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4,14

sur 1178 notes
C'est un chef d'oeuvre. Je n'ai pas de mots. Les personnages sont tous extrêmement attachants- même dans leurs défauts, ou peut être aussi grâce à eux du moins en partie - .
L'humour cynique, ironique, mordant ou tendre que j'avais aperçu dans Olivier Twist est toujours là. le message est fort. La redemption, la denonciation de l'hypocrisie d'une certaine frange de la société.. La loyauté, l'amitié, le pardon, la famille, l'amour.
J'ai été émue au delà du possible. A lire absolument.

Ps: traduction exceptionnelle de Sylvère Monod (comme pour Oliver Twist)
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De grandes espérances, on passe à un grand roman! Quelle délectation! Avec un nom comme Pip, à connotation burlesque, un nom que porte notre héros, et, avec des personnages plus ou moins passifs qui gravitent autour de lui, des personnage n'ayant aucune force, ni de l'énergie pour vouloir changer des choses autour d'eux. ils s'accommodent à tout et se laissent simplement vivre! Et c'est autour de ces personnages que l'auteur tire les ficelles pour construire et assoir toute une philosophie de lvie ...entre demeurer et devenir, de grandes espérances surgissent dans la vie de nos deux protagonistes. Pip, pour qui le destin fait d'abord rencontrer la très riche madame Havisham, qui prend en charge la formation de Pip comme forgeron auprès du beau frère de celui-ci. Puis le destin fait pleuvoir dans sa vie, un quelconque héritage sur lui, visant à le transformer en un gentilhomme de la haute société. Il y a aussi Estelle, fille adoptive de madame Havisham dont la grande beauté contraste énormément avec son caractère hautain et insolent, elle obéit scrupuleusement à sa mère adoptive car elle voit elle une chance de la Providence, au point de ne suivre que le chemin que celle-là a prévu pour elle....
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Lu au lycée, je n'avais pas beaucoup de souvenirs de ce roman, que d'ailleurs je n'avais pas vraiment apprécié. Sotte que j'étais!
Cette fois j'ai pu pleinement apprécier cette fresque colorée du XIXe siècle. Sachant que Dickens avait dû commencer à travailler dans une usine de cirage à l'âge de 12 ans, - il avait pu retourner à l'école un peu plus tard, mais il est essentiellement autodidacte - on comprend l'accent qu'il met sur l'éducation. (Merci Wikipédia)
Pip, le narrateur du livre est un garçon assez sympathique et naïf, issu d'un milieu ouvrier. Adolescent, une personne qui ne désire pas se faire connaître lui offre une éducation, il part pour Londres empli de grandes espérances, mais, certain qu'on lui offre une fortune, il ne fait pas d'efforts particuliers, et préfère dépenser plus d'argent qu'il n'en a, entraînant en cela même son meilleur ami. Heureusement qu'on comprend qu'au moment où il écrit il réprouve certains agissements, son ingratitude envers son beau-frère, un homme bon et très simple, mais qui a toujours fait preuve de beaucoup d'amour pour l'orphelin dont il a épousé la soeur. Pip qui vient tout juste d'apprendre à se tenir dans son nouveau milieu plus huppé a honte de s'y montrer en sa compagnie de Joe.
Sa candeur néanmoins l'aide à garder son bon coeur, ce qui permet au lecteur de continuer à lui rester attaché tout en suivant ce développement décevant.
J'ai bien aimé le dénouement de l'histoire, le futur destin de Pip, autant que certains mystères qui se sont résolus.
Les personnages autour du jeune homme sont pour la plupart assez particuliers, Dickens n'y va pas avec le dos de la cuiller, mais j'imagine qu'à l'époque il fallait bien cela pour susciter les émotions: des caractères et des desseins extraordinaires, et finalement j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture.
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Pip (Philip Pirrip) raconte l'histoire d'une époque indéterminée dans le futur. Il grandit dans les marais du Kent, où il vit avec sa soeur désagréable et son mari au caractère doux, le forgeron Joe Gargery. En visitant les tombes des membres de sa famille dans le cimetière, le jeune Pip rencontre Abel Magwitch, un forçat évadé. Pip lui apporte de la nourriture et un dossier, mais le fugitif et Compeyson – son ancien partenaire criminel et un supposé gentleman qui est maintenant son ennemi – sont bientôt arrêtés. Plus tard, Pip est invité à rendre visite à Miss Havisham, une femme rendue à moitié folle des années plus tôt par le départ de son amant le jour de leur mariage. Vivant avec Miss Havisham à Satis House se trouve sa fille adoptive, Estella, à qui elle apprend à tourmenter les hommes avec sa beauté. Pip, d'abord prudent, tombe ensuite amoureux d'Estella, qui ne lui rend pas son affection. Il a de plus en plus honte de son humble passé et espère devenir un gentleman, en partie pour conquérir Estella.

Great Expectations fonctionne à plusieurs niveaux : en tant que critique de la société victorienne et en tant qu'exploration de la mémoire et de l'écriture. Mais il s'agit peut-être avant tout d'une recherche d'une véritable identité. Au cours du roman, Pip se rend compte que ses « grandes attentes » – son statut social et sa richesse – sont moins importantes que la loyauté et la compassion. Great Expectations a également été remarqué pour son mélange d'humour, de mystère et de tragédie. Dans la fin originale de l'oeuvre, Pip et Estella n'étaient pas réunis, mais Dickens a été persuadé d'écrire une conclusion plus heureuse.
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On suit la vie et les péripéties d'un jeune homme, Pip, de ses neuf ans à l'âge adulte. Pip apparaît dès son plus jeune âge être une personne vive, intelligente et lucide.
Ce récit aborde des thèmes classiques comme l'argent, la destinée, l'ambition, et l'espoir. Comment les espérances d'une personne peuvent évoluer au cours d'une vie? Comment le rôle de certaines personnes peut influencer notre conscience? Maîtrise-t-on son destin? Tout cela est abordé au travers de l'esprit de Pip, le récit étant à la première personne.
Mais les « grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, mais bien les puissances du rêve qui nous font chercher le bonheur au-delà de la sagesse.
Je suis complètement passé à côté de ce classique. Au delà du style et du vocabulaire surannés qui ne rendent pas la lecture aisée, ce que je demande à un classique de ce genre c'est de dégager des réponses intemporelles aux sujets fondamentaux soulevés. Tel n'est pas le cas à mon humble avis, tant les personnages incarnés sont des caricatures obsolètes. Un récit qui a bien mal vieilli.
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En général je suis assez bon public avec Charles Dickens.
C'était presque le cas avec ce roman.
J'ai bien aimé les personnages et l'histoire aussi n'est pas si mal.
Mais, il y a de petites répétitions qui m'ont gêné et qui m'a fait un peu décroché du roman. C'est un peu dommage car l'histoire est assez belle.
J'ai aimé suivre Pip dans son apprentissage de la vie et de ses grandes espérances à lui.
Je ne vais pas m'arrêter là avec Charles Dickens, mais la prochaine lecture je pense que je vais le lire en papier et non pas en audio.
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J'ai une drôle de relation avec ce livre.
Je l'ai acheté dans une envie de découvrir ce classique suite à une référence dans le roman le jeu de l'ange de Carlos Zafon.
J'ai lu une partie de ce livre, me suis découragé, aie lu un autre livre, puis retournée à celui-ci avant de le laisser pour un autre livre et ainsi de suite jusqu'à la fin.
Pourtant, des années plus tard, je me souviens parfaitement de tout ce livre et je ne pourrais nommer ce que j'ai lu en même temps. Bien qu'un peu long et léger en péripéties, ce livre a une qualité hypnotisante. Je ne saurai dire pourquoi, mais les mots sont écrits en encre collante qui me hantent encore aujourd'hui 10 ans plus tard. Aucune critique détaillée ne rendrait justice à l'histoire, je pourrais pointer autant de bonnes scènes que d'autres plus oubliables et pourtant, j'ai sincèrement aimé ce livre et jamais il ne me quittera,
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Les pierres précieuses sont souvent enfouies bien profond sous la terre —quand il ne faut pas les extraire d'une autre pierre — là où on ne les soupçonne pas. C'est ce que ne pouvait pas savoir le petit Pip lorsqu'il quitte son ami Jo, le forgeron, et son misérable foyer pour répondre à l'appel des Grandes Espérances. Grandes Espérances qu'on lui fait miroiter et pour lesquelles il doit devenir un parfait Gentleman y voyant surtout un moyen de conquérir le coeur de la belle Estella. Il ne connaitra le nom de son bienfaiteur qu'à la fin du roman.

C'est un parcours initiatique pour le petit Pip, à travers les passions, l'ambition, le goût d'un luxe dispendieux et l'espoir d'être aimé en acquérant de belles manières, semé de multiples embuches dans la jungle londonienne. de même Estella devra faire des choix dangereux croyant ainsi trouver sa liberté et échapper à la terrible férule de Melle Havisham, sa mère adoptive. Ces deux êtres, sous la coupe de leurs protecteurs, sont lancés comme deux billes sur des trajectoires opposées qui finiront par se rejoindre à certains moments, mais surtout on a l'impression qu'ils sortent droit d'un tombeau pour opérer une renaissance. Tout est fait pour le suggérer dans le récit de Dickens : les brumes et les nuages participent à cette atmosphère noire, marécageuse, étouffante et crasseuse dont s'extirpe le petit Pip, de même qu'Estella sort littéralement des griffes de la mort en échappant à sa bienfaitrice qui a sans conteste les traits d'un zombie.
Pip trouvera l'amitié et redécouvrira peu à peu les vraies valeurs. L'intrigue est parfois touffue et riche en rebondissements, mais ce que j'ai aimé par-dessus tout c'est la liberté de ton et l'humour ravageur de l'auteur qui se met tour à tour dans la peau du petit enfant et de l'adulte, et trace son destin avec l'oeil amusé de celui qui sait déjà où il va mener le lecteur, et qui le lui fait comprendre par petites touches successives et par de subtiles ou franches métaphores.
On peut tout trouver dans ce roman : l'idée d'un déterminisme qui enferme les individus dans un carcan et évidemment une critique sociale mordante avec le portrait émouvant du forçat orphelin et victime de l'injustice depuis sa plus tendre enfance ; les privilégiés y compris les hommes de loi sont dépeints souvent au vitriol. Peu échappent à la lucidité de l'auteur. le monde du paraitre n'est pas le sien. Il n'épargne personne, pas même les domestiques qui sont caricaturés à la fois pour leur pouvoir caché et leur apparente servilité.
Mais peu importe la crédibilité de l'intrigue et des personnages, tout est dans l'art et la manière. Et là, ce livre nous captive de bout en bout. La magie de cette phrase m'a habitée jusqu'à la dernière page :
« Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes qui sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos coeurs endurcis. »
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Peinture d'un destin

J'ai fini Les grandes espérances lu pour le Thornfield hall readers et le challenge BBC et ce fut un régal de lecture !

Pip est un petit garçon modeste, élevé « à la cuillère » (ou à la main en fonction des traductions) par une soeur tyrannique. Il est destiné à devenir forgeron, comme son beau-frère Joe. Lorsqu'il commet un vol sous la menace d'un forçat évadé, il ne sait pas qu'il s'agit de l'un des petits cailloux qui vont le mener vers un destin tout autre. Pip découvre qu'un bienfaiteur mystère a décidé de faire de lui un gentleman et de l'envoyer à Londres. Toutes ses grandes espérances deviendront-elles réalité ?

Dickens est un peintre. Il pose une époque, une société, des personnages et subitement tout prend vie. On les aime, on les déteste et pour certains un peu des deux. Pip est parfaitement imparfait et on s'attache à lui comme à un membre de notre famille ; quant à Joe, il restera longtemps dans mon coeur ce forgeron peu instruit mais tellement, tellement bon et sage.
Ces destins imbriqués les uns dans les autres m'ont emportée avec eux.

Je ne l'ai pas lu d'une traite, j'ai alterné avec d'autres livres, mais c'était un véritable plaisir de retrouver la plume de Dickens et ses belles valeurs.
Nul doute que l'auteur savait parler de la vie des plus humbles, de leurs difficultés mais en gardant toujours une petite lueur quelque part...

Un superbe classique, que je suis ravie d'avoir pu découvrir.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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