J'aime bien Dickens mais, une fois sur deux, je cale. Je suis arrivée au chapitre 18 de ce roman sans être encore parvenue à déterminer de quoi et de qui il parle. On y croise la fille d'un artiste de cirque ; une autre jeune fille qui a reçu une éducation uniquement basée sur les faits et, par là même, privée de tout ce qui ressemble à l'imagination, aux émotions, à la fantaisie ; son père "homme éminemment pratique" ; un ami du père, parvenu qui s'enorgueillit de sa modestie ; un ouvrier mal marié ; un fils de famille qui croit "fashionable" de tout trouver assommant... Au milieu de tout ce fouillis de personnages, Dickens matraque à grands coups d'esprit satirique l'éducation positive, les manufacturiers, les parvenus et les redescendus...
Beaucoup de ces passages critiques m'ont fait penser à ceux de la Petite Dorrit sur le ministère des circonlocutions et la famille Mollusques. Mais, contrairement à cet autre roman, les personnages ne sont pas parvenus à m'intéresser et l'histoire m'a parue trop décousue et trop lente. Au bout d'un moment, il était temps de ne pas persister dans cette lecture difficile.
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