme bien souvent avec la fantasy, j'ai mis un peu de temps à entrer dans l'histoire. Il faut dire qu'Eléonore Devillepoix nous offre, dans ce premier tome de duologie, un univers dense totalement inédit. Les chapitres sont assez longs, allégés cependant par une belle plume et l'alternance des points de vue des deux protagonistes.

J'ai adoré découvrir la ville d'Hyperborée à travers les yeux d'Arka, de son architecture impressionnante à ses coutumes particulières (mention spéciale pour l'épisode de l'Attribution qui m'a complètement captivée).
Je me suis beaucoup attachée à cette jeune fille de treize ans qui n'a pas froid aux yeux et qui est prête à tout afin de retrouver son père.
Bien qu'il m'ait un peu moins convaincue, j'ai apprécié découvrir Lastyanax et le suivre dans ses enquêtes. Grâce à lui, on en apprend davantage sur le système politique mis en place dans la ville.
On touche également à des sujets plus profonds tels que les inégalités hommes/femmes ou encore celles entre les classes sociales.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, aucun n'est placé là au hasard, chacun joue un rôle dans le développement de l'intrigue.

Malgré un début un peu difficile, l'action se met vite en place et le rythme ne faiblit jamais ; il se passe toujours quelque chose nous donnant envie de connaître la suite.
Les révélations finales m'ont agréablement surprise : l'auteure nous en donne assez pour être satisfait de ce premier tome, tout en gardant encore beaucoup de mystère.
Il me tarde de lire le second tome !

Pour ne rien cacher c'est d'abord la couverture de ce livre, signée Guillaume Morellec, qui m'a donné envie de lire ce livre. Puis je me suis laissée facilement séduire par le monde univers créé par Éléonore Devillepoix.

Roman choral, La Ville sans Vent nous entraine au coeur d'Hyperborée, capitale ô combien magique. le Magisterium (centre névralgique de la magie et de la politique hyperboréenne) sera d'ailleurs notre principal décor, où l'on verra évoluer à loisirs les deux principaux personnages que sont Arka et Lastyanax (ainsi que quelques autres).

L'auteure prend son temps pour installer les personnages, ce qui par moment m'a fait me demander si un public « jeunesse » convenait le mieux… Les descriptions de la ville, de son fonctionnement et de sa géopolitique s'avèrent par moment fastidieux mais permettent d'en faire un monde univers aboutit et complexe. Car outre le fait que l'on y parle de magie, dans Hyperborée c'est la politique qui prend le plus le pas sur l'ensemble du récit (du moins c'est ce que je ressens en ayant fermé le livre). Les complots, les meurtres, les parties d'échecs politiques sont omniprésents dans ce récit et tout cela donne une espèce de melting-pot littéraire. Car outre, le côté polar (avec ce que je viens de vous raconter,), la fantasy avec cette magie omniprésente, le côté jeunesse (pour son héroïne d'à peine 13 ans et son héros tout juste sorti de l'enfance), il y a aussi de l'aventure (une course de chevaux, une escarmouche contre un serpent dès les premières pages) mais aussi un roman initiatique… de quoi, me direz-vous perdre un peu le lecteur : eh bien, non ! J'ai été emportée dans ce maelström littéraire, et suis sortie satisfaite de ma lecture.
La magie servit dans ce récit, reste une magie déjà croisée dans d'autres oeuvres. A coup de sceaux et glyphes, les réalisations dépendent entièrement de la force mentale et physique du mage qui les entreprend.

Pour en revenir aux personnages, Arka et Lastyanax sont très bien développés, et le lien qui va les unir a de quoi interpeller le lecteur quelque fois. Ils ne sont, tous les deux, pas les êtres les plus attachants qui soient mais en lisant les pages on apprend à les apprécier de plus en plus. J'ai aimé le fait qu'Arka soit plus ou moins illettrée, chose à quoi on est en droit de s'attendre quand on a un personnage de 12 – 13 ans qui a grandi dans la forêt… Mais ce phénomène on ne le croise que rarement dans les livres. La galerie de personnages qui entourent les deux principaux est étoffée et variée, de quoi aussi donner plus de sympathie à Arka et Lastyanax. le caractère des deux personnages est aussi assez marqué, donnant des notes humoristiques au récit de temps en temps (un petit plus non négligeable).

Enfin je dirais que malgré certaines longueurs notamment dans les descriptions de la ville, La Ville sans Vent est un roman enlevé et avec un rythme soutenu. Il y a peu de temps mort, et les révélations « chocs » sont bien présentes pour relancer un lecteur qui pourrait être peu engagé dans sa lecture.
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En Bref : Un bon premier roman que nous signe Éléonore Devillepoix. Dans un univers complexe et bien détaillé (au départ un peu long d'ailleurs), l'auteure offre un mélange des genres réussit. La Ville sans Vent se lit avec rythme et ne donne au lecteur que peu de répit. La suite et fin sera lue (prévue mi-octobre 2020) !
Lien : http://amarueltribulation.we..

J'ai adoré ! C'est un très bon livre de fantasy, avec une couverture magnifique ! L'auteure nous fait découvrir un monde imaginaire, Hyperborée, une ville sans vent et tempérée toute l'année à l'abri sous son dôme. Les descriptions sont bien menées, faisant apparaître très facilement sous nos yeux des lieux et des paysages inédits.
Arka et Lastyanax sont des personnages intéressants, avec des problématiques différentes qu'on aime suivre et à qui on s'attache très vite. On découvre avec Arka, jeune fille de 13 ans en quête d'identité, les différents niveaux de la ville, le quotidien des habitants et l'ascension vers l'apprentissage de la magie. On découvre avec Lastyanax, jeune mage exceptionnellement doué, les rouages du conseil et la politique qui règne sur Hyperborée.
Attention, ne vous fiez pas à leur âge pour déterminer leurs actions, Arka et Lastyanax sont loin des clichés de leur âge ou de leur genre.

L'intrigue est parfaitement équilibrée. Tout comme l'action et les scènes quotidiennes. J'ai été totalement prise dans les différentes enquêtes menées parfois ensemble, parfois séparément par nos deux héros. J'ai trouvé des qualités dans ce roman à "la passe-miroir" pour son côté politique et la tournure des évènements parfois surprenante. Mais aussi des qualités de la trilogie "chroniques du tueur de roi" pour la réflexion autour de l'apprentissage de la magie et la condition d'Arka.