La ville sans vent, tome 1

Une bonne lecture perdue entre Hyperborée, l'Arcadie et Napoca.
Je compile une seule critique qui sera la même pour les deux bouquins car lu à la suite et que l'un m'a autant plu que l'autre.
J'aime changer de genre littéraire et tourner un peu entre plusieurs univers, ici j'ai trouvé un univers assez simple, pas trop complexe à comprendre et à s'imaginer.
On découvre un monde où règne la magie, tourmenté par des complots, des meurtres et des chamboulements au sein du monde politique.
Je m'étais attachée aux personnes d'Arka et Lastyanax, un peu "triste" d'avoir tourné la dernière page et les laisser là.

Nous suivons Aska qui arrive dans la ville d'Hyperborée pour trouver son père, suite à une série d'événements, elle devient l'apprentie de Lastyanax, un mage de la cité qui enquête sur le meurtre apparent de son mentor.

C'était une lecture très sympathique.

La personnage d'Aska est très audacieux et affronté, j'ai adoré ça.

Ce livre parle de classisme et de combat pour l'égalité homme-femme.

J'ai aimé le développement de la relation entre Aska et Lastyanax à la fin du roman, j'attends avec impatience de voir la poursuite de ce développement dans le tome 2.

J'apprécie beaucoup les livres où l'auteur m'amène dans un univers parallèle. Ici c'est le cas et c'est avec plaisir qu'on suit les personnages de cette série. J'ai trouvé les héros attachants et leurs actions crédibles. J'ai hâte de découvrir la suite !

Un condensé parfait de la fantasy : des personnages attachants aux destins liés. Des quêtes semées de doutes et des enquêtes semées d'embûches. Un monde riche et fascinant de par son originalité et sa complexité.

Bref, vous l'aurez compris, ce fut un coup de coeur pour ma part. Je me suis tout simplement émerveillée du début à la fin de chaque détail, et de la plume de l'auteure que j'ai trouvée parfaite : immersive, riche, fluide et pleine de personnalité.

Je salue également les nombreux thèmes qui constellaient la toile de fond : inégalités sociales, sexisme, inégalités des chances, racisme... Que de sujets qui font échos à notre société.

Pour clore ma déblatération, je dirais que « La ville sans vent » était pour moi une vraie bouffée de réconfort, à la Harry Potter ou à la Magic Charly. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce superbe univers !

Gros coup de coeur !

La construction d'abord : chaque chapitre comporte plusieurs paragraphes, chacun consacré à un des protagonistes de l'histoire : Arka ou Lastyanax, la plupart du temps, mais aussi Alcandre, ou les douaniers dont j'ai oublié le nom, Pyrrha… Ce qui rythme la narration et entretient toujours une certaine forme de suspense.

L'intrigue ensuite : Hyperborée est une ville construite sur 7 niveaux, et recouverte d'un dôme pour la protéger des rigueurs du froid. Au septième niveau, les dirigeants politiques, les Mages, et chaque année, les nouveaux Mages se choisissent un.e apprenti.e, équivalent d'écuyer ou de page, à leur service en même temps qu'ils/elles sont formé.es à la magie. Hyperborée est gouvernée depuis près de deux cents ans – cent-soixante-deux, me semble-t-il ? – par un dirigeant obsédé par les Amazones. Celles-ci ont massacré ses enfants, et utilisent un minéral bleu pour neutraliser la magie. Elles vivent désormais dans la lointaine Arcadie, et Hyperborée, par crainte d'une invasion, a laissé de plus en plus de pouvoir à Lycurgue, un soi-disant allié qui, pour certains, semble au contraire prêt à trahir pour s'emparer de la ville.

Complot politique donc.

Au milieu de tout ça, les personnages : Arka, apprentie amazone qui a fui sa forêt incendiée par ce fameux Lycurgue, puis la ville où elle s'était réfugiée, mise à sac par… Lycurgue, toujours ! arrive à Hyperborée pour retrouver son père, qui serait un Mage de cette ville, selon Chirone, l'Amazone qui l'a élevée à la mort de sa mère, et qui a perdu la vie dans l'incendie. Elle entre dans Hyperborée avec le Nabot, son « cheval » acariâtre qui ne ressemble à rien.

Elle va croiser la route de Lastyanax, qui vient d'être reçu mage, et pleure la mort de son mentor, qu'il soupçonne avoir été assassiné. Il se retrouve propulsé Ministre du Nivellement à la place de son défunt maître, et prendre Arka comme apprentie.

Alcandre, mystérieux et puissant personnage et sa créature, le lémure Syrame – entre autres !

Et puis l'univers : le Python, les niveaux d'Hyperborée et ses canaux, qu'on parcourt à dos de tortue, la pègre, avec les triplés aussi bêtes que méchants, Feuval et les courses de chevaux, le Prix du Basileus, les épreuves pour devenir apprenti, qu'Arka va traverser de manière pas tout à fait fortuite, contrairement à ce qu'elle croit… La Magie, avec son système d'anima, l'olicharque (? j'ai du mal avec les noms !) et le vif azur (?), sorte de kryptonite des mages, et le trafic de contrebande dont il a fait l'objet et ses conséquences. La malédiction miroir et les recoupements inattendus (les parents de Lastyanax, le père d'Arka, les origines d'Alcandre…)

Bref, tout est bien trouvé, bien raconté, bien pensé et du coup… Passionnant !

Ce premier tome s'achève avec l'assassinat du Basileus et l'invasion d'Hyperborée par de soi-disant Amazones, et la fuite d'Arka, Lastyanax décidant de la suivre pour la ramener.

Je crois que j'arrive après tout le monde, mais La ville sans vent est un vrai coup de coeur ! J'ai une mention toute spéciale pour l'univers créé autour de la cité-état Hyperborée que j'ai adoré. J'ai eu peur au début d'être un peu perturbée par les changements de narrateurs au sein même des chapitres, mais finalement ça s'enchaine et ça se complète parfaitement. Chapeau !

Une série fantasy en deux tomes, des couvertures magnifiques, une auteure française, il ne m'en a pas fallu plus pour céder à la tentation ! Et me voilà donc partie dans les aventures de Lastyanax, jeune mage essayant d'élucider les mystères autour du meurtre de son maître, et de Arka, jeune guerrière en quête d'un père.

Cette saga, écrite par Eléonore Devillepoix, nous entraîne dans un univers où l'on va découvrir une ville aux influences byzantines édifiée sur différents niveaux, où règne une séparation stricte des différentes castes sociales. Un système de magie à base de sceaux ainsi que différents peuples et leurs conflits vont également être présentés au fil des pages et permettre une immersion totale dans l'histoire.

A noter qu'il y a deux points de vue dans ce roman, un côté jeune adulte avec Lastyanax et un côté plus adolescent avec Arka, cela peut permettre de s'identifier plus facilement à l'un ou l'autre en fonction de son âge. Et pour les plus féministes il y a Pyrrha qui, même s'il s'agit d'un personnage secondaire, a son importance dans l'histoire et va s'attacher à défendre la place de la femme dans la société.

L'auteure a un style d'écriture très fluide et use d'un vocabulaire très riche, par ailleurs ses personnages ne sont pas épargnés dans leurs aventures ce qui rend la lecture plaisante même pour les adultes. Dans l'ensemble l'intrigue est bien menée mais certaines scènes peuvent toutefois sembler prévisibles.

Pour ma part j'ai passé un bon moment avec cette série, et même s'il n'est pas facile de renouveler le genre et que l'on sent l'influence d'autres oeuvres à travers celle-ci, l'écriture est vraiment très agréable, et le mélange politique, enquête, magie fonctionne plutôt bien.

Recommandé par un Babeliote dans un challenge, c'est avec plaisir que j'ai découvert ce titre et cette nouvelle série. Je ne m'attendais pas à passer un aussi bon moment.

On suit deux protagonistes : pour commencer, Arka, une jeune adolescente de 13 ans, sans famille et désireuse de retrouver son père qu'elle sait être un mage à Hyperborée, la magnifique cité-Etat au coeur des montagnes, protégée du froid par un dôme. Dans cette cité-Etat, on retrouve aussi Lastyanax, un jeune mage fraîchement diplômé, très ambitieux qui est sur le point de devenir un des ministres de la cité.

J'ai adoré l'univers présenté : la magie, le cadre, l'ambiance très Grèce antique ( sans le cadre méditerranéen), l'aspect politique avec une cité qui d'apparence semble parfaite du point de vue des institutions mais qui a ses propres défaillances et ses propres inégalités, que ce soit par le niveau de vie ou le genre des individus. On a en effet une caste richissime qui vit au septième niveau et des grosses différences de richesses selon les niveaux, atteignant une population profondément pauvre et à la merci du crime organisée. L'aristocratie est dilettante, les institutions peinent à fonctionner correctement, enlisées par la paranoïa du souverain en place. Dans cette société, les femmes sont exclues également de tous droits. A peine ont-elles le droit justement de devenir mage si elles en ont la capacité. Lesdits mages sont complètement mis au pouvoir de l'Etat et s'enorgueillissent de leurs privilèges, la plupart venant justement de familles aisées.
L'autrice est parvenue à mettre une place une très bonne fantasy politique accessible à un public jeune. Malgré le côté young adult, on n'est pas du tout dans de la mièvrerie.

Les personnages sont attachants tout en ayant des personnalités authentiques, avec des défauts. Surtout, j'ai apprécié que ce qui unit nos deux protagonistes ce soit non pas une relation amoureuse mais une relation Maître-Elève qui fonctionne, malgré leurs côtés réservés respectifs. Ce type de relation a le mérite de changer un peu.

On s'ennuie peu et on finit par être complètement happé par l'intrigue. le rythme est bien mené, avec beaucoup d'actions ( sans que ça paraisse superfétatoire) mais aussi des rebondissements travaillés, intéressants et qui offrent de réels développements.

Je me lance directement dans le tome 2 en espérant que la conclusion sera à la hauteur des promesses du tome 1.

J'ai redécouvert ce roman dans le cadre d'une relecture pour pouvoir me lancer dans le tome 2.

J'ai adoré redécouvrir le personnage d'Arka qui est un petit bout de femme à déjà 13 ans. J'ai beaucoup ri lors de cette relecture grâce aux réactions d'Arka mais également au comique de situation créé par l'autrice notamment avec le cheveux sur la langue d'un des personnage 😹

En outre j'ai été intriguée par l'histoire d'Hyperborée et les causes de la haine vouée par le Basileus au peuple des Amazones. À cet égard l'autrice parsème cet ouvrage de références historiques et mythologiques ce qui ajoute un réel attrait à la lecture 🧐

De plus, l'autrice profite de cet univers pour dénoncer la politique ainsi que l'inégalité sociale préservée par les détenteurs du pouvoir ⛓️

L'apprentissage d'Arka et sa tentative d'entrée dans l'école destinée à former les futurs mages sont autant d'aventures qui ravissent le coeur du lecteur 🐢⚔️🎇

Enfin, entre enquête pour découvrir l'assassin du maître de Lastyanax, magie et réelle quête d'identité d'Arka, cette fantaisy mêle de nombreux enjeux qui se lient parfaitement jusqu'au dénouement 🌬️

L'on ne s'ennuie pas une seule seconde dans ce livre de 442 pages 📜

Cela faisait un moment que je voulais me plonger dans ce diptyque. J'en avais entendu beaucoup de bien et la découverte d'un nouvel univers est toujours intéressant. Et puis, l'idée de se balader dans "La ville sans vent" par ce temps fait rêver.

Ce premier tome de la saga de Eléonore Bevillepoix est un vraiment un plaisir. L'univers est très bien construit, bien expliqué sans nous prendre par la main. Arka et Lastyanax forment un duo de plus en plus attachants, évoluant grâce à l'un et l'autre. Autour d'eux gravitent des personnages intéressants mais relativement peu développés malheureusement... C'est bien dommage car on sent le potentiel de certains tels que Pyrrha ou Phréton.

L'histoire est de plus en plus intéressante, nous donne envie d'en découvrir plus , d'en savoir plus pour finalement avoir la résolution de toutes les énigmes. Malgré ses grandes qualités, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au départ mais, une fois dedans, je n'ai pu m'empêcher de dévorer ce premier tome.

Ce premier tome de "La ville sans vent" est une bonne lecture. Une plongé dans un monde magique ou complots et mystères nous tienne d'un bout à l'autre.
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