La Disparition de Stephanie Mailer

J'attendais avec impatience le dernier roman de Joël Dicker vu l'engouement que j'avais eu sur «La vérité sur l'affaire Harry Quebert». J'ai bien aimé, même si la construction de l'histoire et l'enquête sont beaucoup calquées sur son précédent succès.Cela reste un bon livre.

Globalement déçue par « la disparition de Stéphanie Mailer »…j'avais beaucoup apprécié « le livre de Baltimore » mais surtout « la vérité sur l'affaire Harry Quebert» et je m'attendais donc à un grand moment de lecture…Ajouté à cela un battage médiatique, un bon classement dans les ventes, des dizaines de réservations à la médiathèque…je l'attendais avec impatience !
Le début est plutôt prometteur, j'ai aimé l'ambiance de cette petite ville des Etats Unis, le décor est planté, il y a de la matière et je suis bien rentrée dans le roman.

Sauf que cela retombe vite…parce qu'on tourne en rond, on tourne en rond…Une grosse partie du livre gravite autour de cette histoire de pièce de théâtre, montée par un ex policier farfelu qui s'est auto proclamé metteur en scène et qui va soi-disant tout révéler lors de la grande première…Et qui recrute les principaux personnages de l'histoire en tant qu'acteurs (voilà qu'ils se découvrent tous une vocation, quel que soit leur métier (policier, directeur de chaine de tv, critique littéraire ou même mari d'une victime, ils n'attendaient que ça !!)…Cette partie manque de crédibilité…

Je dirais qu'à part quelques grosses ficelles, la dernière partie est plutôt meilleure, un final sans surprise bien que je n'avais, pour ma part, pas identifié le meurtrier…Ca aurait pu être n'importe lequel finalement…

Un sentiment mitigé à la lecture de ces quelques 650 pages ;-) Une intrigue policière très cinématographique et une trame générale plutôt convenue ; des personnages plutôt simplistes, quelques invraisemblances et une certaine naïveté dans les différentes scènes qui effectuent de fréquents (trop) flash-backs entre passé et présent à la manière d'un Giacometti-Ravenne par exemple ; J'avoue que l'on s'y perds parfois, ce qui oblige à lire le livre d'une traite ! J'avoue ne pas être trop déçu par l'ensemble qui se laisse digérer..Par contre, je trouve le style d'une simplicité affligeante et,pour moi qui aime autant la forme que le fond, j'avoue rester sur ma fin. Je préfère un Adler-Olsen mieux construit, un Ludlum plus abouti ou un Chattam plus noir ; On est à la croisée des chemins, comme si cet ouvrage était le premier d'un très jeune auteur à la recherche de sa plume ;-) Moyen

Très heureuse de retrouver le style de Dicker, que j'ai toujours apprécié jusqu'à présent. Cependant, j'ai rapidement été déçue par La Disparition de Stéphanie Mailer comparativement à ses autres ouvrages. J'ai trouvé l'intrigue un peu lente, et malheureusement moins prenante que d'ordinaire.
Malgré tout, j'ai passé un très bon moment de lecture et j'attends le suivant déjà avec impatience !

livre qui est fait de chapitres courts, une histoire à tiroir ce qui peut être un plaisir de lecture mais parler de littérature, sans doute moins. le style est pauvre mais l'écriture est vive et rapide. Livre formatage internet? survoler le sujet, passer d'une idée à l'autre avec rapidité, saisir quelques idées qu'il faudra approfondir si on le désire, pas trop faire d'efforts dans la lecture

Lorsque j'ai vu un nouveau livre de Joël DICKER à la Fnac, autant vous dire que je n'ai pas hésité une seconde à l'acheter !

Pour résumé, une disparition inquiétante 20 ans plus tard un triple meurtre des plus violents. Cette disparition ouvrira de nouveau une boîte de Pandore qui était censée restée à tout jamais close.
Passionnant, non?

Et.... surprise par rapport aux autres de ses écrits. L'histoire est évidemment prenante : les deux policiers, dont un qui ne peut laisser une affaire non résolue, refusant même son départ en retraite, cette fameuse Stéphanie Mailer, que l'on a quelque peu envie de secouer pour qu'elle dise davantage de 4 mots mystérieux. Une jeune fille, Dakota, qui semble réellement souffrir d'une terrible action (et c'est le cas!) Un ancien chef de police, Kirk, qui semble réellement avoir perdu tout sens des réalités....

Bref une équipe de personnages dont les histoires se croisent, sans vraiment de raisons.

J'ai été quelque peu déçue par le dénouement qui semble précipité, pourtant Joël Dicker nous régale encore par son style d'écriture unique. Cette histoire ressemble quelque peu à une fable où tous les traits sont exagérés, les personnages caricaturaux, sans vraiment de leçons de morale : particulièrement cet homme tuant sa maîtresse sans jamais en être inquiété, et plus encore ! Qui en tire un succès phénoménal après avoir couché par écrit ses aveux !

Je lirais le prochain écrit de Joël Dicker avec plaisir, en espérant être davantage accrochée...

Une lecture prenant même si ce nouvel opus est selon moi nettement en-dessous des deux précédents

Très bon moment...