Il marcha pendant deux heures, peut-être trois. Il traversa des taillis qui poussaient sur une terre marécageuse, puis une futaie de petits chênes aux troncs épais, enfin une succession de futaies et de taillis sombres comme des paysages sous-marins.
[André DHÔTEL, "Le neveu de Parencloud", Hachette, 1960 -- page 93]
Gilbert croyait encore que nos forêts sont impénétrables et accueillantes, qu'on peut y vivre et s'y cacher pendant des années si c'est nécessaire [...] Il désirait partir très loin sans bien savoir ce que cela signifiait, avec la conviction qu'il existait des lieux étrangers à tout ennui.
[André DHÔTEL, "Le neveu de Parencloud", Hachette, 1960 -- page 94]