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3,75

sur 6984 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au moment d'écrire cette chronique, je sens monter une énorme angoisse, une peur de la page blanche parce que je ne sais pas vraiment que penser de ce roman. C'est donc certainement influencée par les bruits au sujet de ce récit que je vais vous livrer mon ressenti.

Je suis entrée facilement dans ce livre, et j'ai passé de bons moments de lecture, refusant parfois de lâcher, sans doute l'histoire m'a-t-elle tenue en haleine, l'impression de longueur en partie due aux éléments « retardateurs » qui font patiner le travail des enquêteurs, s'est bien un peu révélée en milieu de roman, mais a disparu en court de deuxième moitié du livre.

La multiplicité des personnages, les fausses pistes, les narrations par différents personnages, la comparaison et la description d'une même enquête à vingt ans d'écart, tout cela m'a capté, en revanche si on analyse le détail de l'histoire, il y a malgré tout des aspects fort agaçants : Dereck et Jesse malgré leur sérieux, semblent être passés à côté d'indices évidents en 1994, ils tombent parfois des nues vingt ans plus tard lorsqu'ils découvrent certains faits déjà connus à l'époque par toute la population de la ville d'orphea, et le lecteur est en droit de se demander comment ils n'ont rien vu à l'époque.

Cela donne à l'histoire, avec le profil plus que fantaisiste de certains personnages, une note burlesque que l'on appréciera ou pas.

le personnage de Steven Bergdorf est grotesque et pathétique,la domination facile qu'exerce sa maîtresse, sa façon de cacher son crime, de faire disparaître la victime pratiquement sous le nez de son entourage n'est guère plausible, je me suis souvent demandé ce qu'il faisait dans ce roman suffisamment long.
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Les romans de Joël Dicker, c'est un peu comme de la peinture à numéros. Invariablement, tous les ingrédients sont là, souvent coloriés à gros traits, reconnaissables entre tous. Et La disparition de Stephanie Mailer n'y fait pas exception.

Une petite ville tranquille. Un ou des personnages jetant un regard sur le passé, sur des événements s'étant déroulés une vingtaine d'années plus tôt. Une affaire mystérieuse qui semble changer au fur et à mesure qu'on progresse. Des suspects évidents qui seront écartés. Au moins, cette fois-ci, ça a été fait avec plus de subtilité (on a évité les méchants amputés ou avec un oeil de verre). Surtout, des chapitres qui terminent de manière dramatique, encourageant le lecteur à ne pas mettre le livre de côté mais plutôt d'entreprendre la lecture du chapitre suivant. Peu importe l'heure de la nuit.

Si Joël Dicker suit sa recette, ce n'est pas une mauvaise chose en soi. C'est faire preuve de peu d'originalité mais, si ça plait et convient à de très nombreux lecteurs, tant mieux.

Dans La disparition de Stephanie Mailer, une journaliste fait part à Jesse Rosenberg (à une semaine de sa retraite) que lui et son partenaire Derek Scott, de la police d'État, avaient appréhendé le mauvais suspect dans une affaire de quatre meurtres remontant à vingt ans plus tôt. Elle disparaît après avoir retrouvé la trace de Kirk Harvey, le chef de la police locale de l'époque. C'est une intrigue avec beaucoup de potentiel.

Là où j'ai moins accroché, c'est que les ramifications de cette intrigue semblaient parfois tirées par les cheveux et que la psychologie des personnages paraissait peu développée. Un chef de la police locale qui n'arrive pas à faire part de ses soupçons aux agents de l'État ? Un maire qui accepte que ce même chef de police, parti dans la honte deux décennies plus tôt, monte une pièce de théâtre dans un festival dévoilant l'identité du véritable meurtrier ? Un grand critique qui accepte de jouer dans cette même pièce, alors qu'il s'était montré toujours cinglant à l'endroit de son créateur, etc. Tous ces éléments improbables m'ont empêché d'apprécier le roman.

Un petit élément qui m'a plu, c'est l'aura européenne qui glane autour de la ville. Son nom, Orphea, le Café Athena, le restaurant La Petite Russie, etc.

Ma critique est sévère, La disparition de Stephanie Mailer n'est pas un si mauvais bouquin mais, vu sa longueur, je pourrais lire deux Agatha Christie à la place. Pour moi, selon mes goûts, il y a tellement de meilleurs romans que ceux de Joël Dicker alors je crois que c'était le dernier de sa main que j'aurai lu.
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Quand j'ai commencé ce roman, j'étais prête à revêtir ma cape de Zorro pour défendre Joël Dicker, je savais que l'accueil de ce roman était mitigé, et j'avais tellement aimé " La vérité sur l'affaire Harry Quebert"...
Plus je tournais les pages, plus j'étais effondrée : un vrai désastre !
Mal écrit / des dialogues qui s'articulaient de manière artificielle / une cold case de 20 ans qu'un officier de police veut reprendre à quelques jours de la retraite / tellement de personnages que la psychologie de chacun d'eux était peu fouillée : je m'arrête là …
Etant choquée parce que je venais d'apprendre une mauvaise nouvelle, il me fallait un roman qui " m'attrape" et là, ce n'était pas le cas.
Je décide d'abandonner ma lecture alors même que je découvrais ce qui était arrivé à cette fameuse Stéphanie Mailer.. .
Quelques jours après, je relis la critique d'une amie Babelio, qui avait été invité à une rencontre avec l'auteur ( Hé, Hé ^^), elle rapporte ses propos : il a cherché à faire une parodie .
Je décide de reprendre ma lecture et là ,stupeur, armée de cette nouvelle information, le suspens marche sur moi. le côté artificiel ne me gêne plus, les personnages se sont "installés" et je veux savoir ce qui leur arrive. Je sens que l'auteur s'est bien marré en écrivant. Il brasse tellement de destins et d'histoires que je comprend qu'il ait mis du temps à "installer" son histoire .
Certes page 626, une erreur se glisse : le maire Gordon, devient le maire Brown ..
Certes , ce n'est pas parfait, mais j'ai réussi à finir ce livre et à avoir un petit sourire en le refermant. Une lecture assez agréable , mais pas "boulversifiante" .
La morale de cette histoire, c'est que l'appréciation d'un livre peut varier en fonction de l'humeur du lecteur, du moment, de sa concentration etc...
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« La réponse était juste sous vos yeux. Vous ne l'avez simplement pas vue.» Le soir où le capitaine de police Jesse Rosenberg organise une petite réception pour fêter dignement son départ, Stephanie Mailer, une journaliste nouvellement recrutée pour alimenter la feuille de choux locale, lui assène qu'elle a la preuve qu'il s'est trompé de coupable concernant un quadruple meurtre survenu vingt ans plus tôt dans la petite ville côtière d'Orphea, en 1994. Curieusement, la jeune femme disparaît quelques jours après, laissant le policier dans le désarroi. Et si l'enquêteur loué par ses pairs pour avoir résolu 100% de ses enquêtes s'était réellement trompé sur l'identité du meurtrier ? Bien décidé à faire la lumière sur la disparition de Stephanie Mailer et découvrir cette fameuse preuve qui remet tout en question, Jesse Rosenberg accompagné de son équipier de l'époque décide de relancer l'enquête clôturée, malgré le vif mécontentement de ses supérieurs. Les policiers ne seront pas au bout de leurs surprises et cette intrigante affaire va s'avérer bien plus complexe, périlleuse et meurtrière qu'ils n'auraient pu l'imaginer...

Reprenant les ficelles qui ont fait le succès de son excellent second roman "La vérité sur Harry Quebert", Joël Dicker nous livre un récit gigogne à l'intrigue touffue et truffée de rebondissements que j'ai lu sans déplaisir, mais qui m'a laissée un peu sur ma faim en raison d'une impression de "déjà lu" : la ville d'Orphea qui remplace Aurora, un crime sordide commis des années plus tôt qui se voit résolu, l'impact des médias, la gloire éphémère...
Quand à dire à quel registre littéraire appartiennent les écrits de Joël Dicker et sur lequel les avis divergent (le beau gosse de la littérature réfutant tout appartenance au sous-genre du roman que serait le polar), s'il me fallait trancher je dirais que j'ai lu un roman policier d'excellente facture, même si pour ce dernier, les qualités littéraires du texte n'ont pas su m'éblouir autant que la dentition éclatante de l'auteur !
Ceci dit, ce n'est que mon humble avis. Les goûts et les couleurs ...

Lien : https://leslecturesdisabello..
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Une déception. La plume de l'auteur est toujours aussi fluide et entraînante. Les grosses lacunes sont dans l'intrigue et les nombreux personnages. L'intrigue, bien que ficelée avec un jeu Passé/Présent bien maîtrisé, m'a été trop ennuyeuse par moments. Les personnages sont des caricatures peu crédibles dans leurs actions et réactions. Au final, une lecture assez longue et laborieuse.
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Il était attendu ce dernier roman de Dicker... et malheureusement, ce n'est pas du tout le coup de coeur attendu !!! Ce livre a au moins le mérite de se lire rapidement malgré le nombre de pages impressionnants... Une lecture addictive, mais avec quelques lacunes qui me font mettre 3 étoiles... Il y a d'abord les personnages, auxquels je ne me suis pas du tout attachés. Et puis, des longueurs qui gâchent un peu la lecture... L'auteur revient souvent sur les mêmes éléments, donnant l'impression de faire du sur place... Je dois bien avouer qu'il m'est arrivé quelques fois de lire en diagonale quelques passages... Mais j'ai aimé le décor, cette petite ville côtier, où l'on sent bien des non-dits et des secrets... Bref, je suis contente de l'avoir lu, mais il n'égale en rien La vérité sur l'affaire Harry Québert !
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Un livre sans réel surprise. Malgré tout, j'ai bien accroché à l'ambiance générale, à toute cette flopée de personnages dont on sait bien qu'ils vont finir à un moment ou à un autre par se retrouver mêlés à l'intrigue principale. Il suffit juste de tourner les pages et de constater que nous ne nous sommes pas trompés.
Bon on devine très vite la fin entre Anna et Jesse, j'avais compris tout de suite que la nuit noire était le titre d'une pièce de théâtre et pas le nom d'une prétendue organisation criminelle ou je ne sais quel nom de code lié à des phénomènes surnaturels.
Évidemment, comme il est de coutume avec ce type de roman fleuve, des longueurs, des chapitres sans doute inutile (je pense spontanément à l'enfance de Jesse Rosenberg, personnellement je m'en serais passé). Une écriture régulièrement répétitive, utilisation du même mot à 2 ou 3 lignes d'écarts (immédiat, compromettre...) sans oublier l'expression quadruple meurtres qui revient à tout bout de champ.
Par contre, grâce à ce livre, j'ai découvert un mot, à savoir "le lobby d'un hôtel", c'est déjà pas si mal. J'avoue que je connaissais pas ce terme.

Dans la série invraisemblances, je mentionnerais le fait qu'il n'y a pas de caméras de surveillance dans le grand théâtre le soir de la représentation de la nuit noire. Bah voyons, tout le quartier est bouclé, le lieu est soit disant sous haute protection, les autorités policières se doutent que l’assassin sera dans la salle mais comme c'est ballot on oublie de mettre des caméras à l'intérieur !

Un peu d'humour avec les délires de Kirk Harvey. Certains trouveront sûrement que c'est grotesque, lourdingue, moi j'aime bien. Suffit de le prendre au second degré. Mais bon je prends tout au second degré, je suis bon public pour ça.

Quelques petites réflexions sur le poids des réseaux sociaux, le harcèlement avec le personnage de Dakota, sur le fameux quart d'heure de gloire, la difficulté de créer. Beaucoup de personnages veulent finalement devenir écrivain dans ce roman ! J'ai aussi bien aimé la classification que fait Ostroski des différents types de romans.

Le happy end est quant à lui ultra méga classique, résolution de l'intrigue, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et bye bye Orphea vous pouvez reprendre une activité normale.
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J'avais beaucoup apprécié La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert et, dans une moindre mesure, le Livre des Baltimore. C'est donc avec confiance et envie que je suis parti à l'assaut du nouvel opus de Joël Dicker. J'ai apprécié d'être mené en bateau du début jusqu'à la fin, en m'agaçant un peu, au passage, de ces gens qui vont toujours dans le même restaurant, celui « qu'ils adoraient » ou en m'étonnant qu'un individu totalement sous l'emprise de sa jeune maîtresse s'en délivre aussi facilement, mais les pages tournaient à la recherche de la vérité très parcimonieusement dévoilée.
En revanche, je n'ai pas aimé la solution invraisemblable de l'énigme. N'est pas Patricia Highsmith qui veut !
Lecture terminée, les invraisemblances beaucoup trop nombreuses me dérangent, je n'ai pas trouvé de citations notables pour donner envie de lire ce livre et la plupart des personnages ne sont pas crédibles. le style est clairement maltraité ; j'imagine que l'intrigue plus qu'alambiquée a concentré tous les efforts de l'auteur.
Ca se lit, ça se lit facilement, agréablement, mais…je ne dirai pas comme Tracy l'épouse de Steven (vous savez, celui qui était sous l'emprise de…) « C'est le meilleur roman policier que j'ai lu depuis longtemps ».Ca ne vaut, dans mon échelle de valeur personnelle, que trois étoiles et j'accueillerai le prochain Joël Dicker avec plus de prudence que de confiance, plus de réserve que d'envie.
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Il est de bon ton de s'acharner sur Joël Dicker depuis le triomphe de la vérité sur l'affaire Quebert. Au-delà du fait que l'auteur suisse n'oblige personne à lire ses écrits, il est évident est qu'il prête assez le flanc à la critique avec son dernier "méfait" en date, La disparition de Stephanie Mailer. Son caractère feuilletonesque et criminel, la saturation d'intrigues plus ou moins parallèles (certaines sont totalement inutiles), ses flashbacks incessants accompagnés de changements de narrateurs jusqu'à l'overdose, la psychologie sommaire de ses protagonistes au comportement parfois incompréhensible (le dénommé Kirk Harvey), autant d'éléments forcément agaçants, dans ce pavé aussi touffu qu'un livre de Tolstoï, le talent littéraire en moins. le style de Dicker, justement, passe-partout, pour ne pas dire affligeant, parfois, est la brèche dans laquelle s'engouffrent à raison les contempteurs du genevois. Malgré (ou à cause de) cela, il écrit des best-sellers conçus comme des enquêtes policières que l'on imagine créées sur un tableau noir. Et aussi peu vraisemblables peuvent paraître ses multiples récits, difficile de ne pas admettre leur caractère addictif, même contre la volonté du lecteur sur ses gardes. Si rien n'assure d'écrire un succès de librairie à l'avance, il est certain que Dicker connait et maîtrise les ingrédients nécessaires pour mettre toutes les chances de son côté. Quitte à les utiliser de manière presque caricaturale. Ceci posé, il serait intéressant qu'il change complètement de cadre à l'avenir. Et pourquoi pas un thriller se déroulant en Suisse romande avec une intrigue resserrée à peu de personnages ? Ce serait largement plus "exotique" que ces éternels descriptions d'une Amérique chic et provinciale.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Je sais que les avis sur ce roman sont assez partagés mais de mon côté la lecture en a été globalement agréable.

Il y avait certes quelques petites longueurs mais qui ne m'ont pas dérangée. Au contraire, j'ai trouvé que ce livre était un page turner, les pages ont défilé à une grande vitesse et je n'ai pas réussi à lâcher le livre avant d'en connaître la fin.

L'histoire en elle-même était assez efficace, avec des retournements de situation et moults péripéties. Je me suis tout de même demandée la raison de certains éléments dans l'histoire (sans trop en dévoiler : ce qui se passe avec Steven, Dakota, l'absurdité du personnage de Harvey, mais bref). L'auteur s'est parfois un peu éparpillé.

J'aurais aimé cependant m'attacher encore plus aux personnages principaux, à Anna, cette jeune femme brillante mais meurtrie par son passé, à Jesse qui ne se remet pas de la perte d'un être cher, et de Dereck qui est passé à côté de sa carrière.

Petit point qui m'a tout de même chiffonnée : certains élements semblent avoir été utilisés plusieurs fois par l'auteur et nous avons donc l'impression que c'est du réchauffé, du déjà vu. Idem, pour ne pas trop divulguer de l'intrigue je dirai simplement le vol d'une pièce (deux personnages y ont le droit, le fait de se faire passer pour une victime -> deux fois utilisé aussi).

Malgré mes petits bémols, j'ai aimé cette lecture que je n'ai pas réussi à lâcher.
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