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3,76

sur 7057 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un jour, j'ai vu un film avant que tous les effets spéciaux ne soient terminés. On pouvait voir les filins des acteurs, les modélisations des décors, parfois même le fond vert. le film n'avait pas grand intérêt, de voir les coulisses était presque le plus intéressant.

Le dernier Dicker c'est un peu pareil. Non seulement l'histoire n'a pas grand intérêt mais en sus, on voit toutes les (énormes) ficelles, la grosse mécanique qui ronronne à chaque phrase ; ce n'est pas du travail suisse ça, c'est de l'ordre du gros sabot (suisse, il reste un fabricant, j'ai vérifié).

Chaque chapitre alterne temps présent et temps passé, et à intervalles (très) réguliers, un personnage devient le narrateur. Tous les rouages sont apparents, réglés comme un coucou (suisse).

Sur la première moitié, chaque chapitre se termine sur un cliffhanger genre « et c'est ainsi que tout allait foirer » ; sur la seconde moitié, chaque chapitre se termine sur « et c'est ainsi que tout foira ».
À l'identique de la Vérité sur l'affaire Harry Québert donc.

Chaque personnage est un stéréotype, les flics, Ken et Barbie qui mènent l'enquête, l'éditeur infidèle, le journaliste local un peu benêt, le gentil libraire, l'ado dépressive, le critique littéraire hystérique, etc ; tous ont leurs démons du passé (évidemment) et leurs (lourds) secrets.

Enfin, on arrive au coeur du décor, mon chat de combat, mon bâton de pèlerin, mon fils, ma bataille. Pourquoi diable planter un décor dans un autre endroit que son pays d'origine s'il n'est jamais utilisé ? Sans refuser la délocalisation (pas que je sois mélanchoniste hein mais ça me turlupine quand même), pourquoi aux États-Unis dans 99(,99) % des cas ? Pour faire ″comme″ ? ″Ils″ le font mieux que nous et c'est fait, refait et re-refait ad nauseam.

Dicker a dit dans une interview récemment, interrogé à ce sujet (comme quoi il n'y a pas que bibi qui rouspète), qu'il avait besoin de distance. Qu'il ne pouvait pas parler du parc où lui-même fait son jogging, ni du bled dans lequel il vit. Argument audible et compréhensible mais sans bien connaître la Suisse, je pense qu'il y a plusieurs bleds et parcs qui auraient très bien convenu (et cela aurait donné du style à un texte sans envergure). Si un décor n'est pas utilisé, aucune raison même de mentionner la localisation géographique. On s'en passe largement. D'autant qu'on se voit infliger des phrases qui n'ont aucune raison d'être (NDR : on aime alaindeloniser) :

« Anna, si tu me permets de te tutoyer, puis-je t'offrir un café ? Je vais tout te raconter. »

Certains parlent de « convention » mais objection Votre Honneur : soit c'est ″comme″ et cette phrase n'a aucune chance d'être écrite (je ne vous explique pas, vous savez), soit la scène est décrite autrement, comme un traducteur le ferait, exempli gratia (j'aime bien les latinismes, ça claque) : « Ils s'étaient rapidement mis à se tutoyer » ou « Ils s'étaient rapprochés », enfin un truc du genre, je ne suis pas écrivaine. Mais je suis prête à admettre que je pinaille et que je suis de mauvaise foi… en fait non ça me saoule épicétou.

Sinon on se coltine tout du long des petites vannes sur la littérature et la création littéraire par le truchement de son personnage convenu jusque dans son nom, Meta Ostrovski, e.g. :

« Je n'ai jamais, et je dis bien jamais, rencontré un critique qui rêvait d'écrire. Les critiques sont au-dessus de cela. Écrire est un art mineur. Écrire, c'est mettre des mots ensemble qui forment ensuite des phrases. Même une guenon un peu dressée peut faire cela. »
« […] dans l'ordre du respect accordé aux genres, il y a en tête de gondole le roman incompréhensible, puis le roman intellectuel, puis le roman historique, puis le roman tout-court, et seulement après, en bon avant-dernier, juste avant le roman à l'eau de rose, il y a le roman policier. »

Pourtant, j'avoue bien volontiers que même si c'est à moindre échelle que La Vérité sur l'affaire truc, j'ai absolument voulu savoir si mon hypothèse formulée à la page 30 était juste (elle ne l'était pas mais pas loin) et connaître la fin, page 630. Raison pour laquelle j'ai lu ce roman jusqu'à très tard dans la nuit (ou très tôt le matin c'est vous qui voyez).

C'est un mauvais page-turner mais un page-turner quand même.
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Que dire après tant de billets? : très déçue par ce pavé que la médiathèque m'a proposé pour cause d'immobilisation....
Stéréotypes, personnages bâclés , situations invraisemblables, pourtant j'avais aimé «  L'affaire Henry Quebert », les chapitres alternent présent et passé , les ficelles sont grosses, cela devient énervant même si cela nous pousse à continuer....

C'est surtout l'écriture plate, les fausses pistes, les redites et les effets d'annonce...

L'intrigue est tellement ficelée , un dédale d'embrouillaminis.... il faut que le lecteur s'y reprenne et s'adapte à la chose ,..
La langue est pauvre «  Merci à toi d'être une femme extraordinaire. »
«  Je n'aurais jamais pu imaginer être aussi heureuse , lui dit Cynthia , les yeux brillants d'amour ».
C'est dommage car certains personnages sont très intéressants ...
Il me semble que c'est plutôt un «  produit »de vente qu'un livre .
Ce n'est que mon avis bien sûr et je peux me tromper ....
Est ce qu'il y a eu un film ?
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Le moins que je puisse dire c'est que cette lecture fut laborieuse.
J'ai pensé l'abandonner une dizaine de fois, mais finalement, petit bout par petit bout, j'en suis venu à bout.
Dans la première partie, j'ai pris des notes de façon à ne rien oublier de ce roman dont j'espérais le même plaisir que celui que j'avais eu avec l'un des précédents opus de l'auteur « La vérité sur l'affaire Harry Québert ».
Au fil des pages, je me suis retrouvée noyée par trop de détails, trop de pistes, trop de personnages creux, voire caricaturaux. de situations rocambolesques, en fausses pistes, j'ai pris le parti de suivre mon chemin cahin-caha jusqu'au point final.
J'ai lu par-ci, par là quelques passages qui ont réveillé mon intérêt, mais au final, je crois que je vais éviter ce genre de romans, qui ne me convient pas.
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1994, le soir de l'inauguration du festival de Théâtre d'Orphéa, une petite ville paisible, baignée par un doux soleil, le maire, sa femme et leur jeune fils sont abattus, le massacre fait une quatrième victime qui a été le témoin malheureux de la scène. Pourquoi le maire s'apprêtait-il à prendre la fuite le jour de son assassinat. Jesse Rosenberg un jeune inspecteur encore peu expérimenté arrive à résoudre l'affaire et à interpeller l'assassin.

20 ans après, alors qu'il va prendre sa retraite pour réaliser un autre projet, lors de la réception organisée à l'occasion de son départ, le capitaine Rosenberg, est abordé par une jeune journaliste Stéphanie Mailer qui affirme qu'il est passé à côté de l'enquête et qu'il s'est trompé de coupable. La réponse était sous ses yeux et il ne l'avait simplement pas vue. Seulement ce soir-là, Stéphanie disparait.

Si les cent premières pages laissent entrevoir un bon roman, l'histoire se transforme ensuite en un casse-tête chinois , les situations sont parfois invraisemblables, les personnages se multiplient, un critique théâtral qui n'hésite pas à encenser une pièce qu'il n'a jamais vu, en échange de quelques jours dans une suite d'un palace, une femme vénale qui ruine son patron. Une jeune fille de bonne famille qui se défonce avec de l'alcool et des drogues. Un maire corrompu, mais cela n'empêche pas de trouver le récit bien long.

Où est donc passé le style que j'avais tant apprécié dans la vérité sur l'affaire Harry Québert. Déjà son précédent roman le livre des Baltimore était un peu en deçà, mais là, à la fin de ma lecture j'ai vraiment ressenti une énorme déception. Joël Dicker, façon Agarha Christie, réunit tous les coupables possibles sur scène pour une pièce de théâtre « La nuit noire » au cours de laquelle la vérité doit surgir, mais hélas, Joël Dicker n'a pas le même talent que la reine du crime et même la fin semble bâclée.

Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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J'avais pourtant été mise en garde par les commentaires de nombreux Babeliotes, mais ayant conservé un bon souvenir des deux précédents romans de Joël Dicker, je me suis quand même plongée dans celui-ci.
Quelle farce !
Pendant 800 pages, j'ai eu l'impression de lire un livre de la Bibliothèque Verte, entre des personnages grossièrement brossés, et une intrigue invraisemblable et décousue. Heureusement, ça se lit facilement, et je reconnais même avoir fini par ressentir une certaine forme de fascination devant tant de mots rassemblés pour raconter n'importe quoi. Comme si l'auteur lui-même ne savait pas dans quelle direction écrire.
Alors j'ai lu qu'il pourrait s'agir d'une parodie, mais à mon sens, il s'agit davantage d'un ratage. Mais ce n'est pas si grave, ça arrive à tout le monde. Et je conserverai néanmoins de ce roman le souvenir amusé d'une vaste fumisterie.
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Lu sur les conseils d'une amie qui a aimé ce roman,
Déçue !
J'avais apprécié "Le livre des Baltimore" (sans sauter au plafond ! ) , j'ai moins aimé " La vérité sur l'affaire Harry Québert " ( sauf l'enquête policière !)
Ici, le style est pauvre, l'écriture est lourde, le scénario est alambiqué et parfois maladroit , il y a des longueurs indigestes et des coquilles... heureusement du coup il se lit vite, je suis donc tout de même aller jusqu'à la fin ... pour savoir !
J'ai l'impression que Mr Dicker a plus visé le scénario que le roman !
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Bon, c'est fait, j'ai lu le dernier Joël DICKER.
Fidèle à lui-même pour ceux qui aiment, moi j'ai sûrement dû me lasser. Déjà je n'avais pas été très convaincue par le livre des Baltimore.
Encore des aller retour entre le présent et le passé, encore une vieille affaire que l'on croyait résolue mais qui ne l'est pas.
Trop de personnages secondaires, trop d'intrigues secondaires qui alourdissent l'intrigue principale et rendent moins fluides la lecture du livre.
J'ai vu certaines choses dès le départ donc très peu de surprises.
Du Joël DICKER qui ne révolutionne pas le genre et qui ne me laissera pas un grand souvenir. Dommage, j'avais bien aimé ses deux premiers romans.
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Mon troisième et dernier essai avec Joël Dicker. Je n'avais pas aimé La verité etc, en revanche le livre des Baltimore était un page-turner efficace. Mais là…
J'ai choisi ce livre pour sa couverture, pour le Challenge des 50 objets de Sallyrose, ok 800 pages quand même mais j'aime bien les pavés. Seulement voilà, j'avais oublié à quel point Mr Dicker est illisible. Particulièrement dans cette disparition qui accumule tout ce qui me rebute: personnages stéréotypés, situations invraisemblables, accumulation de clichés et un style des plus mauvais.
A la page 344, j'ai capitulé. En lisant la phrase: “ - Oh, mais je te connais toi! le fusilla Kirk du regard.”, j'ai explosé de rire en repensant à cet extrait de la petite marchande de prose de l'excellent Daniel Pennac:
“Un type qui écrit des phrases du genre “Pitié! hoqueta-t-il à reculons” (…) de quelle maladie prénatale souffre-t-il Malaussène, vous pouvez me le dire? (…) Et pourquoi pas: “Bonjour, entra-t-il”ou “Salut, sortit-il de la pièce”? “, et, pendant dix bonnes minutes, elle s'était livrée à une variation éblouissante, parce que le talent, ce n'est pas ce qui lui manque, à elle…”
A la suite de quoi, j'ai décrété – toujours grâce à Mr Pennac et ses 10 droits imprescriptibles du lecteur - de ne pas finir ce livre indigeste.
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J'ai très moyennement apprécié cette lecture. Selon moi c'est davantage un script de film qu'une oeuvre littéraire. Les différentes scènes se succèdent sans lien, sans description. L'auteur n'accompagne pas le lecteur dans la découverte des personnages, de l'intrigue, il donne à voir comme dans un film. C'est dommage parce que l'histoire est intéressante mais du coup je n'ai eu aucune empathie avec les personnages, je ne souhaitais qu'une chose arriver à la fin et en finir avec cette histoire.
Le seul moment que j'ai vraiment apprécié c'est le passage avec les grands-parents de Jesse. J'ai ri. C'est bien la seule émotion que m'a procuré l'histoire.
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Je spoile donc je suis...

J'ai la sensation d'avoir été flouée, arnaquée, bafouée et j'en passe. 650 page digne d'un scénario hollywoodien mais c'est un polar que j'ai demandé. M'en fout de savoir comment les personnes rentrent en scène! Joël Dicker s'est-il laissé éblouir par les étoiles glamours suite à son adaptation cinématographique de son précédent roman avec le Docteur Mamour.... Dans ce dernier roman, Joël Dicker a oublié un point essentiel, moi lectrice intransigeante n'aime pas perdre mon temps. Lui faire bouffer 650 pages il faut avoir une bonne raison, non? Après deux heures de sommeil, je cherche encore les raisons de ma nuit écourtée.

Je spoile donc je suis, désolée mais il faut que je vide ma grande frustration...
Comment Joël Dicker a construit son roman? En mettant en place de pions qui avancent en un point central, une pièce de théâtre jusqu'à effleurer l'assassin.
Comment je démonte les pions de Joël Dicker? EN SPOILANT, j'en suis navrée.

On est parti. Stéphanie Mailer journaliste enquêtait sur une vielle affaire. Elle alerte Jesse le flic de la situation qui s'est planté à l'époque. Mais voilà, la miss disparaît et l'affaire Gordon qui s'est passé pendant LE FESTIVAL de la ville il y 20 ans est relancé. Rentre en scène les acteurs principaux Derek et Anna et toute une ribambelle de personnages dont certains ne méritaient pas une place d'honneur. Ex, l'entrée en scène de Dakota. Je cherche encore l'intérêt de cette histoire pseudo secondaire dans la disparation de Stéphanie Mailer. Elle a certes un rôle important dans un moment clé mais ses problèmes familiaux, je m'en fous un peu. A part me faire chialer sur sa vie merdique et être outrée par la famille Scalini qui vend la mort de leur fille pour une maison. Steven le gros cochon. Oui il a joué un rôle mineur à l'époque avec son livre dont on ne connaît rien au final. Il s'en sort indemne dans ce chaos total et en plus auréolé. La moral de l'histoire, ne jamais tromper sa femme quand on n'a pas les moyens. Mais pour le gros cochon ça lui a apporté la gloire, quelle nouille nouille sa femme, pfffff.

Continuons les pertes de temps.... Je spoile donc je suis....
Comment faire passer des flics de province pour des andouilles ? Appelez Joël Dicker. Une brigade où les hommes sont de crétins finis en commençant par Kirk Harvey. C'est quoi cette histoire à dormir debout, nous faire focaliser sur un festival, la pièce de théâtre. Soit dit en passant j'aurais aimé connaître la première version. Tout un speech sur un livre, on le trouve et après aucune allusion à part ce titre et ce nom surligné. de toute façon, ce serait grappiller encore des pages pour nada. Alors le pompon, ce final où le meurtrier se dévoile, comme ça sans rien de plus, pour se rendre qu'on est loin du crime organisé mais juste un pseudo remake d'Hitchcock. Et le baiser, quelqu'un peut me dire quand il a senti le début d'une flamme?

Une lecture addictive, oh que oui, j'ai dévoré en finissant par une indigestion. le dessert n'a pas été accueilli en apothéose. Oui Joël Dicker est excellent pour narrer une histoire, voire un bon scénario. Mais ce besoin de nous en mettre plein la vue avec tous ces pions sans réel liens avec l'enquête m'a enlevé tout appétit. L'impression d'avoir eu un scénario entre les mains en long en large et en travers, d'ailleurs la dernière page le prouve. Joël Dicker avez vous trouvé votre beau gosse pour jouer Jesse Rotenberg? C'est ironique bien entendu vu ma critique assassine. Ma note reste correcte car l'auteur sait écrire et il a réussi à me garder captive jusqu'à la dernière ligne.
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