Sur le départ…
C'est anormal que Christian Bourgois ait cessé la publication et la traduction de Marcus Mills, un de mes auteurs préférés et dont j'ai du acheter cet exemplaire d'occasion avec traces de rouilles et d'ADN. Mais quel pied !
Ce mec sans prénom, campeur dilettante, habile de ses mains qui se laisse embringuer dans une vie pas si terrible au fond - quelque chose de très naturel- par un Monsieur Parker opportuniste et intéressé et surtout terriblement british. Et par tout le village et le lac, merveilleux et superbes complices.
Qu'a-t-on à faire d'un monde mercantile quand tous et toutes (pas beaucoup de toutes) trouvent leur compte dans le troc et sont contents de se lever tôt le matin.
Il y a quinze ans, ce livre m'avait donné des envies tardives de hippie-sme et cela reste niché dans mon coeur d'homme sans nostalgie puisque, jeune homme, j'ai tout essayé à cet âge-là.
J'ai eu envie de peindre des barques en vert pâle. de laisser tomber palais, universités et mausolées pour me consacrer au Haggis et à la bière noire.
Il faut lire ce beau livre. Il faut faire une pétition pour une réédition immédiate des troi
s traductions disponibles, mandater de
s traducteurs. J'ai vu qu'un babeliote se proposait pour cet objectif. Je suis son homme. Qu'il me contacte.
Réclamez ce bouquin à C. Bourgois. Il semble en plus que depuis 2011 Marcus est successful sur la perfide Albion. Inadmissible que seuls les rosbifs en profitent, n'est-il pas ? je leur donne en échange
Dominique Sylvain, la reine du Bottin, et conférencière à la fnac ces temps ci. (Quelle blague)