Les bouts de vos seins me dévisagent-ils ou est-ce un effet de mon imagination ?
2055. Le secrétaire des Nations-Unies, Gino Molinari est le dictateur du monde.
Hyper empathique, il épouse les maladies de ses proches et en meurt parfois. On le remplace alors par un simulacre importé d'un univers parallèle où Gino Molinari a été battu aux élections...
Car la terre de 2055 doit poursuivre l'effort de guerre.
Elle n'a pas d'autre alternative, depuis qu'elle a choisi de s'allier aux redoutables et machiavéliques Lilistariens dans le conflit qui les oppose aux insectes Reegs...
Et Eric Sweetscent, réquisitionné pour le service personnel du dictateur, sous l'emprise du J-J 180, une drogue introduite sur Terre par les Reegs, ou les Lilistariens, commence à osciller dans le temps, perdu dans le passé ou bien projeté dans les futurs méconnaissables, trafiqués, transformés par lui-même, devenu un vivant pivot de l'univers et de l'Histoire...
(quatrième de couverture de l'édition de poche parue en 1968)
Un homme malheureux en ménage perd la faculté de savoir ce qu'il veut.
C'est ça aujourd'hui le mariage ! La haine légalisée.
Nous vivons dans une illusion quotidienne. Quand le premier barde a commencé de débiter la première épopée racontant quelque ancienne bataille, l'illusion est entrée dans notre existence. L'Illiade est une "imposture" au même titre que ces robenfants échangeant des timbres devant la porte. Les humains se sont toujours efforcés de retenir le passé, de lui conserver son aspect convaincant. Ça n'a rien de malsain. Sans lui, nous n'avons pas de continuité ; nous ne possédons que l'instant présent. Or, amputé du passé, le présent n'a plus de signification - ou si peu.
La fin de notre union n'est pas un malentendu, c'est une réorganisation de l'existence.