AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781799133452
392 pages
Auto édition (22/03/2019)
3.5/5   5 notes
Résumé :
L’Hôtel de la Falaise est chargé d’un passé lugubre que son propriétaire préfère ignorer. En ce soir d’automne 1945, et pour la première fois depuis son ouverture, toutes les chambres y sont réservées. Cela fait déjà plusieurs jours que la région est le théâtre de plusieurs meurtres rituels. Et si certains des résidents de la vieille demeure essaient de faire taire les superstitions, d’autres seront obligés de leur faire face.
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Bonjour,

Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Meurtres au creux de l'enfer" de Nicolas di Meo en autoédition.

1945. Temps d'après-guerre. Plusieurs personnes sont bloquées à l'Hôtel de la Falaise, dans le Jura. Chacun d'eux a bien une raison de se retrouver dans ce lieu chargé d'histoire. le passé lugubre de cet endroit n'entache pas l'engouement des touristes qui parviennent jusqu'à ce coin isolé. Toutes les chambres sont réservées.

Pourtant, plusieurs meurtres rituels sont perpétrés dans le coin. Les superstitions refont surfaces et si certains veulent bien les faire taire, d'autres, en revanche, vont devoir y faire face.

Un huis-clos qui avait l'air prometteur. Ca commençait bien, avec cette ambiance angoissante, suffocante des lieux. La tempête qui fait rage et empêche les gens de sortir et de partir. Les personnages ont tous un secret inavoué, les séances de spiritisme et les dons de médium de Francine ajoutent à cette macabre atmosphère une tension dramatique lugubre. J'avais cette impatience, cette envie irrésistible de lire vite pour connaître la suite.

L'inspecteur de police essaye tant bien que mal de mener son enquête avec les indices peu flagrants dont il dispose, aidé de Francine. Les morts s'accumulent jusqu'au point de décrochage où on découvre que les morts sont vivants, au moins quatre des personnages ont une double identité et sont inscrits sur le registre de l'hôtel sous un faux nom.

Sans compter qu'il faut résoudre le mystère du passé à reconstituer, il y a beaucoup trop de personnages dans cet endroit pour pouvoir retenir avec aisance qui est qui et quel est le rôle de chacun dans cette histoire abracadabrantesque. L'auteur a reussi à me perdre avec facilité.

Même si les raisons de ce complot et des agissements suspects de certains protagonistes sont de plus en plus limpides au fil du récit, il apparaît que le dénouement me fait l'effet d'un soufflé qui retombe aussi sec. J'ai été décue par cette fin que j'imaginais beaucoup plus spectaculaire, plus claquante au vue de l'histoire qui nous était narrée.

Si vous vous attaquez à la lecture de cet opus, je vous conseille de noter les personnages sous forme de liste car c'est peut-être ce qui m'a le plus perdue. Un casse-tête qui a eu raison de ma patience.
Lien : https://lecture-chronique.bl..
Commenter  J’apprécie          00
J'ai découvert ce livre par un ami qui l'avait sur sa table de chevet, avec quelques notes qu'il avait prises, lui était en plein milieu de l'enquête.
L'Hôtel de la Falaise est situé quelque part dans les montagnes du Jura français, perdu, comme on aime. On se retrouve en 1945, pour sa première réouverture après des années d'abandon, une soirée spéciale s'annonce alors que des meurtres secoue la région.
J'ai aimé le fait que tout ne vous est pas donné d'entrée, qu'il faut parfois prendre quelques notes, bien retenir la multitude de personnages, tous hauts en couleur. J'ai angoissé quelque fois à m'imaginer, comme eux, perdus, alors que d'étranges choses surviennent. Voici un thriller qui demande une investigation propre et qui m'a apporté quelques bonnes soirée de frousse.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C’était une femme pleine de contradictions. Très entourée, elle avait dû apprendre à user d’humour, un humour très noir, afin de détendre l’atmosphère et de faire oublier son côté ténébreux en société. Elle rêvait cependant secrètement de ne plus devoir jouer un rôle. Mais malgré cela, malgré les regards et les quolibets, et malgré le fait qu’elle n’avait pas vraiment choisi la voie du surnaturel, qui s’était plutôt imposée d’elle-même, Francine aimait ce qu’elle faisait. Cela lui permettait de toucher à une partie invisible que la plupart des gens ne pouvait que fantasmer et cela l’excitait au plus haut point.

Ce jour-là, ce n’était pas par envie qu’elle se rendait dans la région du Creux de l’Enfer, ni à cause du misérable cachet proposé par le gérant de l’Hôtel de la Falaise, mais bien parce qu’elle avait reçu, une semaine auparavant environ, une lettre étrange d’une certaine Lise Artaut, qui lui parlait d’une affaire que Francine avait encore parfaitement en mémoire.
Commenter  J’apprécie          00
Dolorès avait fait ses preuves, dernièrement, et cela même si la période de guerre avait quelque peu ralenti le milieu du cinéma, elle avait tourné dans « La Secte du Diamant noir », un thriller palpitant dont elle se préparait à faire la promotion avec son mari, Ludwig Froidevaux, la semaine qui allait suivre. Dolorès avait d’abord été connue pour son premier film « Je chanterai tant que je vivrai » dans lequel sa réplique culte, bien qu’incompréhensible, même pour elle, « Moi femme, jamais je ne serai désappointée par un pointé pointeau ! » était restée dans toutes les mémoires. C’était une grande femme rousse, élancée, à la limite du vulgaire mais uniquement lorsqu’elle le choisissait et en jouait avec délectation. Un petit point de beauté à la droite de sa lèvre supérieure en avait fait tomber plus d’un, mais ce que personne ne savait, c’est que chaque matin, devant son miroir, l’actrice prenait grand soin à le dessiner au crayon.
Commenter  J’apprécie          00
Sa discrétion était sa marque de fabrique depuis le jour où il était né presque sans un pleur, non loin de Lyon, dans une petite ferme familiale. Ceci lui avait pourtant coûté quelques maeuvaises expériences dès son plus jeune âge. On le traitait de taré et d’aliéné car jamais il ne se mêlait aux autres enfants et les enfants sont méchants entre eux, c’est bien connu. Une seule différence suffisait pour qu’on la pointe du doigt.
Commenter  J’apprécie          00
Eryk se redressa et débuta une course acharnée et douloureuse le long de la route qui devenait de plus en plus précise. Arrivé à une cinquantaine de mètres de là, lorsque le gravier et la boue laissèrent place à l’asphalte, il se retourna. Il avait besoin de voir une dernière fois les ombres, comme pour se prouver à lui-même qu’il n’était pas fou.
Commenter  J’apprécie          00
Il y a beaucoup de choses qui peuvent modifier la conscience, alterner ou transformer la vision que vous vous faites du monde. Vous êtes bien placée pour le savoir.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
autres livres classés : thrillerVoir plus

Autres livres de Nicolas Di Meo (1) Voir plus

Lecteurs (18) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}